L’alchimiste : Paolo Coelho (lu par Féodor Atkine)

J’ai toujours eu un gros à priori sur ce livre qui a eu un énorme succès dans les années 1990 mais dont le côté « conte philosophique ésotérique » me rebutait fortement. Alors je l’ai lu en audio (parce qu’il est lu par Féodor Atkine et qu’il est court !) pour ne pas mourir idiote!

Alors… Je vous recopie la quatrième de couverture pour commencer :

« « Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’Alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.
– Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.
Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves. »

Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. »

*

Je dois vous dire que rien que de recopier la citation de ce résumé, je lève les yeux au ciel d’exaspération!

La première moitié du roman est plutôt agréable, c’est un conte intemporel : un jeune berger fait un rêve, il se voit trouver un trésor au pied des pyramide d’Egypte et il quitte tout en Espagne pour partir dans une quête et rencontre de nombreuses personnes en chemin…

Mais malheureusement, ce joli conte qui m’a beaucoup fait penser au Petit Prince, devient une sorte de bouillie épaisse de bons sentiments, de pseudo leçons de philosophie de comptoir… Je suis sans doute dure et je pense que ça aurait peut-être pu me plaire quand j’étais au lycée mais là, j’ai trouvé ça très indigeste.

Et pas seulement au niveau des idées et du contenu mais au niveau de l’écriture… Je n’ai pas pu compter le nombre de fois où l’auteur parle de la « légende personnelle » ou « l’âme du monde »… mais c’est ridicule, il y a des passages où « légende personnelle » apparait trois fois dans la même phrase… (A l’oral on s’en rend particulièrement compte!)

Bon, on comprend que le message c’est de poursuivre ses rêves et que chaque événement a une raison d’être et que le bonheur se cache dans son coeur… Mais j’ai beaucoup levé les yeux au ciel pendant cette écoute!

Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé et je ne comprends même pas que ce livre ait eu un tel succès… Mais bon, je n’avais pas non plus aimé « Le philosophe qui n’était pas sage » de Laurent Gounelle qui est dans la même veine de roman « philosophique »…

Le meilleur aspect de cette lecture c’était Féodor Atkine qui lit extrêmement bien et sans lui je n’aurais pas au bout !

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Roman 1995