J’ai audiolu ce roman pour l’African American History Month Challenge car le résumé évoquait l’esclavage mais en toute sincérité, à part sans doute un paragraphe qui en parle à la fin et de façon totalement artificielle, je ne pense pas qu’on puisse dire que ce roman parle de ce sujet alors si j’en parle quand même en février c’est uniquement parce que dans cette version audio (et il me semble dans les éditions papier aussi), il est suivi d’une nouvelle autobiographique qui correspond au challenge.
Résumé de l’éditeur : « Diana Cooke est née avec le siècle, mais son nom remonte bien plus loin, jusqu’aux pères fondateurs de l’Amérique. Descendante d’une grande lignée, elle habite Saratoga, une magnifique propriété de Virginie qui fait la fierté de la famille. Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s’en acquitter est au prix d’un mariage. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et le prestige de leur nom sont bâtis sur le plus sombre péché du Sud, l’esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que par une malédiction. La voici peut-être qui s’avance sous la forme du capitaine Copperton.
Dans ce splendide roman, Robert Goolrick nous offre une fable sur l’amour, la dette et le poids du péché de nos pères.«
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Diana Cooke est issue d’une famille respectable du Sud des Etats-Unis : ils ont le nom, la classe, l’histoire mais ils n’ont plus d’argent. Petite fille libre, elle apprend très vite à faire des concessions pour que ses parents puissent garder leur propriété et quand elle entre « dans le monde », sa beauté charme tout le monde.
Elle épouse un richissime et charmant monsieur, très mystérieux, qui n’a pas vraiment de passé et qui épouse clairement une histoire et une maison. Passé la lune de miel, il devient violent et Diana souffre beaucoup derrière le prestige de la maison et de l’argent, laissant même souvent de côté son fils.
Une fois veuve, elle n’a pas été protégée par son mari, au contraire et si son fils peut faire de prestigieuses études, elle doit faire de son mieux avec des bouts de chandelles pour vivre le plus décemment possible, vivant avec une certaine simplicité avec les domestiques, un couple noir, qu’elle a toujours respecté malgré sa positon de patronne et avec qui elle partage le quotidien.
Quand son fils, jeune adulte, revient vivre dans sa maison d’enfance, il redonne à sa mère sa liberté financière et veut redonner le lustre à la maison de famille. Mais Diana, encore jeune, tombe sous le charme de l’ami qui est venu avec lui et qui vit avec eux, ce qui va créer un triangle ambiguë et malsain.
J’ai bien aimé cette histoire qui a un petit côté « Downton Abbey » dans le Sud des Etats-Unis ou « Autant en emporte le vent » plus moderne.
J’ai surtout trouvé l’histoire Diana très triste car finalement, tout ce qu’elle veut c’est vivre sa vie mais à chaque fois, on achète sa liberté avec des contraintes qui sont vraiment lourdes et tous ceux qui disent l’aimer vont en réalité l’emprisonner un peu dans une vie qu’elle ne choisit pas.
Trois lamentations
Dans cette nouvelle autobiographique, Robert Goolrick raconte ses années lycées et sa rencontre de trois filles qui partageaient ses cours : Wanda, une jeune fille d’une grande pauvreté, très timide et qui porte sur elle tous les stigmates de sa condition économique, Claudie, une jeune fille obèse, pleine de personnalité mais qui n’est jamais vue pour ce qu’elle est et dont les garçons profitent bien en secret et enfin Curtissa, jeune fille noire, la seule du lycée si je me souviens bien, très intelligente mais qui passera sa scolarité à tout faire pour passer inaperçue.
Le jeune Robert, lui, voit ces filles pour leur personnalité et va faire ce qu’il pense juste lors du bal de fin d’année en dansant avec chacune d’entre elles, même si cela aura des conséquences qui ne correspondaient pas à ce qu’il imaginait.
Et bin cela semble bien romanesque didonc….un peu trop peut-etre….;)
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Ça passait bien quand même.
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