Mise à feu : Clara Ysé (Lu par l’autrice)

Résumé de l’éditeur : « Nine et Gaspard vivent dans la maison de leur mère, l’Amazone. Nouchka, leur pie, veille sur le trio. La nuit du réveillon, un incendie ravage le paradis de l’enfance. Le lendemain, le frère et la soeur se réveillent seuls chez leur oncle, l’inquiétant Lord.
Ils reçoivent tous les mois une lettre de l’Amazone qui leur dit préparer dans le Sud la nouvelle demeure qui les réunira bientôt. Quel pacte d’amour et de rêve vont-ils nouer pour conjurer l’absence ? Récit magique et cruel, féérie moderne, roman d’initiation et d’aventure, ode à la liberté, à l’adolescence, à la tendresse, aux amitiés qui sauvent, Mise à feu envoûte par son émotion. La douce voix grave de Clara Ysé en décuple la puissance poétique et musicale. Les virgules musicales ont été composées par Camille El Bacha.

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Pas facile de parler de ce livre : j’ai bien aimé mais je ne suis pour autant pas sure à 100% d’avoir tout compris… Je me suis laissée porter par les mots (très joli style) et l’univers (entre le conte et le réalisme) et la voix de l’autrice qui lisait vraiment bien son texte.

Sur le fond, c’est une histoire d’enfance et d’adolescence dans laquelle les adultes ne sont pas des personnes modèles -au contraire- et où les enfants ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour essayer de grandir le plus sereinement possible. Une mère originale surnommée l’Amazone par ses enfants, qui vit dans un mode de vie excentrique, un incendie et des enfants envoyés chez leur oncle, surnommé le Lord, un homme étrange qui est un peu une figure d’ogre (et une pie avec qui les jeunes peuvent parler).

On ne sait pas trop où est la frontière entre la réalité d’une vie compliquée et le fantasme des enfants pour se protéger de cette réalité. C’est un petit ovni littéraire que j’ai aimé. Cela m’a fait penser à « En attendant Bojangles » par certains aspects.

Un jour ce sera vide : Hugo Lindenberg (Lu par Clément Hervieu-Léger)

Résumé de l’éditeur : « C’est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l’enfance où tout se vit intensément, où l’on ne sait pas très bien qui l’on est, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d’une guerre qu’il faudra mener de toutes ses forces. Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d’autant plus forte qu’elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, une maison parfaite. Sa famille est l’image d’un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui. Flanqué d’une grand-mère à l’accent prononcé, et d’une tante « monstrueuse », notre narrateur rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami.« 

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Je dois avouer qu’au moment où j’écris ce billet, j’ai gardé très peu de souvenirs de ma lecture au niveau de l’histoire. En lisant le résumé d’Audiolib, je me remémore une histoire d’enfance, d’un petit garçon solitaire tiraillé entre sa famille hors norme (une grand-mère et une tante) et son amitié pour un petit garçon dont la famille « idéale » l’attire presque plus que son petit camarade. Donc, finalement, je n’ai pas tout oublié mais je n’ai pas non plus était marquée par l’histoire.

Mais je vais continuer à être franche et dire aussi que je n’ai pas vraiment cru à cette histoire : l’enfant a 10 ans mais il me semblait parfois qu’il était beaucoup plus jeune ou plus vieux et même parfois adulte avec certaines pensées. Et puis même si au tout début je suis bien rentrée dans le roman, je me suis très vite ennuyée malgré un lecteur tout à fait agréable.

Bref, je suis passée à côté de ce roman (bien qu’il ait eu le Prix du Livre Inter…)

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