Des titres et un texte! Rendez-vous de décembre

 

Voici le rendez-vous mensuel : il s’agit écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

 

Voici ma liste de titres des livres chroniqués en septembre sur mon blog:

Le Val des ânes

L’atelier

Purge

L’armée furieuse

Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins)

Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme

Demain j’aurai vingt ans

Armand le fondant

Le dico rigolo des animaux

Courir sur la faille

Attentat express

L’île des oubliés

Petites scènes capitales

Une part de ciel

 

Et voici mon texte  :

« Il s’était engagé dans cette guerre après avoir lu un manuel militaire qui s’appelait « Comprendre Israël en 60 jours (ou moins)« . Il était entré dans l’Armée Furieuse de Libération Populaire parce qu’il ne voulait plus être vu comme le petit garçon qu’il avait été, celui que sa mère appelait Armand le Fondant et qui lisait en boucle son « Dico rigolo des animaux« …

« Demain, j’aurai vingt ans, s’était-il dit. Je ne veux pas rester toute ma vie ici. Le Val des Ânes n’est pas un endroit où on veut rester pour vieillir. Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme. » D’ailleurs, il avait bien remarqué qu’il y avait eu comme une purge d’hommes jeunes dans son village. Il avait l’impression parfois de courir sur la faille quand il imaginait sa vie au village, comme si un gouffre allait s’ouvrir sous ses pieds s’il restait.

Et c’est comme ça qu’il avait pris la décision de se battre pour gagner une part de ciel. Il voulait participer à des petites scènes capitales qui feraient de lui quelqu’un dont on se souviendrait. Il ne voulait pas finir sur l’île des oubliés et il était sûr que grâce à son attentat express au nom de l’Armée Furieuse il marquerait les esprits! »

 

Vous trouverez tous mes textes dans la rubrique « Des titres et des textes »

Vive les bêtises a joué sur son blog avec ses titres en 2011: en novembre , en décembre, en 2012 : en février , en mars, en avril, en mai , en juillet, en août, en  septembre, en octobre,  en novembre, en décembre , en 2013 : en janvier, en mai

Véronique a joué dans les commentaires avec mes titres en 2012 : en  janvier, en février, en mars, en avril, en mai, en juin, en juillet, en août, en septembre, en octobre, en novembre, en décembre, en 2013 : en janvier, en février, en mars, en avril, en mai, en juin, en août, en septembre

Lucie a joué sur son blog avec ses titres en 2013 : en février, en mars, en avril, en mai, en juin, en juillet

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Des titres et un texte! Rendez-vous de novembre

 

Voici le rendez-vous mensuel : il s’agit écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

 

Voici ma liste de titres des livres chroniqués en septembre sur mon blog:

Fille de la campagne

Tout ce que je suis

La maison des absents

La cicatrice

La rencontre

Fahrenheit 451

Des souris et des hommes

Nos étoiles contraires

 

Et voici mon texte  :

« Tout ce que je suis c’est une brave fille, une fille de la campagne, pas compliquée. Je n’ai pas vraiment de vie, cela dit. Je vis seule depuis que mes parents et grands-parents ont disparus, je vis dans cette grande maison vide que les habitants du coin appellent la maison des absents

Je me sens seule… Et c’est vrai que dans cette vieille bicoque il n’y a pas grand monde qui vient… Et chez moi, il passe surtout des souris et des hommes je n’en vois pas beaucoup…

Pourtant, il y a quelques temps, j’ai fait la rencontre qui a fait basculer mon coeur. Il était beau, viril avec la cicatrice qui lui donnait un air de pirate des temps moderne, il sentait bon le Fahrenheit 451, je crois. Malheureusement, il n’a pas voulu de moi. Il a fait une allusion à un poème ou je ne sais quoi en disant de nos étoiles contraires expliquaient que le destin ne voulait pas que notre histoire puisse avoir lieu.

