Ballade pour Sophie : Juan Cavia et Filipe Melo

Résumé de l’éditeur : « L’histoire de 2 pianistes pris dans les aléas historiques des années 1930 à 1970 en France. Deux personnes que tout oppose: l’un connaitra le succès et la gloire, l’autre restera à jamais obscur. Un roman graphique en hommage à la musique, par Filipe Melo, scénariste, réalisateur de films… et pianiste professionnel. »

*

Dans cet album deux époques et deux hommes se croisent autour de la musique et du piano.

Nous commençons en 1997 quand une jeune femme se présente chez Julien Dubois, un pianiste renommé et excentrique qui vit en vieillard reclus avec sa gouvernante. Elle se fait passer pour une journaliste et contre toutes attentes, il va lui raconter sa vie depuis son enfance sans lui cacher la vérité.

On retourne alors dans le passé en 1933, quand enfant, Julien Dubois, poussé par une mère ambitieuse de milieu aisé, se confronte à Frédéric Simon, un jeune prodige du piano, un garçon modeste qui ne va pas recevoir les honneurs mérités à cause de l’influence de la mère de Julien.

La guerre arrive et Madame Dubois va choisir son camps, celui de l’influence…

Julien va fuir et connaître une vie démunie et plus tard, sa mère va le remettre au piano de force avec l’aide d’un impresario qui ne pense qu’au gain. Il va vendre un peu son âme au diable et devenir quelqu’un de célèbre et d’adulé par le public mais il se perd en chemin et se méprise, cherchant toujours la reconnaissance de celui qu’il estime valoir mieux que lui : Frédéric Simon.

C’est une histoire touchante avec pas mal de points de vue intéressants sur la création, le talent et la reconnaissance qui ne vont pas forcément de paire.

J’ai bien aimé les dessins, très délicats.

Pour voir des extraits : cliquez ici!

par ma collègue Coralie : Merci!
Catégorie Art

Nina Simone, mélodie de la lutte : Sophie Adriansen

Résumé de l’éditeur : « Elle est jeune, elle est douée. Mais parce qu’elle est noire, Eunice Waymon doit renoncer à son rêve de devenir concertiste classique. Alors, à l’été 1954, à Atlantic City, dans un bar grill accueillant des ivrognes et un piano droit, pour que sa mère pasteure ne sache pas qu’elle se produit dans ce genre d’endroit, elle devient Nina Simone. Il lui faudra dix ans d’une carrière remarquable pour que germent en elle les graines du militantisme en faveur des droits civiques. En 1963, désormais mère, et alors que Martin Luther King vient d’affirmer qu’il a un rêve, elle choisira d’utiliser la seule arme qu’elle ait jamais eue entre les mains : la musique. Sous la plume de Sophie Adriansen, au cœur d’une Amérique en proie à la ségrégation et au racisme, se dessine la figure inoubliable de Nina Simone. La femme, l’artiste hors du commun et la militante infatigable qu’elle a été. Une légende dont les motifs de colère sont toujours d’actualité. »

*

Nina Simone est une artiste que j’aime beaucoup et je vous en ai déjà parlé sur le blog au travers d’un très bel album jeunesse que j’avais lu avec Bastien : « Nina » de Alice Brière-Haquet et Bruno Liance et d’un documentaire sur Netflix : « What happened, Miss Simone?« . Alors, quand Sophie Adriansen m’a proposé de lire son livre biographique sur Nina Simone, j’ai bien entendu dit oui tout de suite, d’autant que j’ai eu de très belles rencontres littéraires avec cette autrice par le passé avec « Le syndrome de la vitre étoilée« , « Linea Nigra« , « La remplaçante » (BD avec Mathou) et « Max et les poissons » (jeunesse).

La collection « Les indomptées » propose des « biographies subjectives » de femmes et dans ce cas particulier, l’autrice explique à la fin qu’elle a fait le choix de parler des années où Nina Simone était « l’artiste engagée, haranguant le public depuis le tabouret de son piano ou scandant debout sa révolte au micro » sans pour autant raconter toute sa vie jusqu’à sa mort.

