Un pause s’impose…

Comme je vous le disais dimanche dans le billet « Où va le blog cette semaine? », je suis un peu débordée… Beaucoup de travail, des préparations de cours, des corrections, des réunions pour le travail et pour le collège de Bastien, et des activités en famille et entre amis, des sorties théâtre ou littéraires… Je n’arrive plus à lire en ce moment, je n’ai pas vraiment de billets d’avance alors plutôt que de me précipiter à écrire (mal) des choses ou parler pour ne rien dire, je vais mettre le blog en pause jusqu’à ce que je sorte la tête de l’eau!

Je ne sais pas quand la pause s’arrêtera, ça ne durera sans doute que quelques jours, je ne pense pas plus de deux semaines (fin de la dernière réunion de boulot) mais tout ce que je peux dire c’est que mettrai en ligne la présentation et les inscriptions au Petit Bac 2022 le 1er décembre : le billet est programmé 😉

A bientôt tout le monde et bonnes lectures à tous (et à moi aussi si je trouve le temps et l’énergie de le faire!)

Le don de Rachel : Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg

Résumé de l’éditeur : « Paris, 1848. Rachel a un don. Elle peut lire à travers le temps, les lieux, les gens et leurs histoires. Elle rêve de provoquer chez ses semblables une ouverture vers de nouveaux horizons. Sorcière pour les uns, phénomène de foire pour les autres, elle s’épuise et peine à trouver sa place. Un jour, elle disparaît sans laisser de traces…
Bien des années plus tard, Liv, metteure en scène de théâtre, et Virginia, photographe, croisent le chemin de Rachel au cœur de leur démarche artistique. Rachel aurait-elle enfin trouvé sa voie par le biais d’une sororité créative défiant les lois de la raison ?
« 

*

De ce couple d’auteurs, j’ai lu et beaucoup aimé « Enferme-moi si tu peux » et « La lionne » et du dessinateur seul, un livre jeunesse  « Gâteau!« 

Rachel, a un don de voyance extraordinaire, elle peut tout voir mais dans la bonne société du 19e siècle qui s’est entichée d’elle, elle est utilisée comme une attraction, un singe savant, alors qu’elle rêve d’ouvrir les esprits des gens. Elle ne supporte plus d’être enfermée dans ce rôle réducteur et oppressant. Son proche ami écrit son histoire et un daguerréotype a été pris d’elle et ce seront d’ailleurs les seuls résidus de sa vie quand elle disparaîtra un jour sans donner signe de vie…

Plus tard, dans les années 1970, Liv, une chorégraphe danoise, met en scène la vie de Rachel après qu’elle ait lu son histoire dans une petite biographie illustrée d’une photo de cette jeune femme. Liv se débat dans ce qu’elle cherche à transmettre dans ce ballet. Elle s’imprègne de la vie de la jeune voyante et se cherche aussi dans sa propre vie.

Plus tard encore, Virginia, une jeune photographe, découvre par hasard qu’un spectacle a été fait sur une femme dont elle reconnait le portrait car elle l’a chez elle… Elle rencontre la chorégraphe, maintenant âgée et il y a un moment d’échanges et de transmission.

J’ai vraiment aimé cet album, j’ai trouvé l’histoire de ces femmes intéressante et les dessins vraiment très beaux. Je vous recommande cette BD!

Cliquez ici pour voir des planches.

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 chez Cryssilda

Le jeu de la musique : Stéfanie Clermont (lu par Charlotte Aubin)

