Balade en Italie

En avril dernier j’ai eu la chance d’accompagner un voyage scolaire en Italie et c’était un superbe voyage. Et comme c’était un voyage organisé par ma collègue de latin, les visites ont fait la part belle à tout ce qui concernait l’antiquité et c’était très intéressant!

Le mois Italien est donc pour moi l’occasion de vous emmener en voyage aussi!

Le voyage a commencé et fini par Rome :

Place Saint Pierre / Le Panthéon / Le Tibre / Balcon dans les rues de Rome
Piazza Navona
Fontaine de Trevi (avec les bonnet parce que le premier jour était glacial!)

La légende veut que si on fait le vœu de revenir à Rome en jetant une pièce dans la fontaine de Trevi. Je l’ai fait quand je suis allée à Rome la première fois en 2001, puis en 2014, il y a eu un voyage à Rome organisé au collège où je ne devais pas aller mais une des collègues qui partait est tombée enceinte de jumeaux et n’a pas eu le droit de voyager et c’est moi qui suis partie! J’ai jeté encore une pièce dans la fontaine de Trevi. Et cette année, le voyage à Rome a remplacé un voyage en Grèce qui avait été annulé en 2020 et repoussé puis annulé en 2021 à cause du Covid donc c’était une surprise de partir à Rome en 2022! Bref, je crois à cette légende et j’ai bien évidemment encore jeté une pièce cette année!

Musées Capitolins
Vue sur le forum romain
Cinecitta : les studios de cinema : ici tout est en fibre de verre et c’est assez impressionnant!
Forum romain
Le colisée
Rome sous le soleil le dernier jour

Tivoli

Villa Adriana
Villa d’Este
Les rues de Tivoli

Naples

Herculanum
Herculanum

Naples

Pompéi
Pompéi
: Musée archéologique

Ma fille, mon enfant : David Ratte

L’idée de départ n’était pas mauvaise : une mère qui se révèle raciste et bornée quand Chloé, sa fille lycéenne, tombe amoureuse d’un jeune d’origine arabe. Elle fait tout pour rejeter le jeune Abdelaziz malgré toutes ses qualités et ce que ressent sa fille. Le père se retrouve entre les deux femmes : lui est tolérant et apprécie Abdelaziz et a de plus en plus de mal à supporter l’attitude de sa femme.

Et puis, il arrive un drame et je suis un peu obligée de spoiler car c’est cela qui ne m’a du tout plu dans cette BD : le jeune homme meurt dans un accident de voiture et Chloé vit évidemment cette nouvelle extrêmement mal. Elle en veut terriblement à sa mère de ne pas avoir accepté le garçon qu’elle aimait. La mère, se rendant compte qu’elle a perdu sa fille, va tout faire pour renouer le lien…

Et c’est là que je n’aime pas du tout cette BD car au fond, cela ne fait pas d’elle une femme plus ouverte qui a appris de ses erreurs et qui accepte les choix de sa fille mais qui plutôt veut retrouver sa fille sans avoir à changer puisque la raison de leur opposition a tout simplement disparu… L’autre aspect qui m’a irrité c’est le père qui semble à la fois découvrir du jour au lendemain le racisme et l’intolérance de sa femme mais qui en plus ne la remet pas plus en question que cela.

Je pense que le message de tolérance aux jeunes lecteurs auraient été plus fort si Abdelaziz n’était pas mort et si la mère avait réellement dû accepter les choix de sa fille… Et peut-être aussi si le père avait quitté la mère face à tant de racisme.

C’est donc pour moi une déception d’autant que je suis pas non plus fan des dessins.