Mais il n’a pas bien compris qu’on était fait pour être ensemble. Pour toujours. Alors, ils peuvent toujours le chercher… Personne ne viendra ici avec leurs craintes ridicules sur ma maison qu’ils croient hantée. Personne ne le trouvera. Et maintenant il est à moi pour toujours et personne ne me le reprendra! »

 

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Des titres et un texte! Rendez-vous d’octobre

 

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Voici ma liste de titres des livres chroniqués en septembre sur mon blog:

Une faiblesse de Carlotta Delmont

Zone de non-droit

Tout s’est bien passé

Mapuche

Argentina Argentina

Le vieux qui ne  voulait pas fêter son anniversaire

Mort sur le Nil

Automne

Voyage aux îles de la Désolation

Les heures souterraines

Les petits ruisseaux

Le chuchoteur

L’énigme du retour

 

Et voici mon texte  :

« Après avoir lu « Rester sur place est une faiblesse » de Carlotta Delmont, j’ai décidé de tout quitter pour faire un tour du monde. Et tout s’est bien passé.

J’ai vu les petits ruisseaux et les mers immenses, les plaines et les montagnes.

Au printemps, j’étais en Amérique du Sud et j’ai aimé une Mapuche, belle et sauvage, qui criait, rageuse, « Argentina, Argentina, país de mierda! » à cause du passé de son peuple.

J’ai traversé une zone de non-droit et j’en suis ressorti indemne.

L’été, je suis allé en Egypte et j’y ai croisé le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et qui attendait sa mort sur le Nil.

A l’automne, j’ai poursuivi le voyage aux îles de la Désolation.

Et maintenant, je connais les heures souterraines où je ne sais plus d’où je viens et où je vais. Et je sens le vent de l’incertitude qui me parle –le chuchoteur– qui me dit que je ne pourrai arrêter d’avancer que le jour où j’aurai percé l’énigme du retour.

Alors je continue le voyage. »

 

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Des titres et un texte! Rendez-vous de l’été

 

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Voici ma liste de titres des livres chroniqués en juillet et août sur mon blog:

A moi seul bien des personnages

Dans les bois éternels

La vérité sur l’affaire Harry Quebert

Karoo

Les apparences

Momo et les instruments de musique

Home

Hygiène de l’assassin

Crimes et jeans slim

Sweet sixteen

L’écho des morts

L’homme à la lèvre tordue

Nid de guêpes

Debout les morts

Cinq heures vingt-cinq

Le dîner

Au bonheur des dames

Le chœur des femmes

 

Et voici mon texte  :

« Harry Quebert était un impresario de groupes de rock très influent depuis les années 80. Il était un peu le père de pas mal de jeunes artistes. Il était facilement reconnaissable à son physique atypique dans le monde glamour de la musique. Et pourtant, il faut croire que les apparences n’étaient pas tout car l’homme à la lèvre tordue avait toujours eu beaucoup de succès auprès des femmes. Sans doute parce qu’il pensait avant tout au bonheur des dames et elles ne tarissaient pas d’éloges sur son compte si l’on en croit le chœur de femmes qui avaient traversé sa vie.

Avec sa boite de production « Home« , il avait participé au succès d’artistes aussi variés que Karoo, le beau ténébreux à l’accent charmeur et dans un autre genre, « Debout les morts« , un groupe de heavy metal et « L’écho des morts« , leurs rivaux, savamment mis en place par Quebert lui-même pour gagner sur tous les fronts! Il y avait aussi « Sweet Sixteen« , la lolita pop pour ados ou le groupe de world music « Marrakech Express » dans lequel Momo et les instruments de musique arabes mêlés d’électro faisaient danser les jeunes bien comme il faut des quartiers branchés.

Il avait coutume de dire : « J’ai créé à moi seul bien des personnages. Je ne m’arrête jamais de travailler, je pense boulot de cinq heures vingt-cinq du matin, l’heure à laquelle je me lève jusqu’au moment où le dîner est servi! Le monde de la musique est souvent un nid de guêpes mais je compte bien laisser ma marque dans les bois éternels des icones du rock! »

Mais voilà, Harry Quebert est mort… Mort assassiné de façon mystérieuse et l’hygiène de l’assassin qui l’a tué était telle qu’on n’a toujours pas trouvé de pistes car les recherches sur l’ADN n’ont rien donné.

