Résumé de l’éditeur : « Nine et Gaspard vivent dans la maison de leur mère, l’Amazone. Nouchka, leur pie, veille sur le trio. La nuit du réveillon, un incendie ravage le paradis de l’enfance. Le lendemain, le frère et la soeur se réveillent seuls chez leur oncle, l’inquiétant Lord.
Ils reçoivent tous les mois une lettre de l’Amazone qui leur dit préparer dans le Sud la nouvelle demeure qui les réunira bientôt. Quel pacte d’amour et de rêve vont-ils nouer pour conjurer l’absence ? Récit magique et cruel, féérie moderne, roman d’initiation et d’aventure, ode à la liberté, à l’adolescence, à la tendresse, aux amitiés qui sauvent, Mise à feu envoûte par son émotion. La douce voix grave de Clara Ysé en décuple la puissance poétique et musicale. Les virgules musicales ont été composées par Camille El Bacha.
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Pas facile de parler de ce livre : j’ai bien aimé mais je ne suis pour autant pas sure à 100% d’avoir tout compris… Je me suis laissée porter par les mots (très joli style) et l’univers (entre le conte et le réalisme) et la voix de l’autrice qui lisait vraiment bien son texte.
Sur le fond, c’est une histoire d’enfance et d’adolescence dans laquelle les adultes ne sont pas des personnes modèles -au contraire- et où les enfants ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour essayer de grandir le plus sereinement possible. Une mère originale surnommée l’Amazone par ses enfants, qui vit dans un mode de vie excentrique, un incendie et des enfants envoyés chez leur oncle, surnommé le Lord, un homme étrange qui est un peu une figure d’ogre (et une pie avec qui les jeunes peuvent parler).
On ne sait pas trop où est la frontière entre la réalité d’une vie compliquée et le fantasme des enfants pour se protéger de cette réalité. C’est un petit ovni littéraire que j’ai aimé. Cela m’a fait penser à « En attendant Bojangles » par certains aspects.