Nathan était marié avec Jun, une Japonaise et il a eu un enfant avec elle mais ils ont divorcé. Ils vivent à Saint Malo, où il est directeur d’un cinéma art et essai et elle est céramiste… Mais deux mois avant que l’histoire ne commence, Jun est partie avec Léo sans en informer Nathan. Elle est repartie au Japon dans le plus grand secret et au Japon, la garde partagée n’existe pas et Nathan n’a plus aucun droit sur son fils, même pas un droit de visite et aller là-bas pour essayer de la retrouver est déjà considéré comme du harcèlement…

Il revient sur la genèse de sa rencontre avec Jun. Lui qui aimait déjà le Japon passionnément y retourne seul après une rupture inattendue et brutale et c’est là qu’il va rencontrer celle qui va le suivre en France et devenir sa femme et la mère de son fils.

Après la rupture, il va faire intervenir un detective privé au Japon et à Saint Malo et il va devoir apprendre à vivre avec le vide. Il se rapprochera de sa voisine Lise qui elle aussi est « orpheline » de son fils, un jeune adulte en rupture totale avec ses parents…

Cette histoire montre les différences entre les cultures sur de nombreux aspects dont la parentalité mais aussi la difficulté de vivre à deux et d’arriver à communiquer. Et puis le fait de devoir faire le « deuil » de certaines situations même s’il n’y pas de mort…

J’ai eu plaisir à retrouver cet auteur et même si ce roman est loin d’être joyeux, il est sans doute moins noir que certains de ses autres romans plus anciens. J’ai aimé le voyage au Japon qu’il nous propose (même si cela ne donne pas envie d’avoir envie d’avoir un enfant avec des Japonais ou d’avoir affaire à la police Japonaise!)

Olivier Adam est un auteur que j’aime beaucoup, j’ai lu certains de ces romans avant le blog : « Je vais bien ne t’en fais pas », « Falaises » et « A l’abri de rien » et j’ai parlé de « Des vents contraires« , « Le coeur régulier« , « Les lisières« , « Peine perdue« , « La renverse« , « La tête sous l’eau » et je l’ai rencontré et je l’ai trouvé très intéressant.

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par mon amie Mrs B

8 commentaires sur « Tout peut s’oublier : Olivier Adam »

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