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Résumé de l’éditeur : « Un garçon se suicide dans un terrain vague d’Hochelaga-Maisonneuve où souvent il passait la journée étendu au soleil et la nuit à faire des feux. Il s’est levé un matin d’août et s’est pendu à un arbre. Des amis lui survivent. Ils portent sa mémoire et continuent à vivre, à lutter, à aimer, confrontant les amours du présent à ceux du souvenir. Ils racontent les erreurs, les amis perdus, les peurs, les quelques victoires et les explosions de révolte. Il y a les enfances isolées, les hommes violents, la dépression, les années d’humiliation, d’insatisfaction à trop travailler pour trop peu. Il y a les chicanes et les ruptures, entre amis, entre femmes. Mais il y a la vie qui surgit aux endroits les plus inattendus, l’amour encore, la beauté et l’espoir. Et il y a le jeu – le jeu des histoires, le jeu de la musique, et tous ces moments où nous sommes enfin réunis. Depuis l’enfance dans l’Ontario français jusqu’aux squats punks de Californie, en passant par le Montréal des années 2010 tel que vécu par un groupe d’amis composé de militants, de marginaux, de féministes, d’étudiants et de chômeurs qui rêvent d’écrire, Le jeu de la musique est un appel, une ode à la vie et à l’amitié, adressée à celles et à ceux qui ressentent toute la violence du monde, au point parfois d’avoir envie de mourir.« 

*

Quand j’ai écrit ce billet j’ai commencé en disant que j’avais vraiment beaucoup aimé ce roman et que je n’étais pas passée loin du coup de cœur. Mais plusieurs jours après l’avoir terminé, je repense encore à cette histoire alors je vais dire que c’est vraiment un coup de coeur! Cette histoire ou plutôt devrais-je dires « ces » histoires. Je dis roman alors que j’ai lu que c’était un recueil de nouvelles mais je ne suis pas vraiment d’accord avec cette appellation car moi j’ai plutôt vu un puzzle ou un kaléidoscope, une succession sans ordre chronologique de portraits et de tranches de vies concernant un même groupe d’amis à différents âges et dans différents lieux.

Je ne sais tout simplement pas comment vous parler de ce roman car comme je le disais, ce sont sont des bribes de vies, avec des amis que l’on retrouve, tantôt, c’est une personne qui est au centre d’un passage, tantôt, une autre. On passe de l’enfance à l’âge adulte en faisant des détours dans l’adolescence sans que ce soit chronologique et on voyage au Canada et aux Etats-Unis. Dit comme cela cela peut vous sembler confus mais je n’ai pas une fois été perdue, on sait très vite de qui on parle grâce à un prénom, à une allusion à quelque chose qu’on a lu avant.

Il y a une grande part donnée à la psychologie des personnages que l’on voit grandir et évoluer. Les uns et les autres traversent des moments difficiles que ce soit par des évènements précis ou des passages d’introspection. La quatrième de couverture laisse entendre que le suicide d’un des personnages est au centre du récit mais en fait, c’est un élément parmi tant d’autres, qui influence bien sûr les autres personnages, mais ils portent tous leur fardeau.

J’ai trouvé ce roman très touchant, j’avais vraiment envie de les retrouver et de savoir ce qu’ils allaient devenir et s’ils allaient être heureux. Ce n’est pas une histoire gaie mais c’est une histoire réaliste et humaine.

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Livre audio mis à disposition par Ici Radio-Canada
chez Karine:) et  Yueyin 

Que faisions nous le jeudi 11/11 à 11h11 et/ou à 23h11?

Le 11/11 nous avons été 11 à prendre 13 photos -au même moment ou presque- de ce que nous étions en train de faire. J’ai envoyé les photos à Steff qui a fait les mosaïques :

A 11h11 : 10 PHOTOS

  1. Personnellement, je cherchais des compétences sur Pronote pour le barème d’un devoir.
  2. William lisait « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle.
  3. CapOcapesDoc était en train de faire des graphiques pour un bilan sondage de lecture auprès des élèves. 
  4. Céline était en plein rangement du repassage.
  5. Aifelle venait d’arriver à Honfleur où elle a passé la journée. La météo était agréable et c’était sympa.
  6. Mare tea ne était partie à pied acheter du pain au village en passant par ce charmant petit sentier.
  7. Wakanda traînait un peu au lit en lisant un livre pour son travail (le guide pratique des pros de la petite enfance.)
  8. Rachel  faisait sa tournée du Web en regardant un match de tennis.
  9. Didingc était en route pour Metz pour les 85 ans de son père.
  10. Nath Sci était en voiture et elle admirait les couleurs de l’automne, en route pour Rennes où elle allait voir son fils. Avant de repartir pour Lille voir sa belle-fille, puis Paris, voir son beau-fils ! Un week-end où elle a fait 1700 kms… (avec aussi un joli passage par Bruges).

