Le roman s’ouvre sur le massacre de la famille de Lydia lors d’une fête de famille. Seule elle et son fils de 8 ans, Luca, s’en sont sortis par miracle. La police arrive mais comme la scène se passe à Acapulco au Mexique et que Sebastian, le mari de Lydia, était journaliste d’investigation et qu’il travaillait sur les cartels de drogue, Lydia se doute que ce massacre est en représailles de son dernier article et elle préfère ne pas faire confiance à la police et elle fuit…

On repart d’abord dans le passé, et on découvre la vie de Lydia avant cet événement dramatique : sa vie de famille, son travail de libraire, une rencontre amicale un peu ambiguë avec Javier, un homme charmant et la vie quotidienne ordinaire au Mexique, teintée par les dangers liés à la drogue et les cartels.

Puis la suite du roman, c’est le changement radical de vie pour Lydia et Luca qui, étant en danger de mort, se retrouvent sur les routes du pays et vont chercher à rejoindre l’Amérique du Nord pour échapper à leurs bourreaux potentiels.

Ils vont rejoindre une longue cohorte de migrants de tous les horizons de l’Amérique du Sud qui fuient tous quelque chose ou recherchent une vie meilleure. Ils vont se lier d’amitié, se serrer les coudes, traverser de terribles dangers, risquer leurs vies et souffrir physiquement et psychologiquement…

C’est un roman vraiment fort, très dur par le sujet mais extrêmement touchant sur le plan humain et qui fait la part belle à la psychologie des personnages. Lydia, ça pourrait être nous tous, avec sa vie ordinaire qui tout d’un coup tombe dans une vie d’aventures et de dangers malgré elle et qui doit sauver sa vie et celle de son fils et on peut se mettre à sa place de mère et toucher du doigts ce que peut-être la vie des migrants qui risquent tout.

J’ai vraiment aimé cette histoire très bien lue par Mélissa Windal.

6 commentaires sur « American Dirt : Jeanine Cummins (Lu par Mélissa Windal) »

  1. Oh oui j’ai entendu parler de ce livre entre la polemique et justement que c’est un super livre….mais je fuis les mots clefs « cartel »….et « migration au mexique »…mais oui il doit etre trop bien

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      1. Oui parce que je pense qu’un auteur peut parler de tout même sans être directement concerné, sinon les auteurs hommes ne pourront plus écrire des personnages féminins et vice versa…

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