Tous nos noms : Dinaw Mengestu

J’avais lu « Les belles choses que porte le ciel » et « Ce qu’on peut lire dans l’air » de Dinaw Mengestu et j’avais aimé ces deux romans (même si je dois avouer que je ne me souviens plus du tout des histoires 😉 ) alors quand j’ai vu ce roman dans la vente des livres du pilon de la médiathèque, je me suis laissée tenter pour l’African American History Month challenge.

Le roman alterne deux narrateurs -Isaac et Helen- et deux pays -l’Ouganda et le Midwest aux Etats-Unis. Les chapitres intitulés « Isaac » parlent d’un jeune Africain qui est arrivé en Ouganda pour se frotter à la vie étudiante et littéraire et qui fait connaissance d’un autre jeune homme comme lui -pauvre et curieux de la vie étudiante- se nommant Isaac. Nous les suivront dans ce pays en période post décolonisation et au début d’une révolution dans laquelle Isaac se lance et entraîne le narrateur. Les chapitres intitulés « Helen » présentent Helen, jeune assistante sociale d’une petite ville qui va s’occuper d’un jeune étudiant Africain qui vient d’arriver. Assez vite, ils tombent sous le charme l’un de l’autre et nouent une relation intime.

La partie qui se passe en Afrique montre des aspects sociaux, politiques et humains et aux Etats-Unis en ces années 1970, même si la ségrégation n’est plus la norme, les relations entre un Noir et une Blanche ne sont quand même pas anodines et Helen prend conscience des différences qui existent encore quand elle veut vivre une histoire normal avec Isaac. Mais Isaac -est-ce lui ou le narrateur ami avec Isaac de la partie africaine?- est très secret…

J’ai bien aimé le roman au début, avec une préférence pour la partie Américaine car j’ai aimé tous les aspects concernant le racisme de l’après lois ségrégationnistes. Je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à comprendre et m’intéresser à la partie en Afrique. Et pour être honnête, pendant les 100 dernières pages je ne lisais plus que les parties « Helen » car je trouvais les parties sur la révolution trop confuses pour moi.

Ce n’était donc pas une lecture très enthousiasmante pour moi malheureusement.