C’est une biographie subjective en cela qu’elle n’est pas exhaustive mais je l’ai trouvée vraiment intéressante. Tout d’abord, elle s’intéresse à l’essor d’une artiste talentueuse, musicienne classique dont les ambitions seront contrariées du fait d’être née noire au mauvais endroit au mauvais moment et qui se révélera dans une musique plus populaire (elle n’a jamais aimé les étiquettes de « jazz » ou de « soul » mais en tout cas, ce n’était pas du classique).

Puis; la jeune femme va s’investir dans la cause des droits civiques et s’impliquer dans le movement pour l’égalité des droits entre les Noirs et les Blancs dans le sud des Etats-Unis. Elle le fera par ses actes, ses mots et aussi ses chansons.

J’ai beaucoup aimé le fait que l’autrice insère régulièrement des petites informations sur la société de l’époque, sur des faits en lien avec la situation des Noirs aux Etas-Unis à chaque périodes évoquées par la biographie, des mises en perspective.

J’ai aussi aimé qu’à la fin, Sophie Adriansen replace Nina Simone aussi dans sa vie et explique ce qui la rattache à elle, car quitte à faire une biographie subjective, je trouve intéressant de savoir pourquoi un auteur ou une autrice a choisi de parler d’une personnalité!

Je ne suis en générale pas une grande adepte des documentaires et biographies mais j’ai lu celle-ci comme un roman et ça pour moi c’est un signe de réussite!

Pour conclure voici des chansons engagées de Nina Simone :

Une lecture commune en différé avec Blandine et Nath Sci qui vont en parler plus tard !

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catégorie « art »
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avec un peu de retard

Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Une semaine sous le signe du covid et de l’isolement pour moi et j’ai trouvé ça vraiment fatigant et assez costaud… Je ne pensais pas que je douillerai autant et encore aujourd’hui, j’ai un problème de vision (comme si ma vue avait baissé d’un coup) et je suis très fatiguée… J’ai un peu lu et un peu bloggué mais au début je ne pouvais que lire en audio car j’avais très mal à la tête!

Quel est le programme cette semaine?

Demain, lundi 28 mars, je vous parlerai d’une biographie « Nina Simone, mélodie de la lutte » pour le mois Litter’art.

Mercredi 30 mars, vous pourrez lire un billet BD que je garde depuis le mois d’octobre pour le mois Litter’art : « Ballade pour Sophie ».

Vendredi 1er avril, à 6h (du matin!!!) je serai sur le point de monter dans un car avec une cinquantaine d’élèves pour faire une journée et une nuit de route jusqu’à Rome pour une semaine (j’appréhende, j’avoue!). Je vais mettre le blog en pause pendant quelques jours à part pour des billets de rendez-vous mensuels!

Vendredi 1er avril, il y aura donc le bilan de mes lectures de mars et la première grille du Petit Bac (si vous m’envoyez des liens après le 30, ils seront dans la 2e grille).

Samedi 2 avril, ce sera le billet « Oyez! Oyez! »

Dimanche 3 avril, il y aura le rappel J-1 pour la photo du 4/4 à 4h04 et/ou 16h04.

Lundi 4 avril, il y aura le rappel Jour J pour la photo du 4/4 à 4h04 et/ou 16h04.

Comme je rentre très tard le vendredi 8 avril, je vais décaler le rendez-vous « Les cinq sens d’Enna » qui tombe normalement le 8 de chaque mois mais qui, même s’il est en partie programmé, nécessite des modifications de dernière minute alors je le mettrai le dimanche 10 avril à la place. Mais je peux déjà vous dire que la recette sera des bricks à l’œuf, au thon et aux épinards.

Je décale aussi le billet de ma photo du 4/4 que je mettrai en ligne le lundi 11 avril et la mosaïque arrivera aussi plus tard du coup, sans doute le 15 avril.

En ce moment, avec les yeux, je lis « Le lac de nulle part » de Pete Fromm (car normalement, si je suis assez en forme, je devrais le rencontrer mardi soir en librairie) et avec les oreilles, je lis « Mise à feu » de Clara Ysé lu par l’autrice pour le prix audiolib.