A 23h11 : 3 PHOTOS

  1. Personnellement, j’étais en train de finir de taper un billet de blog tout en regardant le dernier épisode de la série « Mytho » sur Netflix.
  2. Didingc lisait dans le noir pour essayer de s’endormir.
  3. Nath B préparait son atelier scrap du soir.

Merci à tous les participants : les fidèles (les accros?) et les occasionnels (n’hésitez pas à en parler autour de vous, on peut même jouer sans blog ou sans réseau social!) Le prochain rendez-vous sera le :

Dimanche 12/12 à 00h12 et/ou à 12h12!

Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Ca commence à se corser au niveau du boulot et par conséquent du blog : réunions, corrections etc… j’ai l’esprit très pris et mon temps libre se réduit pour m’occuper du blog et même pour lire … J’ai abandonné une lecture et je commence à être à court de billets et je sens que ça va être compliqué pour avoir des choses à vous raconter en décembre… on avisera, je ferai peut-être une petite pause si nécessaire!

Quel est le programme cette semaine?

Aujourd’hui, dimanche 21 novembre, vous trouverez la mosaïque du 11/11 (en retard par manque de temps de ma part!)

Demain lundi 22 novembre, je vous parlerai du roman audio québécois « Le jeu de la musique » que j’ai adoré!

Mercredi 24 novembre, pour le rendez-vous de la BD de la semaine, vous pourrez lire mon avis sur un coup de coeur pour « Le don de Rachel ».

Vendredi 26 novembre, mon billet n’est pas écrit mais je devrais vous donner mon avis (et peut-être celui de Bastien) sur le tome 5 de la BD jeunesse « La brigade des cauchemars ».

Et enfin, le dimanche 28 novembre, si je l’ai fini et si j’ai eu le temps d’écrire le billet car c’est ma lecture audio en cours, il y aura mon avis sur « Apeirogon » pour le mois celte (mais je peux déjà vous dire que c’est un coup de coeur).

Les deux derniers billets sont sous réserve de temps et sous réserve que je ne mette pas le blog en pause technique !

En ce moment, avec les yeux, je lis « La carte postale » de Anne Berest et avec les oreilles, j’audiolis encore « Apeirogon » de Colum McCann (lu par Cachou Kirsch et Michelangelo Marchese). Je n’ai pas encore choisi mes prochaines lectures.

Je vous souhaite une bonne semaine et de belles lectures à tous! A bientôt!

J’irai danser (si je veux) (Autopsie d’une femme plate) : Marie-Renée Lavoie

J’avais repéré ce titre lors d’un précédent « Québec en Novembre » sous son titre québécois « Autopsie d’une femme plate » (« plate », en québécois veux dire « ennuyeuse ») et je dois dire que je ne trouve pas que le choix du nouveau titre en français de France et la couverture soient très bons car cela donne une impression de « feel good » un peu léger et le roman à mon avis va au-delà de ça.

Diane a 48 ans, 3 enfants adultes qui ont quitté le nid et au moment où elle est sur le point de fêter ses 25 ans de mariage, son mari lui annonce qu’il ne l’aime plus, qu’il voudrait être heureux avec quelqu’un d’autre. Il lui dit qu’elle est « plate », barbante et elle va devoir remettre en question toute sa vie.

Avec l’aide de son amie Claudine qui est déjà passée par la séparation, elle va essayer d’être moins plate, de penser plus à elle, et chercher à séduire à nouveau. Elle va réfléchir au couple en général, à son couple, à sa place de mère pour des enfants qui n’en sont plus, de femme plus tout à fait jeune et qui a envie de faire des nouvelles choses mais qui a aussi du mal à sortir de son ancienne vie.

Il y a de la légèreté mais il y a aussi une certaine gravité, c’est un savant mélange qui évite de tomber dans l’écueil de la facilité et du happy end mielleux.

