La danse de l’eau :Ta-Nehisi Coates (lu par Alex Fondja)

Résumé de l’éditeur : « Le jeune Hiram Walker est né dans les fers. Le jour où sa mère a été vendue, Hiram s’est vu voler les souvenirs qu’il avait d’elle. Tout ce qui lui est resté, c’est un pouvoir mystérieux que sa mère lui a laissé en héritage. Des années plus tard, quand Hiram manque se noyer dans une rivière, c’est ce même pouvoir qui lui sauve la vie. Après avoir frôlé la mort, il décide de s’enfuir, loin du seul monde qu’il ait jamais connu.
Ainsi débute un périple plein de surprises, qui va entraîner Hiram de la splendeur décadente des plantations de Virginie aux bastions d’une guérilla acharnée au cœur des grands espaces américains, du cercueil esclavagiste du Sud profond aux mouvements dangereusement idéalistes du Nord. Dans son premier roman, Ta-Nehisi Coates livre un récit profondément habité, qui rend leur humanité à tous ceux dont l’existence fut confisquée, et qui trouvèrent le courage de conquérir leur liberté. Alex Fondja incarne avec autant de fougue que de maîtrise l’épopée d’Hiram.
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Pas simple de parler de ce roman! Vraiment pas simple! Je vais faire de mon mieux pour vous en parler mais je laisse le résumé de l’éditeur pour vous éclairer plus.

Au coeur de ce roman, il y a Hiram Walker, esclave et fils du maître … mais surtout esclave… Ce roman est à la fois l’histoire de sa vie, son histoire familiale, son évolution au sein de la plantation et sa quête personnelle pour la liberté mais aussi une histoire plus universelle de l’esclavage et des mouvements abolitionnistes, des Blancs et des Noirs qui s’impliquent pour libérer les esclaves ensemble. Un des personnages est d’ailleurs Harriet Tubman, qui devient ici une sorte de figure mystique.

Hiram va passer de l’esclavage subi, à la découverte de la liberté dans le Nord, pour ensuite revenir dans le Sud, différent, éclairé de sa nouvelle connaissance du monde tel qu’il peut être pour essayer de sauver des être chers et surtout pour retrouver la mémoire de son enfance.

En effet, la mémoire est un thème important : la mémoire phénoménale d’Hiram, la mémoire du passé lointain, en Afrique, la mémoire de sa vie avec sa mère qu’il a complètement occultée et la mémoire des forces magiques qu’Hiram partageait avec sa mère sans le savoir (le côté magique est un thème récurrent de la littérature Afro-Américaine).

J’ai aimé ce roman qui montre tous les aspects de l’esclavage, même certains que je ne connaissais pas et c’est pourtant une thématique qui me tient beaucoup à coeur.

Je vous le recommande même si je me demande s’il n’est peut-être pas évident si on n’est pas un peu familier avec le sujet de l’esclavage aux Etats-Unis et de la littérature afro-américaine. Mais je me trompe peut-être sur ce point et j’ai hâte de lire d’autres avis que le mien. En tout cas, je ne peux que vous conseiller de le découvrir dans sa version audio car le livre est très bien lu par Alex Fondja.

De cet auteur j’ai aimé l’essai Une colère noire – Lettre à mon fils.

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