Comme nous allons passer des heures en bus et que je peux lire en roulant je prends une petite PAL dans mes bagages : un gros pavé, « Troubled Blood » de Robert Galbraith (que j’ai acheté en anglais en juillet mais dont la taille me faisait un peu peur!), « The midnight library » (la bibliothèque de minuit) de Matt Haig, prêté par Mrs B en janvier (qui fait d’ailleurs partie de ce voyage aussi!) et « Le dimanche des mères » de Graham Swift (également prêté par Mrs B mais en juin!) et « S’adapter » de Clara Dupont-Monod (prêté par une collègue en janvier)… On verra si je lis beaucoup ou pas!

Je vous souhaite une bonne semaine et de belles lectures à tous! A bientôt!

Alice Guy : Catel et Bocquet

Cette biographie d’Alice Guy commence par son enfance et ses années d’éducation, puis, on suit la jeune femme quand elle devient la secrétaire de Léon Gaumont. Jeune femme curieuse et entreprenante, elle s’intéresse particulièrement aux évolutions techniques de la photographie en mouvement qui se développe à l’époque.

Elle va être vraiment à la pointe et comprendre qu’il ne suffit pas de filmer des images mais raconter des histoires et elle sera la première réalisatrice de films de fiction.

Au-delà de l’histoire personnelle d’Alice Guy qui nous montre déjà une femme pleine de personnalité et très moderne pour son époque, cet album nous montre l’histoire du cinéma depuis ses débuts et c’est vraiment passionnant.

Après être tombée dans l’oubli et même de voir certaines de ses créations attribuées à des hommes, elle est à nouveau reconnue et mise en avant et même si nombreux sont ses films qui ont disparu, elle est enfin vue pour ce qu’elle a vraiment apporté au cinéma.

Quand je suis allée à Paris en février, dans un musée (mais pas moyen de me souvenir lequel… Je pense que c’était le Musée des Arts et Métiers) j’ai vu un extrait d’un film d’elle alors je suis contente d’en avoir appris plus sur elle avec cette BD qui est très riche d’un point de vue humain et historique.

Pour voir des planches : cliquez ici!

Un article ici avec plusieurs vidéos!

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chez Mélanie et @mel_coccinelle : Cinéma

Et que le vaste monde poursuive sa course folle : Colum McCann

Résumé de l’éditeur : « 7 août 1974. Sur une corde tendue entre les Twin Towers s’élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires. Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu’il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n’avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants… Une ronde de personnages dont les voix s’entremêlent pour restituer toute l’effervescence d’une époque. Porté par la grâce de l’écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l’histoire d’un monde qui n’en finit pas de se relever.« 

*

C’est curieux car j’ai mis 2 semaines à lire ce livre (donc assez doucement pour moi un livre qui n’est pas vraiment un pavé) et pourtant je n’ai pas une seule fois eu envie de l’abandonner, je ne m’ennuyais pas, c’est juste que je l’ai lu doucement comme s’il fallait prendre son temps.

J’ai beaucoup aimé la construction même si je pense que cela pourrait rebuter certains lecteurs mais moi, j’ai trouvé ça intéressant. C’est un roman mais on pourrait croire qu’il s’agit d’une recueil de nouvelles car on change de point de vue en changeant de personnage central et pourtant ils sont tous liés d’une manière ou d’une autre.

J’ai beaucoup aimé ces portraits de personnages, tous cabossés, qui cherchent tous leur place dans leur vie, avec ceux qui les entourent. Mais c’est aussi un portait des Etats-Unis à la fois très urbain et presque sauvage, des gens tellement différents.

Il y a un côté brut et violent dans ces histoires de vies mais il y a aussi beaucoup de poésie.

Je ne vais pas en dire plus, je vous conseille ce roman!

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Catégorie gros mot

A mains nues (Tome 1) : Leïla Slimani et Clément Oubrerie

A la fin du 19e siècle, Suzanne Noël est une jeune femme mariée qui s’ennuie un peu dans sa vie de femme au foyer oisive. Mais son époux ne suit pas les codes habituels de leur époque, et non seulement il la « laisse » reprendre ses études mais il va aussi l’encourager à devenir médecin comme lui.