Bastien n’a pas été emballé non plus : « Bof… Le personnage de la mère est vraiment exaspérant tant elle est raciste, et la fin assez… pas finie.« 

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Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Une très courte semaine au travail (je n’ai travaillé que lundi et mardi!), des nouvelles peu réjouissantes sur le plan de la santé (j’en saurai plus fin juin, mais je ne suis pas en danger, c’est juste pénible), et une journée à Paris dans le cadre du Prix Audiolib (dont je vous parlerai bien sûr!) et j’ai lu un très bon livre (« La bibliothèque de minuit »). Et je suis prête pour le mois de juin qui sera comme toujours le mois anglais pour moi! Enfin, quand je dis que je suis prête, je veux dire que j’ai déjà lu plusieurs livres mais aucun billet n’est écrit!

Quel est le programme cette semaine?

Demain, lundi 30 mai, ce sera un billet BD jeunesse « Ma fille, mon enfant ».

Mardi 31 mai, pour finir le mois Italien je vous emmènerai en voyage en Italie!

Mercredi 1er juin, il y aura le bilan de mes lectures de mai et je vous présenterai mon programme pour le mois anglais!

Jeudi 2 juin, il y aura le rendez-vous mensuel « Oyez! Oyez! » avec les news bloguesques.

Samedi 4 juin, je vous parlerai du roman « Elmet » (Le billet n’est pas encore écrit!).

Et enfin, dimanche 5 juin, il y aura le rappel J-1 pour la photo du 6/6 à 6h06 et/ou 18h06.

En ce moment, avec les yeux, je lis « Marking time » (« A rude épreuve ») Elizabeth Jane Howard et avec les oreilles je lis « La Veuve » de Fiona Barton (lu par Marie-Eve Dufresne) les deux pour le mois anglais.

Ma prochaine lecture sera « Le dimanche des mères » de Graham Swift et ma prochaine lecture audio sera « Les roses fauves » de Carole Martinez (Lu par Françoise Gillard).

Je vous souhaite une bonne semaine et de belles lectures à tous! A bientôt!

Tout peut s’oublier : Olivier Adam

Nathan était marié avec Jun, une Japonaise et il a eu un enfant avec elle mais ils ont divorcé. Ils vivent à Saint Malo, où il est directeur d’un cinéma art et essai et elle est céramiste… Mais deux mois avant que l’histoire ne commence, Jun est partie avec Léo sans en informer Nathan. Elle est repartie au Japon dans le plus grand secret et au Japon, la garde partagée n’existe pas et Nathan n’a plus aucun droit sur son fils, même pas un droit de visite et aller là-bas pour essayer de la retrouver est déjà considéré comme du harcèlement…

Il revient sur la genèse de sa rencontre avec Jun. Lui qui aimait déjà le Japon passionnément y retourne seul après une rupture inattendue et brutale et c’est là qu’il va rencontrer celle qui va le suivre en France et devenir sa femme et la mère de son fils.

Après la rupture, il va faire intervenir un detective privé au Japon et à Saint Malo et il va devoir apprendre à vivre avec le vide. Il se rapprochera de sa voisine Lise qui elle aussi est « orpheline » de son fils, un jeune adulte en rupture totale avec ses parents…

Cette histoire montre les différences entre les cultures sur de nombreux aspects dont la parentalité mais aussi la difficulté de vivre à deux et d’arriver à communiquer. Et puis le fait de devoir faire le « deuil » de certaines situations même s’il n’y pas de mort…

J’ai eu plaisir à retrouver cet auteur et même si ce roman est loin d’être joyeux, il est sans doute moins noir que certains de ses autres romans plus anciens. J’ai aimé le voyage au Japon qu’il nous propose (même si cela ne donne pas envie d’avoir envie d’avoir un enfant avec des Japonais ou d’avoir affaire à la police Japonaise!)

Olivier Adam est un auteur que j’aime beaucoup, j’ai lu certains de ces romans avant le blog : « Je vais bien ne t’en fais pas », « Falaises » et « A l’abri de rien » et j’ai parlé de « Des vents contraires« , « Le coeur régulier« , « Les lisières« , « Peine perdue« , « La renverse« , « La tête sous l’eau » et je l’ai rencontré et je l’ai trouvé très intéressant.