Et puis le gros plus pour moi, c’est le français québécois et l’accent qu’on entend même à l’écrit et ça j’ai beaucoup aimé! (Il y a un lexique à la fin pour ceux qui ne sont pas familiers avec le québécois). Le fait que le personnage ait le même âge que moi m’a aussi beaucoup parlé!

chez Karine:) et  Yueyin 
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La vérité sort de la bouche de Bastien

Bastien a 12 ans et 1 mois et la vérité sort toujours de sa bouche ;-)

Je dis à Bastien qu’une collègue d’allemand à moi allait passer à la maison, je lui dis qu’il pourra lui parler un peu allemand et il m’a fait éclater de rire quand il m’a dit qu’il pourrait dire « Hast du ein geshenk für mich? » car ça veut dire « As-tu un cadeau pour moi? ». Encore plus drôle : la tête de son père qui ne comprenait pas pourquoi on rigolait ! (Il n’a pas fait d’allemand !)

*

« C’est jusqu’à quel âge que vous me lirez des histoires le soir?
-C’est toi qui va décider. Si tu veux arrêter tu nous le dis, on ne se vexera pas et si tu veux continuer jusqu’à 15 -16 ans on continuera ! Tu sais j’ai rencontré un auteur qui avait dit que son père lui lisait des livres jusqu’à très tard!
Moi je veux continuer, j’ai gardé mon âme d’enfant !« 

*

Bastien nous dit qu’il rêve d’habiter au Québec (il garde un excellent souvenir de nos vacances là bas !). Il adore les feuilletés de brick au chèvre et pesto que je fais pour l’apéro et me demande :
« Je pourrais les faire avec toi? Comme ça quand j’habiterai au Québec, je pourrai en faire!« 

*

« J’ai fait de la soupe avec une butternut du jardin de ma copine Florence.
Les pauvre enfants de Florence…
-Pourquoi?
Parce qu’ils doivent manger des butternuts tout le temps !« 

*

« Arrête de dire que je suis un ado, je suis trop jeune!« 

*

« M. … c’est ton général? » (Il voulait dire « principal »!)

*

Son père essaie de lui prendre un bout de sa pizza : « Non! Tu ne manges pas ma pizza !
-Ne t’énerve pas!
-Tu peux pas avoir la pizza, l’argent de la pizza et le sourire du mec à qui t’as volé la pizza!« 

*

« Quand je serai grand je jouerai au loto mais pas au point de devenir accro… Je jouerai juste pour essayer de gagner quoi !« 

*

Position de lecture improbable!

Je ne sais pas ce qu’il fera plus tard mais j’espère qu’il continuera à aimer écrire… Voici sa dernière rédaction. En cours de français (5e), ils ont lu « De pierre et d’os » qui se passe sur la banquise et ils sont en train de l’étudier. Le sujet est donc en lien avec cette histoire. Il fallait « écrire la légende du poisson géant des « lacs que l’on appelle Ceux-qui-font-comme-de-la-graisse-dans-l’eau ».

La passe-miroir T 1 Les fiancés de l’hiver : Christelle Dabos

Résumé de l’éditeur : « Le premier livre d’une grande saga fantastique, qui a révélé le talent exceptionnel d’un nouvel auteur. Sous ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers: elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons, la jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel. »

*

L’éditeur parle du « livre au million de lecteurs » et il m’a été prêté et recommandé par ma copine Florence après qu’elle l’ait dévoré et que d’autres collègues aient aussi adoré… Je savais que ce roman avait un succès fou et j’ai donc tenté la lecture de ce pavé de plus de 550 pages… Mais je dois dire que je ne fais pas partie des enthousiastes…

J’avais commencé à le lire en septembre mais je l’avais mis de côté car je n’arrivais pas à entrer dans l’histoire et j’avais mis ça sur le compte de la rentrée scolaire. Mais quand je l’ai repris pendant mon arrêt maladie en ayant beaucoup de temps pour le lire, même si j’ai bien réussi à le lire sans problème, je dois dire que je n’ai pas été emballée et en le refermant, je n’ai pas du tout eu envie de lire la suite alors que tout le monde m’avait dit qu’il fallait absolument avoir le 2e sous la main.