Malheureusement, ce grand homme de la musique fait maintenant surtout la une des feuilles de choux de faits-divers… Dans les journaux « people », il est coincés entre les pages « crimes » et « jeans slim » et ses fans se demandent vraiment si on connaitra un jour la vérité sur l’affaire Harry Quebert. »

 

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Des titres et un texte! Rendez-vous du mois de juillet

 

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Voici ma liste de titres :

Human remains

La lettre qui changea le destin d’Harold Fry arriva le mardi

La pluie avant qu’elle ne tombe

Boys don’t cry

Les contes de Beedle le barde

La souris bleue

Cinquante nuances de Grey

La mort dans les nuages

Waterloo Necropolis

Friend or foe

Ma soeur vit sur la cheminée 

Avant d’aller dormir 

 

Et voici mon texte  :

« La lettre qui changea le destin d’Harold Fry arriva le mardi. Elle était écrite en anglais, comme les autres… La première ne contenait que deux mots « friend or foe? »… Ami ou ennemi? Il ne savait pas quoi répondre car il ne voyait pas qui avait pu lui écrire. La deuxième était un peu plus morbide car elle suggérait qu’il prenne le Waterloo Necropolis, un train direct pour le cimetière. Il croyait encore à une mauvaise blague… La suivante lui fit vraiment froid dans le dos… Quelques mots seulement mais qui en disaient beaucoup : « Soon you will be nothing more than human remains » (bientôt vous ne serez rien d’autres que des restes humains). Harry avait beau se souvenir que son père lui répétait sans cesse : « Boys don’t cry! », il ne pu réprimer un sanglot angoissé…

La lettre qui le décida à agir, ce fameux mardi, était la plus explicite. Presque poétique, toujours en anglais, elle disait : « La pluie avant qu’elle ne tombe n’est qu’un nuage et la mort dans les nuages t’attend. » Ce jour là, il su que sa vie était en danger. Il appela donc Mr Grey, un détective privé. Une fois chez ce dernier, il fut étonné de la décoration du lieu et du personnage qui l’accueillait. On était loin de la série « Deux flics à Miami », ici tout était gris : les murs, les meubles, les dossiers, les vêtements et même les cheveux de Mr Grey! « Cinquante nuances de Grey! » ne pu s’empêcher de penser Harry.

Mr Grey l’écouta attentivement, il le prit au sérieux et lui posa de nombreuses questions. Harry raconta tout, toute sa vie, le futile et l’intime… Il alla même jusqu’à se confier sur sa relation particulière avec sa sœur. « Ma sœur vit sur la cheminée » avait-il dit avant d’expliquer qu’il parlait de la photo de sa petite sœur morte beaucoup trop tôt. Il lui raconta que touts les soirs avant d’aller dormir, il posait la souris bleue de Jenny à côté du cadre et qu’il lui lisait les contes de Beedle le barde qu’elle avait tant aimé de son vivant.

Au fond, il savait que s’il voulait que Mr Grey trouve celui qui le menaçait ce n’était pas tant parce qu’il ne voulait pas mourir que parce qu’il ne voulait pas laisser sa sœur sans personne pour se souvenir d’elle. Alors il n’allait certainement pas se laisser abattre par ce mystérieux correspondant, dans tous les sens du terme! »

 

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Des titres et un texte! Rendez-vous du mois de juin

 

Voici le rendez-vous mensuel : il s’agit écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

Ce mois-ci, en l’honneur du mois anglais, je me suis donner une contrainte en plus : situer mon récit en Angleterre!  A noter : tous les noms de lieux cités dans ce texte existent bel et bien (même si je n’y suis pas forcément  allée!)

