Résumé de l’éditeur : « « Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l’Arctique depuis un millier d’années. Jusqu’à très récemment, ils n’avaient d’autres ressources à leur survie que les animaux qu’ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d’animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L’eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu’accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. » (note liminaire du roman). Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur. Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo. «
*
L’histoire est celle d’une jeune fille Inuit qui se retrouve tout d’abord seule sur la banquise et qui va survivre avec ses connaissances de chasse. Puis elle va se mêler à des groupes d’autres nomades et avoir un enfant. Ce récit est l’occasion de montrer la vie et les traditions des Inuits qui est assez fascinant. C’est entrecoupé de poèmes / chants.
Cela faisait longtemps que je voulais lire ce roman que j’avais repéré sur les blogs alors j’étais ravie de le trouver au CDI du collège (dans une version scolaire mais avec le texte intégral). Le sujet des nations autochtones m’intéresse en général mais je dois avouer que je n’ai pas été sous le charme de cette histoire. Ou plus exactement, je devrais dire que j’ai aimé la première moitié et que la deuxième moitié m’a parue longue et répétitive et que j’ai fini par la lire un peu en diagonale. Et pourtant, ce n’était pas un roman long. Peut-être qu’une nouvelle aurait suffit?
Je n’ai pas non plus été emballée par les chants qui entrecoupent le récit et j’ai aussi été gênée par le côté intemporel du roman car je ne savais pas situer à quelle époque cela se passait. c’est sans doute l’effet recherché mais j’aurais préféré que ce soit plus clair pour situer si c’était la vie actuelle ou la vie du début du siècle.
Repéré chez Philisine Cave
J’ai été gênée par l’omniprésence des chants également, car je les trouvais peu agréables à lire, mais sinon le récit m’a beaucoup plu.
J’aimeJ’aime
Moi je me suis vraiment lassée et je ne lisais même plus les chants …
J’aimeAimé par 1 personne
Oh zut il est dans ma PAL urgent…..oh zut…pour le mois de decembre…bref….a voir alors
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai également trouvé que les chants étaient un peu trop présents. Je les ai lus, mais assez rapidement. Ce qui m’a le plus gêné je crois, c’est cette « distance », le fait de ne pas être touchée par les personnages… J’ai trouvé ça « froid ».
J’aimeJ’aime