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par mon amie Mrs B

Simple : Marie-Aude Murail (Billet avec Bastien)

Simple, à beau être le grand frère de Kléber, c’est surtout un enfant de 3 ans dans le corps d’un adulte et Kléber, qui n’est que lycéen, a pris la décision de retirer son frère de l’institution « Malicroix » (contre l’avis de leur père), car il ne supportait pas de voir son frère y dépérir.

Pas facile quand on a 17 ans de s’occuper d’un frère déficient mental (et de son lapin en peluche Monsieur Pinpin toujours prêt à entraîner Simple dans les bêtises!). Il se retrouve dans une colocation avec Simple et des étudiants : un couple et deux garçons et la vie commune va être compliquée au début mais ils vont tous apprendre à vivre ensemble.

Kleber qui est aussi un jeune homme ordinaire va aussi se chercher auprès de deux jeunes filles de sa classe.

Tous ensemble, ils vont évoluer, grandir, apprendre et la différence qui au début les sépare va finalement les rapprocher. Ils vont tous apprendre à se connaitre : les uns les autres mais aussi eux-mêmes.

Une jolie histoire de tolérance avec aussi de l’amitié, de l’amour… C’est écrit dans une langue tout à fait réaliste pour des jeunes d’aujourd’hui et qui traite à la fois de sujets du quotidien de jeunes adultes (avec des sous-entendus sur la sexualité aussi, mais pour l’avoir lu avec Bastien en lecture du soir, ça n’est pas choquant du tout, même pour un lecteur de 12 ans et demi) et des sujets plus sérieux et touchants. Un savant mélange d’humour et d’émotion, comme toujours avec Marie-Aude Murail!

VOICI L’AVIS DE BASTIEN (12 ANS ET DEMI) TAPÉ TOUT SEUL SANS QUE JE NE CHANGE UN MOT (ET SANS QU’IL AIT EU CONNAISSANCE DE MON AVIS) :

J’ai vraiment aimé ce livre, même si au début, on est exaspéré par Simple, on finit par s’en prendre d’affection. Ce livre est très drôle, chaque personnage à son propre caractère, sa propre histoire.

Ce livre permet aussi de mieux comprendre les personnes « i-di-otes », comme le dirait Simple lui même.

Jolie dédicace pour Bastien qui aime lire et écrire.

*

Marie-Aude Murail est une autrice que j’aime beaucoup et que j’ai déjà pas mal lue :

Et Bastien a lu et adoré Angie !

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Les femmes du North End : Katherena Vermette

Ce roman se passe dans la banlieue de Winnipeg, en hiver, sous la neige. Les chapitres alternent des voix de femmes toutes liées d’une manière ou d’une autre.

Cela commence avec une histoire d’enquête sur une attaque et un viol sordide sur une jeune fille mais ce n’est finalement qu’un déclencheur, un prétexte, car le coeur de cette histoire ce sont les femmes. En effet, l’autrice donne la parole à des femmes qui ont toutes comme point commun d’être Amérindiennes.

Elles sont de tous les âges et ont des modes de vies différents mais elles vivent toutes dans le quartier plus ou moins défavorisé du North End et sont liées par des liens familiaux ou amicaux ou par le hasard des rencontres, bonnes ou mauvaises. Elles portent toutes à leur manière leur héritage amérindien et c’est aussi un pan très important du roman.

Cette histoire va creuser dans leur psychologie, dans les relations humaines, dans leur rapport aux origines. J’ai vraiment beaucoup aimé l’ensemble et les différents portraits de femmes dressés par l’autrice.