Voici ma liste de titres :

Premier chagrin

Le bébé tombé du train

Le philosophe qui n’était pas sage

Certaines n’avaient jamais vu la mer

Je vais passer pour un vieux con

14

Meurtre dans un jardin indien

Tout autour des Halles quand finissait la nuit

Le fantôme de Sarah Fisher

Elisa

Les pendules

Médor le maxichien

 

 

Et voici mon texte  :

« Elisa était impatiente d’arriver à Londres. C’était un voyage organisé par ses amies pour lui faire oublier son premier chagrin d’amour. Elle était tombée amoureuse de son prof de philo… C’était l’histoire classique de la petite étudiante qui tombe sous le charme de l’homme mûr jusqu’à ce qu’elle réalise que le philosophe qui n’était pas sage sortait aussi avec d’autres étudiantes toutes aussi naïves… Elle s’était sentie comme le bébé tombé du train : elle n’avait rien vu venir et elle se trouvait complètement vulnérable…

Heureusement, ses copines étaient là! Elle appelait le fameux prof « Le vieux beau » ou « le Chien » (ou même « Médor le maxichien« ) pour qu’Elisa ne pense plus à lui en bien! Et surtout elles avaient réservé le ferry et le bed and breakfast à Londres. Certaines n’avaient jamais vu la mer et d’autres savaient déjà qu’elles seraient certainement malades pendant la traversée mais elles voulaient qu’Elisa soit à nouveau joyeuse. Ses parents aussi étaient contents de la voir sourire en prévision de ce voyage même si son père avait un peu de mal à laisser partir sa fille. « Je vais passer pour un vieux con, lui avait-il dit au moment du départ, mais fais très attention à toi dans ce pays où on parle pas français et on roule même pas du bon côté de la route! »

Arrivée devant le 141 Drury Lane*, la maison victorienne où elles allaient loger pour le weekend, elles étaient surexcitées! Elles avaient choisi cette adresse car elle était à deux pas de Covent Garden*. Elles avaient commencé par manger un fish and chips au « Rock and Sole Plaice »* puis bu des pintes et des gins tonics au « Lamb and Flag »* avant de se lancer dans un shopping effréné dans les petites boutiques et sur les stands du marché couvert de Covent Garden. Le soir, elles avaient réussi à avoir des places à prix réduits pour « Le fantôme de Sarah Fisher » qui passait au Royal Opera House*.

Elles ont fini la soirée en marchant dans les rues de Londres, bras dessus bras dessous, se racontant des histoires drôles ou tristes, des faits divers locaux ou exotiques, comme celui du meurtre dans un jardin indien… Elles évoquaient d’ailleurs l’envie d’aller en Inde…ou en Australie…en tout cas, elles se sentaient libres et insouciantes. Elisa se sentait tellement chanceuse d’être si bien entourée… Et quand tout autour des Halles finissait la nuit, alors qu’elles approchaient de leur bed and breakfast, dans la nuit si étrangement calme, elles entendaient sonner les pendules des maisons environnantes, accompagnées au loin par le son de Big Ben.

Elisa avait l’impression que cette nuit lui annonçait une nouvelle vie. elle pensait au fond d’elle : « Keep calm and carry on! Les anglais avaient bien raison! » « 

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Des titres et un texte « spécial Eric Simard »

 

Voici une variante du jeu mensuel « Des titres et des textes ». Al’occasion de la venue d’Eric Simard, auteur jeunesse, dans mon collège, j’ai essayé d’écrire un texte en intégrant les titres de ses romans présents au CDI. Pour la petite histoire, j’en ai lu 13 / 17 😉

 

 Voici les titres : 

Les aigles de pluie

L’arche des derniers jours

Les chimères de la mort

Cinq heures pour le sauver

Écoute la terre te parle

L’enfaon

Je suis un homme Martin Luther King

Les larmes d’Ithaques

Lettre au président du monde

La malédiction des petites racailles

Marie Antoinette à fleur de peau

On a volé mon vélo

Robot mais pas trop

Rosa Parks la femme noire qui refusa de se soumettre

Sohane l’insoumise

Les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre

Le souffle de la pierre d’Irlande

   

« Des tensions se faisaient sentir entre nos deux mondes. Depuis qu’Ithaques, le frère d’Elicta, était revenu chez lui en pleurant, et en expliquant entre deux sanglots : « On a volé mon vélo », on savait que la malédiction des petites racailles était à nouveau à l’ordre du jour….Même les enfants ne seraient pas épargnés…

Cette malédiction ancestrale avait été oubliée pendant quelques années mais les larmes d’Ithaques avaient tout réveillé…