Tout d’abord, il faut dire que je ne suis pas forcément le bon public pour les histoires qui se passent dans un monde imaginaire et en plus j’ai trouvé celui-ci compliqué à suivre. Ensuite, j’ai trouvé le début très lent et les personnages pas vraiment bien définis. J’ai trouvé que les aventures étaient à la fois très compliquées et que malgré ça les personnages s’en sortaient trop facilement.

Et puis, sur le fond, j’ai été assez gênée par certains aspects que j’ai trouvé assez misogynes… J’ai été assez mal à l’aise avec cette toute jeune fille envoyée par son « clan » se marier avec un parfait inconnu sans qu’elle n’ait son mot à dire et qui ensuite doit être maintenu au secret comme une prisonnière. Pour cela, elle doit se faire passer pour une domestique et obéir au doigt et à l’oeil de la tante de son fiancé (soit disant pour sa propre protection) et être exploitée. Elle est même battue et subit des violences et même la suggestion qu’elle pourrait être déflorée par un manipulateur avant son mariage… Ca m’a particulièrement gênée de voir ça dans un roman jeunesse. Ophélie se rebelle un peu dans les 100 dernières pages mais sur 566 pages c’est trop peu trop tard pour moi.

En plus de tout cela, je me suis surtout un peu ennuyée…

Je compte sur ceux qui ont aimé pour dire pourquoi et donner envie aux autres et aussi à ceux qui n’ont pas aimé plus ça, comme moi, de me le dire pour que je me sente moins seule 😉

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par ma copine Florence
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L’affaire Madame Paul : Lucie Doucet

Cet album est constitué de planches qui sont initialement parues sous forme de feuilleton dans la presse montréalaise à la fin des années 1990.

Julie, l’autrice et le personnage principal, est étudiante et elle s’installe avec son petit ami André dans un appartement. La concierge, Madame Paul, une femme gentille mais assez envahissante qui aimerait que Julie laisse « Dédé » pour se mettre avec Jacques, son neveu et propriétaire de l’immeuble.

On suit donc les rencontres un peu gênantes entre André, Julie et Madame Paul, les discussions de Julie et son amie à qui elle se confie et les problèmes avec les autres locataires.

Et puis, un jour, Madame Paul disparait, elle a déménagé sans prévenir et l’immeuble a été racheté. Mais son neveu Jacques ne semble pas savoir où est sa tante, ni les deux autres neveux qui contactent Julie…

Mon avis est vraiment mitigé. Tout d’abord, sur la forme : je n’ai pas du tout aimé les dessins que j’ai trouvé grossiers et fouillis. Et puis sur le fond : je me suis tout simplement ennuyée, c’est soit très quotidien et sans intérêt soit on croit entrer dans une aventure mais en fait c’est un pétard qui fait « pffuit »…

La seule chose qui m’a plu (et qui à mon avis peut être une barrière pour ceux qui n’en ont pas l’habitude) c’est le fait que le texte est en québécois et c’est vraiment sympa!

Pour voir des planches, cliquez ici!

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chez Karine:) et  Yueyin 

Quelques séries et films Netflix pour Québec en Novembre et le mois celte

J’ai voyagé un peu grâce à Netflix en fonction des thématiques du mois de novembre!

Je suis allée au Québec avec deux films : « Le guide de la famille parfaite » :

Une histoire de famille recomposée avec une adolescente qui semble parfaite mais qui part en vrille. Ce qui pouvait paraître une histoire un peu banale s’est avérée une histoire beaucoup plus profonde sur les relations parents-enfants, sur la confiance en soi des adolescents. J’ai adoré l’accent et la langue de ce film que j’ai regardé en français québécois en audio et en sous-titrage pour ne rien rater!

