Résumé de l’éditeur : « Elle s’appelait Suzanne Meloche. Était aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus global en 1948. Fonda une famille avec le peintre Marcel Barbeau. Abandonna très tôt ses deux enfants.
Afin de remonter le cours de la vie de sa grand-mère, qu’elle n’a pas connue, l’auteur a engagé une détective privée et écrit à partir des indices dégagés. À travers ce portrait de femme explosive, restée en marge de l’histoire, Anaïs Barbeau-Lavalette livre une réflexion sur la liberté, la filiation et la création d’une intensité rare et un texte en forme d’adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.«
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Anaïs Barbeau-Lavalette raconte l’histoire de sa grand-mère qu’elle n’a jamais vraiment connue en s’adressant à elle dans ce récit en la tutoyant (j’ai eu un peu de mal avec cet aspect du roman d’ailleurs) pour nous dresser le portrait de cette femme qui a eu une vie hors norme et qui a quitté son mari et abandonné ses enfants alors qu’ils étaient tout petits.
Les deux principaux aspects de cette histoire sont pour moi le fait qu’on y montre une femme qui toute sa vie a cherché à être reconnue et indépendante jusqu’à partir, tout simplement, laisser sa vie derrière elle pour repartir à zéro. D’ailleurs juste avant j’avais lu la BD « Sousbrouillard » dans laquelle il y a un personnage similaire.
Et puis, il y a tout un aspect culturel qui m’a beaucoup plu, c’est tout l’environnement de l’art moderne québécois auquel appartient Suzanne, son mari et ses amis. Je ne connais pas du tout ce courant artistique mais j’ai trouvé assez passionnant de le découvrir.
Je vous conseille cette histoire si vous aimez l’art et les histoires où les femmes essaient par tous les moyens (même les plus durs pour leur entourage et sans doute pour elles) de changer de vie.
Lu en 2021