Il y a un côté vraiment noir de par le point de départ, violent, et noir par tous les aspects sociaux -gangs, racisme, pauvreté- et plutôt sombre aussi sur le plan des relations entre les hommes et les femmes, mais c’est aussi un très beau roman sur la sororité, sur la transmission et sur la force que les femmes peuvent s’apporter quand elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes. Le personnage de la grand-mère, la Kookom, est particulièrement touchant. Et si les hommes sont plutôt absents, il y a quand même un jeune policier métis (prononcer « Méti », nom d’un peuple autochtone) qui sert de traits d’union et qui semble être celui qui sauve un peu l’image des hommes dans cette communauté de femmes.

J’ai beaucoup aimé et je ne peux que vous le recommander. C’est un premier roman et il a déjà beaucoup de force.

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Merci aux éditions Albin Michel!

La danse de l’eau :Ta-Nehisi Coates (lu par Alex Fondja)

Résumé de l’éditeur : « Le jeune Hiram Walker est né dans les fers. Le jour où sa mère a été vendue, Hiram s’est vu voler les souvenirs qu’il avait d’elle. Tout ce qui lui est resté, c’est un pouvoir mystérieux que sa mère lui a laissé en héritage. Des années plus tard, quand Hiram manque se noyer dans une rivière, c’est ce même pouvoir qui lui sauve la vie. Après avoir frôlé la mort, il décide de s’enfuir, loin du seul monde qu’il ait jamais connu.
Ainsi débute un périple plein de surprises, qui va entraîner Hiram de la splendeur décadente des plantations de Virginie aux bastions d’une guérilla acharnée au cœur des grands espaces américains, du cercueil esclavagiste du Sud profond aux mouvements dangereusement idéalistes du Nord. Dans son premier roman, Ta-Nehisi Coates livre un récit profondément habité, qui rend leur humanité à tous ceux dont l’existence fut confisquée, et qui trouvèrent le courage de conquérir leur liberté. Alex Fondja incarne avec autant de fougue que de maîtrise l’épopée d’Hiram.
« 

Pas simple de parler de ce roman! Vraiment pas simple! Je vais faire de mon mieux pour vous en parler mais je laisse le résumé de l’éditeur pour vous éclairer plus.

Au coeur de ce roman, il y a Hiram Walker, esclave et fils du maître … mais surtout esclave… Ce roman est à la fois l’histoire de sa vie, son histoire familiale, son évolution au sein de la plantation et sa quête personnelle pour la liberté mais aussi une histoire plus universelle de l’esclavage et des mouvements abolitionnistes, des Blancs et des Noirs qui s’impliquent pour libérer les esclaves ensemble. Un des personnages est d’ailleurs Harriet Tubman, qui devient ici une sorte de figure mystique.

Hiram va passer de l’esclavage subi, à la découverte de la liberté dans le Nord, pour ensuite revenir dans le Sud, différent, éclairé de sa nouvelle connaissance du monde tel qu’il peut être pour essayer de sauver des être chers et surtout pour retrouver la mémoire de son enfance.

En effet, la mémoire est un thème important : la mémoire phénoménale d’Hiram, la mémoire du passé lointain, en Afrique, la mémoire de sa vie avec sa mère qu’il a complètement occultée et la mémoire des forces magiques qu’Hiram partageait avec sa mère sans le savoir (le côté magique est un thème récurrent de la littérature Afro-Américaine).

J’ai aimé ce roman qui montre tous les aspects de l’esclavage, même certains que je ne connaissais pas et c’est pourtant une thématique qui me tient beaucoup à coeur.

Je vous le recommande même si je me demande s’il n’est peut-être pas évident si on n’est pas un peu familier avec le sujet de l’esclavage aux Etats-Unis et de la littérature afro-américaine. Mais je me trompe peut-être sur ce point et j’ai hâte de lire d’autres avis que le mien. En tout cas, je ne peux que vous conseiller de le découvrir dans sa version audio car le livre est très bien lu par Alex Fondja.

De cet auteur j’ai aimé l’essai Une colère noire – Lettre à mon fils.

