Résumé de l’éditeur : « Un jour d’été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l’aide car aucun de leurs parents n’est à la maison… Agnes, leur mère, n’est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir. Porté par une écriture d’une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O’Farrell est la bouleversante histoire d’un frère et d’une sœur unis par un lien indéfectible, celle d’un couple atypique marqué par un deuil impossible. C’est aussi l’histoire d’une maladie » pestilentielle » qui se diffuse sur tout le continent. Mais c’est avant tout une magnifique histoire d’amour et le tendre portrait d’un petit garçon oublié par l’Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre. »
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Cette histoire est celle de la famille de William Shakespeare au travers des derniers jours de son fils Hamnet, c’est toute l’histoire de sa famille qui nous est racontée et la vie quotidienne de l’Angleterre du 16e siècle. William Shakespeare, appelé tour à tour le frère aîné, le fils aîné, le père, le mari mais jamais par son nom, est pourtant au centre de cette histoire.
Hamnet, voit sa soeur jumelle tomber malade de « la pestilence » mais ce n’est pas elle qui va en succomber et cette période qui va entourer la mort du garçon va être l’occasion pour Agnès, la mère d’Hamnet (Anne Hathaway), de revenir sur le passé : sa rencontre avec le père de ses enfants, les relations entre le jeune homme et ses parents, le deuil impossible après la mort d’Hamnet, la vie à Stratford si différente de la vie de son mari à Londres…
Mais si le roman s’appelle Hamnet et que Shakespeare est en filigrane partout dans l’histoire, le personnage principal est en réalité Agnès, la mère, l’épouse, l’étrange femme. Elle est montrée un peu comme une « sorcière », une femme qui dès son plus jeune âge a hérité des connaissances sur la nature et les plantes de sa mère décédée. Elle sait soigner par les plantes et elle sent les choses et a des visions. C’est un personnage vraiment intéressant et riche. Et malgré ses connaissances, malgré ses « pouvoirs », elle est cueillie par le malheur de la perte d’un enfant et ces passages sont vraiment très touchants.
Le deuil est d’ailleurs un autre sujet du roman et la manière dont le mère et le père le vivent différemment est aussi bien amené.
Au-dela du récit, ce roman est aussi un roman historique : on y découvre la vie dans la petite ville de Stratford mais aussi de Londres au 16e siècle (et personnellement, le fait d’avoir visité la maison de Shakespeare et le cottage d’Anne Hathaway a rendu ce roman encore plus vivant pour moi car je voyais vraiment bien les lieux) ainsi que le mode de vie de cette époque.
J’ai beaucoup aimé ce roman que j’ai trouvé très bien lu et je ne peux que vous le recommander!
Maggie O’Farrell est une autrice que j’aime beaucoup et d’elle j’ai déjà lu « L’étrange disparition de Esme Lennox« , « Cette main qui a pris la mienne« , « En cas de forte chaleur« , « Quand tu es parti » et « Assez de bleu dans le ciel« .
Il me tente depuis un moment et le caser en version audio dans mes lectures pourrait me permettre de le découvrir différemment…
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J’ai aimé cette version audio, je te la conseille !
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On le sent vraiment dans ton avis 🙂
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Dans ma pile à lire depuis hier, en version papier…
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Bonne découverte à toi !
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Voilà qui devrait me plaire !
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J’espère que tu auras l’occasion de le découvrir!
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