Et pourtant, il y a des années, nos pères avaient décidés qu’ils allaient écouter les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre. Nos mères, Marie Antoinette à fleur de peau, Sohane, l’insoumise, et Rosa Parks, la femme noire qui refusait de se soumettre, avaient écrit une lettre au président du monde, Martin Luther King, pour qu’il arrête les combats. Elles lui avaient dit : « Écoute, la terre te parle! Le monde change, il faut changer avec lui et tu n’as plus que cinq heures pour le sauver! Jusqu’ici tu as agis comme un robot mais pas trop tard pour changer! Rappelle tes soldats! Retiens les chimères de la mort! Arrête les aigles de pluies acides qui bombardent les villes ennemies! »

Le président King fut saisi par ces mots. Il ne voulait pas être responsable de la destruction de la planète. Il ne voulait pas être le bâtisseur de l’arche des derniers jours du monde… Il s’écria : « Je suis un homme! Martin Luther King sera connu comme un homme juste et bon! »

Malheureusement, aujourd’hui, l’enfaon, le symbole de notre monde uni entre les hommes et les animaux, avec des peuples unis et harmonieux, était en train de se fissurer à nouveau…

Aujourd’hui, nous espérons seulement que le souffle le la pierre d’Irlande, si puissant et apaisant saura faire cesser ces débuts d’émeutes pour que nous restions en paix. »

 

EDIT : Voici le texte de Véronique!

JE SUIS UN HOMME MARTIN LUTHER KING, voilà comme je me définissais, je voulais la liberté pour nous , Peuple d’Irlande, tout comme lui j’espérais que le monde se lèverait et viendrait à notre secours de peuple asservi par une puissance .

J’avais beau être du pays où LE SOUFFLE DE LA PIERRE D’IRLANDE , qui véhiculait l’odeur de la guerre, je considérais devoir être traité en soldat même si mon action n’était pas militaire. Souvent, on se réunissait chez Connla , pour boire une pinte et on entonnait un hymne de mon invention qui ressemblait à quelque chose prêt à ça , sur la musique française du champs de partisans :

« Enfant entends-tu le souffle de la terre d’Irlande,

Enfant entends-tu LES AIGLES DE PLUIE sur la lande ,

Soldat pense donc à Ryan ce grand et brave guerrier

Soldat tu auras seulement CINQ HEURES POUR LE SAUVER

Soldat écoute donc LA TERRE de tes ancêtres qui TE PARLE

Soldat entends-tu soldat Louis qui chante ton pays et te parle,

A vous LES SOLDATS QUI NE VOULAIENT PLUS FAIRE LA GUERRE,

A vous fiers soldats qui vous êtes battus pour cette terre ,

Demain debout sera notre grande armée sur la lande

Demain humera la Nation le parfum de la terre d’Irlande »

En plus de ce chant patriotique, j’aurais voulu écrire une LETTRE AU PRESIDENT DU MONDE , à Hubert Beuve-Mer, pour que le monde entier sache ce qui je passais ici. Les disparitions. Les meurtres. Les arrestations. Mais, oui, mais oui, au fameux créateur de ce journal lu par les plus grands, mais comment pouvais-je faire sortir un courrier du territoire. Comment informer le monde extérieur ? Je voulais que la vérité soit connue au moins jusqu’en Amérique, pays de Martin Luther King, ou bien jusqu’en France, terre des droits de l’homme.

Comment aurais-je pu expliquer autrement que par mes pamphlets que j’appartenais à l’IRA de façon passive ? Que je ne voulais pas tuer, même un anglais ? Que ma lutte à moi, c’était par l’écriture, par les mots que je la voyais ? Que je ne m’étais pas engagé pour n’être qu’un robot tueur aux mains d’activistes ! Moi je voulais me battre pour la liberté, pour leur liberté, pour ma liberté , de façon intellectuelle. Parfois, je savais bien que j’étais manipulé mais souvent je me disais «  ROBOT oui MAIS PAS TROP « , tout de même  pensaient-ils que j’étais dupe ??