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Catégorie « art » de ma ligne audio
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Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Une semaine assez étrange : de mon côté, des bonnes nouvelles de santé lundi mais qui finalement deviennent de mauvaises nouvelles vendredi… j’en saurai plus la semaine prochaine (ce n’est pas grave grave mais c’est pénible car je pensais que mes problèmes étaient finis) et puis si on ajoute à ça, une suspicion de covid pour Bastien (mais en fait non) et mes pensées qui se sont tournées vers une amie chère, je n’ai pas beaucoup lu ni écrit de billets de blog…

Quel est le programme cette semaine?

Demain, dimanche 22 mai, ce sera un billet pour le prix audiolib « La danse de l’eau ».

Mardi 24 mai, je vous parlerai d’un excellent premier roman : « Les femmes du North End ».

Jeudi 26 mai, je vous donnerai mon avis (et sans doute celui de Bastien car nous l’avons lu ensemble) sur le roman jeunesse « Simple » (mais ni l’un ni l’autre n’avons tapé quoi que ce soit!).

Et enfin, samedi 28 mai, ce sera un billet sur le roman « Tout peut s’oublier » (mais si le billet n’est pas écrit!).

En ce moment, avec les yeux, je lis « La bibliothèque de minuit » (« The midnight library ») de Matt Haig (j’ai abandonné « Deceit » de Clare Francis au bout de moins de 100 pages) et avec les oreilles je lis toujours « Le chagrin des vivants » de Anna Hope (lu par Dominique Blanc). 

Ma prochaine lecture sera « Marking time » (« A rude épreuve ») Elizabeth Jane Howard et ma prochaine lecture audio sera « La Veuve » de Fiona Barton (lu par Marie-Eve Dufresne) les deux pour le mois anglais en juin.

Je vous souhaite une bonne semaine et de belles lectures à tous! A bientôt!

La Maison des voix : Donato Carrisi (Lu par Sylvain Agaësse)

Pietro Gerber est un psychiatre qui utilise l’hypnose et qui est spécialisé dans les enfants, comme son père auparavant. Un jour, il reçoit un appel d’une consœur australienne qui lui explique que sa patiente Hanna Hall avec qui elle a commencé une thérapie par l’hypnose va arriver en Italie et qu’elle voudrait qu’il poursuive le travail avec elle car ses traumatismes sont liés à l’enfance et son expérience serait utile.

Quand elle est sous hypnose, Hanna Hall raconte son enfance très particulière avec ses parents. Ses souvenirs montrent une vie qui relève presque du conte avec toujours la sensation de fuite, de secrets et de mystère.

Mais en dehors des séances, la relation entre Hanna Hall et Pietro Gerber est très tendue. Elle devient même angoissante car le thérapeute a l’impression que sa patiente le manipule et il devient inquiet.

Il s’en suit une sorte d’enquête entre le passé raconté dans les séances d’hypnose ou dans la vraie vie. Lui-même doit accepter de revenir sur son passé…

C’est un roman psychologique assez prenant avec une version audio qui va bien avec l’ambiance.

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Angie ! : Marie-Aude Murail et Lorris Murail (Billet par Bastien)

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Bastien poursuit avec son nouveau rendez-vous où il écrit des billets de blog sur des lectures personnelles.

Billet écrit par Bastien (12 ans et demi)

C’est vraiment un super livre qui se passe pendant le confinement ! C’est bien pour s’initier aux romans policiers : il a une vraie énigme, et, en réfléchissant bien, on peut même trouver le coupable avant les héros. Les personnages sont très attachants, comme le policier Augustin, qui ne supporte pas d’être séparé de sa chienne Capitaine (Capi pour les intimes), ou Angie, petite fille aventureuse, sans père, mais avec une mère d’une grande générosité.

Et on veut vraiment connaître la fin, car tout les mystères s’enchaînent et se rejoignent. Je pense qu’il aurait été encore mieux de dévorer ce livre pendant le confinement.

Coup de cœur !!!!!!

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