Ceci est un documentaire, à plus d’un titre : c’est une enquête sur le crime commis par Rick Langley des années auparavant au travers d’un procès mais aussi le témoignage personnel de l’autrice sur des aspects de sa vie qui font écho à l’enquête. Et pourtant je l’ai lu comme un roman et pour moi c’est un grand compliment car je n’arrive à aimer les documentaires que quand ils sont écrits comme des fictions 😉

En 2003, alors que l’autrice est étudiante en droit, elle assiste au procès de Rick Langley, qui avait d’abord été condamné à mort et qui passe maintenant en procès pour la prison à perpétuité. En 1992, cet homme a tué Jérémy, un enfant de 6 ans. Ce fait est avéré mais il y a aussi tout un aspect concernant la pédophilie du meurtrier et des circonstances entourant la vie du meurtrier qui a eu une enfance hors du commun, presque incroyable.

Ce documentaire nous dévoile tout d’abord les rouages du système judiciaire américain, de l’enquête locale aux grands procès, en passant par des points précis de la législation. Il y est évidemment question de la peine de mort. La mère de la victime elle-même s’oppose à cette peine et Alexandria est d’ailleurs elle aussi bousculée dans ses convictions car si, sur le principe, elle est opposée à la peine capitale, l’évocation de la pédophilie la fait réfléchir autrement.

En effet, en parallèle d’une enquête précise et factuelle (avec en annexe toutes les sources de ces faits), l’autrice revient sur sa propre histoire. Dans son enfance, sa sœur et elle ont été victimes de pédophilie de la part de leur grand-père et les sentiments éprouvés à l’époque sont ravivés pour cette enquête qui sera en quelque sorte cathartique pour elle car elle pourra regarder en face certaines choses de son passé même si dans sa famille c’est un sujet tabou.

Il faut dire que l’histoire de la famille de l’autrice est digne d’un roman (à vrai dire, je ne suis pas sure qu’on trouverait cette famille réaliste si c’était un roman!) et on peut comprendre qu’elle a du mal à se faire une place dans cette famille particulière!

J’ai un peu de mal à bien en parler mais je ne peux que vous le conseiller. J’ai trouvé que c’était passionnant, bien écrit et la version audio est très bien lue. Si vous aimez les histoire de « true crime » qui ont part de psychologie, n’hésitez pas!

Catégorie « objet »
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Documentaire 2019

4 commentaires sur « L’Empreinte : Alexandria Marzano-Lesnevich (Lu par Audrey Sourdive) »

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