L’idée me vint d’utiliser le réseau ITHAQUES dont ROSA PARKS était la tête, si j’arrivais à les contacter car prudents comme ils étaient, rentrer en contact était plus que difficile . Rosa , c’était une beauté de 40 printemps , le charme à l’état pur . Pour moi, Rosa PARKS était la femme noire qui refusa de se soumettre.. Certains bruits qui couraient sur son compte. En réalité , elle se serait appeler Sohane et on pensait tous que son nom de code aurait dû être SOHANE L’INSOUME .

Un jour, un soldat anglais qui la harcelait par des avances lourdes et assidues, avait voulu la faire s’agenouiller devant lui, pour l’humilier, pour lui rappeler qu’ici ce n’était pas les irlandais qui avaient le contrôle de ce quartier. Eh bien, elle avait préféré se faire tabasser plutôt que de plier .

Rosa s’habillait toujours de noir de puis la mort de son mari, et ne s’offrait pour seule fantaisie de porter un collier. Son collier, elle l’avait hérité de sa grand-mère. Il avait été confectionné avec des célèbres perles, LES LARMES D’ITHAQUES.

Rosa, cette femme si secrète, aimait dès qu’elle le pouvait lire, c’était une autodidacte. Depuis longtemps, elle courait dès qu’elle le pouvait à la bibliothèque de la ville , y empruntait tout ce existait. « On peut tout nous faire subir mais nous garderons la liberté de penser » se plaisait-elle à dire.

Son dernière livre lu avait été « le parfum » ,un ouvrage de poèmes portant sur l’histoire des tenues vestimentaires françaises au temps de Louis XVI . Je crois que le début c’était «  Parfum d’automne, humé par la couronne, que porte MARIE-ANTOINETTE A FLEUR DE PEAU, pour plaire à… «, la suite j’ai oublié, je vous l’avoue.

Pour s’y rendre Rosa empruntait toujours le vélo de son père. Elle avait pris pour habitude de le laisser au pied de la porte cochère. Mais un jour en sortant , elle fut vraiment contrariée , il avait disparu, volé. Comment pourrait-elle expliquer à son père, qu’elle , cette femme hors du commun, à la tête d’un réseau de militants irlandais, qu’elle venait de se faire voler son vélo ? Tout ça pour lire L’ARCHE DES DERNIERS JOURS, un roman futuriste sur fond de conflit nucléaire.

Elle avait contacté et mis toute sa troupe sur les recherches « ON A VOLE MON VELO, ON A VOLE MON VELO «  tiens un anagramme avait-elle ajouté « VOLE, VELO » , cette pensée la fît sourire un bref instant .. Allez ma petite racaille , que la MALEDICTION DES PETITES RACAILLES irlandaises s’abattent sur mon voleur de vélo . Allez cours vite Léon, cours vite LENFAON, avec tes jambes de gazelle, fais nous des étincelles ! Mais retrouvez moi mon vélo, nom d’une souris verte !!

J’avais pris rendez-vous avec Rosa. Pour nous contacter, nous avions mis en place un code. Elle devait s’asseoir près de la fenêtre à gauche de la porte et ne pas ouvrir son journal. Si elle s’asseyait à droite de la porte, je devais immédiatement partir. Si le journal était déployé, je devais partir. Elle resterait 30 mn pas plus.

Je bus donc ma bière bien tranquillement et m’apprêtait à quitter le pub tout en lui glissant ma lettre quand elle replia son journal vite fait. Elle partit plus vite que prévu…. Il y avait danger , c’était certain. Qu’avait-elle aperçu dans la rue ? Je quittais donc le pub en prenant soin de partir dans l’autre sens et espérant que nous pourrions reprendre contact …

Des titres et un texte! Rendez-vous du mois de mai

 

Voici le rendez-vous mensuel : il s’agit écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

Voici ma liste de titres :

Tapage nocturne

La flèche bleue

Le bonheur commence maintenant

Daytripper

Ma tata Thérèse

Des lauriers pour Momo

Impardonnables

Coeur de vampire

Boule à zéro

L’écume des jours

Le Nao de Brown

Mr Brown 

 

Et voici mon texte  :

« Ma tata Thérèse avait décrété une jour : « Le bonheur commence maintenant! » Et elle était bien décidée à profiter de chaque jour qui passait.