*

Et toujours au Québec avec le film « Jusqu’au déclin » :

Antoine est un père de famille qui se prépare avec sa famille à être capable de survivre en cas de catastrophe. Il pousse l’expérience plus loin en allant à un stage survivaliste organisé par Alain, un blogueur expert en la matière. Cela se passe dans la nature enneigée du Nord du Québec, dans un large domaine forestier en totale autonomie que ce soit en énergie ou en alimentation. Les participants qui sont tous là pour des raisons différentes et qui viennent d’origines différentes s’entraînent à évoluer dans la nature, se débrouiller seuls et se défendre avec un arsenal d’armes.

Un accident survient et alors tout bascule… Ceux qui étaient là pour apprendre à s’entraîner pour survivre vont devoir se protéger les uns des autres et se retrouvent dans une vraie situation de survivalistes. C’est un thriller plein d’action, angoissant et assez violent. J’ai bien aimé ce film que j’ai regardé en audio et sous-titres en français québécois.

chez Karine:) et  Yueyin 

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Pour le mois celte, je suis allée en Ecosse avec « Retribution » :

Cette mini-série de 4 épisodes est d’abord sortie sur la BBC sous le titre « One of us » mais je l’ai trouvée sous le titre « Retribution » sur Netflix. Adam et Grace qui venaient de se marier sont découvert sauvagement assassinés dans leur appartement. Ils viennent tous les deux du même village en Ecosse. Un soir de tempête, un homme a accident de voiture entre les deux fermes des familles de Adam et Grace et l’homme blessé avait le code postal des fermes dans sa poche et il s’avère être le suspect numéro un du meurtre du jeune couple.

Commence alors une nuit en huis-clos assez noir autour de cet homme et le lendemain, quand il est retrouvé mort, tout le monde sait que c’est l’un des membres des deux familles qui l’a tué (d’où le titre « One of us » : l’un d’entre nous »). Il se trouve que tous les membres des deux familles ont de lourds secrets qui vont être dévoilés petits à petits.

C’est un bon thriller qui tourne autour des familles. Seul bémol pour moi, la sous-histoire avec la policière qui n’a rien à voir avec l’enquête et qui à mon avis n’apportait rien à l’histoire.

 chez Cryssilda

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Je suis aussi allée en Irlande du Nord avec « Derry Girls » :

Cette série de 6 épisodes par saison et qui a pour l’instant deux saisons (mais la 3e ne devrait pas tarder) se déroule à Derry, en Irlande du Nord, au début des années 1990 alors que les conflits sont encore très intenses. On suit quatre lycéenne catholiques et le cousin anglais d’une des filles et leurs familles. Les jeunes vont à l’école catholique pour filles de la ville (même le garçon). Je vais surtout parler de la saison 1 pour ne pas trop en dire.

Les histoires ont plusieurs niveaux de lecture : il y a le côté purement humoristique des histoires d’adolescents des années 1990, entre insolence et rebellion et les histoires de familles, et aussi la relation des personnages à la religion catholique, là aussi entre respect et opposition (Le personnage de la directrice de l’école est vraiment très drôle dans son rôle de bonne soeur désabusée!) mais aussi des sujets plus sérieux qui touchent les adolescents comme l’homosexualité.

Mais il y a aussi un autre aspect qui est très important dans cette série, un côté plus sérieux même si c’est juste distillé comme un arrière plan : les problèmes politiques et les conflits violents entre l’Irlande du Nord et l’Angleterre. Cela se ressent dans des côtés humoristiques comme le fait que personne ne comprend quand le cousin anglais parle à cause de son accent (alors que l’accent de Derry est très fort). Mais aussi moins drôle quand le défilé des « Orangistes » (protestants) pousse les familles catholiques (minoritaires) à quitter la ville. La dernière scène de la première saison est même poignante en mettant clairement en lumière l’ambiance pesante que les habitants d’Irlande du Nord connaissent en entendant parler d’attentats. Je suis allée à Belfast pour deux jours en 1994, avant le cessez-le-feu, et j’ai connu les soldats armés jusqu’aux dents qui inspectaient les bus ou qui circulaient en ville et les véhicules blindés avec mitraillettes… C’était la réalité de tous les jours, et cela on le voit bien aussi dans la série.

 chez Cryssilda