Bien qu’elle soit mère, au cours de ses études, elle va finir par quitter son mari et s’accrocher pour devenir chirurgienne.

Et puis la guerre de 1914 arrive avec ses gueules cassées et Suzanne Noël va se révéler une experte dans la chirurgie esthétique réparatrice et va reconstruire de nombreux visages de poilus.

Plus tard, elle va aussi connaître le succès professionnel en développant la chirurgie esthétique antivieillissement (j’avoue que je n’avais pas imaginé que cela existait depuis si longtemps!)

J’ai trouvé très intéressant ce portrait de femme moderne et déterminée qui ne s’est pas laissée arrêter et qui prend la vie à bras le corps pour obtenir ce qu’on ne laisse pas les femmes avoir à son époque!

Par contre, si j’ai aimé les couleurs, je n’ai pas été vraiment sous le charme des dessins qui sont assez classiques mais qui ne m’ont pas particulièrement marquée.

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Anaïs Nin Sur la mer des mensonges : Léonie Bischoff

Résumé de l’éditeur : « Le parcours d’une femme qui s’émancipe par l’écriture et l’exploration de sa sensualité. Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l’angoisse de sa vie d’épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s’est inventé, depuis l’enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d’explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C’est alors qu’elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s’avère la 1re étape vers de grands bouleversements.« 

*

Je vais être honnête avec vous, j’ai eu beaucoup de mal à écrire ce billet, je m’y suis reprise à plusieurs fois… En fait, j’ai aimé cette BD pendant ma lecture mais quelques jours après l’avoir terminée, je ne sais pas trop quoi en dire.

Ce qui m’a le plus marquée et vraiment plu, ce sont les dessins que j’ai trouvé très beaux, à la fois doux et pleins de dynamisme.

Par contre, l’histoire en elle-même ne m’aura pas tant marquée que cela (peut-être parce que je ne connais pas vraiment l’autrice Anaïs Nin…). La BD raconte une partie de sa vie. C’est une jeune femme mariée avec un homme qu’elle aime mais elle se sent un peu frustrée dans sa vie très rangée car elle rêve d’être écrivaine mais n’écrit pas vraiment autre chose que son journal.

Elle rencontre Henry Miller avec qui elle va nouer une relation littéraire et amoureuse et découvrir une sensualité qu’elle n’avait encore jamais connue. Elle s’ouvrira alors à d’autres horizons au niveau de la sensualité et de l’écriture.

Et elle est vraiment déchirée entre ses désirs qu’ils soient sexuels, amoureux, littéraires… Elle se cherche…

Alors, une jolie découverte graphique mais pas une histoire inoubliable (au contraire) pour moi mais j’ai passé un moment agréable quand même.

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chez Mélanie et @mel_coccinelle (Littérature)

Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Après deux semaines sur le même livre, je peux enfin passer à autre chose! Je continue mon petit bonhomme de chemin : boulot, sport et des sorties théâtre aussi. Le beau temps arrive et le jardin se réveille, ça va plutôt bien! Par contre, j’ai plein de billets en retard sur le blog mais je vais essayer de me rattraper 😉

Quel est le programme cette semaine?

Demain, dimanche 20 mars, il y aura un billet sur la BD « Anaïs Nin sur la mer des mensonges » (pour le mois Litter’art).

Mardi 22 mars, ce sera une autre BD, encore sur une femme mais médecin cette fois avec « A mains nues ».

Jeudi 24 mars, je vous parlerai de « Et que le vaste monde poursuive sa course folle » que j’ai mis tant de temps à lire mais dont je n’ai pas encore écrit le billet!

Et enfin samedi 26 mars, pour le mois litter’art encore, et encore une femme (c’est un peu une thématique « Journée/mois des droits des femmes »!) avec « Alice Guy ». (Je viens de finir cette BD et le billet n’est pas écrit non plus!)

En ce moment, avec les yeux, je commence « Nina Simone, mélodie de la lutte » de Sophie Adriansen et avec les oreilles, je lis « Un jour ce sera vide » de Hugo Lindenberg lu par Clément Hervieu-Léger pour le prix Audiolib.