Elle s’était fait une liste de choses à faire. Elle me disait : « Tu sais, Momo, nous serions impardonnables de ne pas essayer de cocher tout ce qu’il y a sur cette liste! » Elle avait écrit des choses comme « Trouver l’amour véritable », « Voyager en terre étrangère » et « Danser jusqu’au bout de la nuit »…

Il y a une bonne raison pour que je me souvienne de ces trois notes là… Sans vouloir tresser des lauriers pour Momo (ce qui ne serait pas très modeste de ma part), je sais que je l’ai bien aidée à réaliser ces rêves-là!

C’est grâce à moi qu’elle a rencontré Mr Brown, notre voisin à la boule à zéro. Je promenais son chien -un chien japonais très bizarre, qui s’appelait Nao… Quand un jour le Nao de Brown s’est échappé dans le jardin de ma tante et que son maître est venu le chercher, c’est là qu’ils ont eu un coup de foudre…

Ensuite, pour me faire plaisir, Tata Thérèse a proposé de m’emmener à Jersey pour visiter l’île d’où venait Mr Brown. Ce n’était qu’une excursion de la journée mais Tata était ravie car elle n’était encore jamais sortie de France. Munis de nos billets « daytripper » -aller retour à la journée- nous avons embarqué à bord de la Flèche Bleue et nous avons passé une merveilleuse journée.

Mais le soir venu, le vent s’est levé et l’écume des jours de tempête a empêché le bateau de quitter le port. Alors, tous les trois, contraints de passer la nuit sur l’île, nous avons fini par aller écouter le tapage nocturne de la boite de nuit local, le cœur de vampire (le « Vampire’s heart ») à danser jusqu’au petit matin comme si nous avions 20 ans -même si j’en avait dix de moins et eux, quelques dizaines de plus! »

Vous trouverez tous mes textes dans la rubrique « Des titres et des textes »

Vive les bêtises a joué sur son blog avec ses titres en 2011: en novembre , en décembre, en 2012 : en février , en mars, en avril, en mai , en juillet, en août, en  septembre, en octobre,  en novembre, en décembre , en 2013 : en janvier, en mai

Véronique a joué dans les commentaires avec mes titres en 2012 : en  janvier, en février, en mars, en avril, en mai, en juin, en juillet, en août, en septembre, en octobre, en novembre, en décembre, en 2013 : en janvier, en février, en mars, en avril, en mai

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Emmanuelle a joué sur son blog avec ses titres en 2013 : en avril, en mai

Des titres et un texte! Rendez-vous du mois d’avril

 

Voici le rendez-vous mensuel : il s’agit écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

Voici ma liste de titres :

Parole de chien

Les chiens de la presqu’île

Rosa Candida

Où j’ai laissé mon âme

Joe millionnaire

Rue des voleurs

La ballade de Lila K

Une princesse au palais

Quand souffle le vent du Nord

La meilleure nuit de tous les temps

La demoiselle sans visage

Le canapé rouge

L’heure zéro

 

 

Et voici mon texte  :

« Je m’appelle Joe Lockwood, on m’appelle aussi « Joe Le tombeur », à cause de mon succès auprès des femmes. Les médias m’appellent aussi « Joe millionnaire » à cause du succès que je remporte dans tous les domaines depuis 20 ans, mais en réalité, je ne suis que Joël Leclerc… Enfin, je l’étais…

J’ai été interviewé des milliards de fois, je suis même constamment invité sur le canapé rouge de Michel Drucker… Je suis riche et célèbre parce que je chante de la soupe comme mes tubes « Rosa Candida mon amour » ou « La ballade de Lila K » et j’ai aussi tourné dans quelques bluettes comme « Les chiens de la presqu’île » et « Une princesse au palais« … Je ne suis vraiment pas fier de moi et je me demande de plus en plus souvent où j’ai lassé mon âme

Et pourtant, j’ai « tout pour être heureux » : de l’argent, la célébrité, des fans… Mais je voudrais revenir à l’heure zéro, celle où je vivais dans mon studio rue des voleurs, à courir le cachet… Parole de chien! Je vous jure que je suis prêt à revenir en arrière! Tous les mannequins et toutes les starlettes qui me courent après pour mon portefeuille ou mon carnet d’adresses, je suis prêt à les remplacer par une seule femme… La demoiselle sans visage, celle que les journaux à scandale ne connaissent pas, celle avec qui j’ai passé la meilleure nuit de tous les temps parce qu’elle ne savait pas qui j’étais…

