Résumé de l’éditeur : « Harlem. 1933. Une femme noire, tirée à quatre épingles, est relâchée de prison. Son nom : Stéphanie St Clair. Signes particuliers : un accent français à couper au couteau et un don pour les chiffres. Née dans la misère à la Martinique, la célèbre Queenie est à la tête de la loterie clandestine de Harlem. Avec l’aide d’une poignée de complices loyaux, elle a patiemment bâti un véritable empire criminel qui règne sur Harlem tout en protégeant ses habitants des exactions des policiers. »
J’ai entendu parler de Queenie pour la première fois dans le roman jeunesse « Le petit prince de Harlem » alors quand j’ai pu que cette BD était à la médiathèque, je me suis dit que ça pouvait être intéressant d’en savoir plus sur elle.
L’histoire de cette femme, née à la Martinique et qui a connu la pauvreté et qui se retrouve femme de tête dans le milieu de la pègre du Harlem des années 1930.
Fait d’allers-retours entre le passé et le présent de Stéphanie St Clair ou Queenie, cette BD est à la fois le portrait d’une femme hors du commun mais présente aussi la situation aux Etats-Unis à cette époque : le Sud avec la ségrégation et le Ku Klux Klan, et bien sûr Harlem qui est au centre de cet album.
En noir et blanc, les dessins rendent parfaitement l’ambiance du lieu et de l’époque.