Ma prochaine lecture papier sera « Other people’s children » (« Les enfants d’une autre ») de Johanna Trollope et ma prochaine lecture audio sera « Les sœurs de Montmorts » de Jérôme Loubry lu par Slimane Yefsah pour le prix audiolib.

Je vous souhaite une bonne semaine et de belles lectures à tous! A bientôt!

Fullmetal Alchemist : Hiromu Arakawa (Billet écrit par Bastien)

Nouveau rendez-vous! Bastien m’a demandé s’il pouvait écrire des billets de blog sur des livres qu’il avait lus tout seul et bien entendu, j’étais ravie! Le 18 de chaque mois étant son jour sur le blog, il vous parlera sans doute régulièrement de ses lectures!

Billet écrit par Bastien (12 ans et demi)

Fullmetal Alchemist, c’est un super manga, que j’ai adoré autant pour l’histoire que pour les personnages. En effet, même s’ils sont nombreux, tous les protagonistes ont leur personnalité, leur spécialité, et leur histoire. Cette série marie très bien humour et action, et même quand on a fini le livre, on peut rire avec les mini BD bonus de la fin.

Edward Elric est un alchimiste de talent, alchimiste d’état même. L’alchimie, c’est le fait de transformer quelque chose en quelque chose d’autre. Je m’explique : si Edward veut une épée d’une certaine masse, il doit sacrifier la même masse du même matériau, donc ici du métal. Il grave un cercle de transmutation, et le tour est joué ! C’est le principe d’équivalence. Edward est accompagné de son frère Alphonse, qui vit dans une armure. Mais vraiment dans l’armure, il n’a pas de vrai corps. Edward, lui, est équipé d’un bras et d’une jambe robotique. Les deux frères vont donc partir à la recherche de leur vrai corps.

Seulement, il faut bien que des gens se mettent en travers de leur route : les homonculus, des humains artificiels aux pouvoirs énormes, ne comptent pas laisser les frères Elric mettre la main sur la pierre philosophale qui donne des pouvoirs incroyables…

Bastien et ses positions de lectures improbables partout dans la maison!
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La vérité sort de la bouche de Bastien

Bastien a 12 ans et 5 mois et la vérité sort toujours de sa bouche ;-)

Je demande à Bastien de faire quelque chose qui l’ennuie (faire ses devoirs ou ranger sa chambre j’imagine…) : « Tu fais ça, ok? On est d’accord ?
TU es d’accord et moi je n’ai pas le choix alors je suppose qu’on est d’accord…« 

*

On continue notre habitude de l’histoire du soir lue par ses parents (et on continuera tant qu’il en aura envie) : « Qu’est-ce qu’on va lire ensemble ce soir?
Je sais pas, je vais regarder dans ma PAL !« 

*

« Nous on n’est pas un pays qui envahit d’autres pays…
-La France a eu des colonies et donc a envahi des pays aussi.
Oui, mais c’était au Moyen-âge !
-Non, ça s’est terminé dans les années 1960…
Oui mais maintenant c’est fini : on remet les compteurs à zéro, on n’est pas des méchants envahisseurs, c’est la Russie qui a la médaille des méchants… » (Pas simple de parler d’actualité avec un garçon de 12 ans quand on ne maîtrise pas le sujet et qu’on ne veut pas trop l’angoisser …)

*

« On va pas remplacer de l’amusement par de la reloutitude ! » 

*

On rentre du théâtre et la lumière est encore allumée dans sa chambre à presque 23h alors qu’il avait le droit de lire jusqu’à 21h-21h30 en notre absence. Je me prépare à le disputer quand je le trouve en larmes. Je lui demande ce qui lui arrive et mon cœur de maman lectrice se serre quand il me dit : « J’ai fini mon livre et la petite soeur que le personnage principal protégeait depuis le début, est morte, c’est trop triste…« . Mon pré-ado était vraiment malheureux comme un petit garçon et ça m’a rendue triste aussi! (Je ne vous donne pas le titre du livre pour ne pas spoiler). »

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