J’attends que les gens se lassent de moi, j’attends que le vent tourne… Une vielle femme m’a dit un jour « Quand souffle le vent du Nord, il balaye les faux semblants et la vraie vie reprend ses droits »… Et je n’attends plus que ça : le vent du nord qui va me rendre ma vie d’avant. »

 

Vous trouverez tous mes textes dans la rubrique « Des titres et des textes »

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Des titres et un texte! Rendez-vous du mois de mars

 

Voici le rendez-vous mensuel : il s’agit écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

Voici ma liste de titres :

Eldorado

Azami le coeur en deux

Les secrets d’une voleuse

Détective sur cour

Elle ne pleure pas elle chante

Chute de vélo

Le fils de Picasso

L’impitoyable questionneur

Miséricorde

Les mauvaises lectures

Essex County

Les pilules bleues

La maison d’à côté

Encore heureux qu’il ait fait beau

Casting mortel

La fille verte

Dernière nuit à Twisted River

 

 

Et voici mon texte  :

« Je n’avais pas jamais été fan de fêtes déguisées du style Halloween mais encore moins depuis ma dernière nuit à Twisted River où j’ai eu l’impression de perdre complètement le contrôle sur moi-même… J’y repense toujours avec un frisson.

Mon pote Jim avait organisé une grosse soirée qu’il avait appelé « Casting mortel » pour laquelle il fallait faire peur. Je l’avais tout de suite reconnu avec son déguisement de super héros, « l’impitoyable je ne sais quoi »… (Les filles se fichaient de lui en l’appelant « l’impitoyable questionneur » parce que sa technique de drague consistait à les harceler de questions). Il y avait aussi Emma, ma copine, qui était couverte d’algues (ou un truc qui y ressemblait) et les autres parlaient d’elle comme « la fille verte« … C’était assez répugnant!

L’Essex County était plutôt tranquille comme coin pour faire des fêtes et on pouvait boire sans se faire remarquer et même prendre quelques pilules bleues sans trop de soucis… Mais on a dû abuser des mélanges. On a fini par fixer les quatre murs de la pièce qui semblaient tanguer… Tommy, qui regardait la bibliothèque comme un fou, s’est mis en rage et a commencé à virer tous les bouquins en hurlant « Chassez les mauvaises lectures! ». Jake, tournait en rond en psalmodiant : « Je suis le fils de Picasso… ». Jenny s’est mise à pleurer et Lauren lui tapotait le dos en regardant dans le vide et en rigolant comme une demeurée : « Elle pleure pas, elle chante. » Et moi j’étais là avec cette drôle d’impression de flotter au plafond en les regardant tous…

Et puis, on ne sait pas trop pourquoi mais d’un seul coup, la maison d’à côté nous a semblé être un Eldorado qu’il fallait explorer immédiatement. Alors, on y est allé… Je ne sais pas trop comment on a réussi à sortir de la maison de Jim tellement on tournait pas rond… Azami connaissait les secrets d’une voleuse qu’elle avait rencontrée quand elle était gamine alors elle savait comment entrer dans une maison…

Mais on n’a pas vraiment pu tester ses connaissances. Son déguisement était effrayant et c’était Azami, le coeur en deux, sanguinolente qui marchait devant nous alors quand un vieux du coin l’a vue, il a juste eu le temps de crier « Miséricorde! » avant de faire une chute de vélo spectaculaire dans le chemin. Encore heureux qu’il ait fait beau, parce qu’avec un peu de boue, il aurait fini au fond du ravin!

Bon, l’aventure s’est arrêtée là parce qu’un voisine qui jouait au détective sur cour a donné l’alerte et les flics ont débarqué… Tant mieux sans doute… On a mis deux jours en s’en remettre. En tout cas, je peux vous dire que je ne veux plus entendre parler de fêtes déguisées et que je me méfie des mélanges maintenant… Plus jamais ça! » 

 

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