Trois étoiles et un meurtre (Blowback) : Peter May

Pour commencer, ce roman fait partie d’une série de romans de Peter May, appelée la série « Assassins sans visages ». C’est le 5eme tome de la série et je découvre en écrivant ce billet que ce roman publié en 2011 en Angleterre et que j’ai lu en anglais, vient de sortir en français en octobre 2019… Pour une fois que je lis un livre qui vient de sortir, je ne fais même pas exprès 😉 Le personnage récurrent de cette série est Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise qui vit maintenant à Cahors en France et qui enquête sur des meurtres non résolus. Le fait qu’il y ait 5 tomes avant ne m’a pas gêné car les points qui concernent un suivi des personnages sont expliqués de façon assez claire et subtile donc ce n’est pas forcément grave de les lire dans le désordre, à part peut-être qu’on sait des choses dans ce tome-ci qui gâcheront peut-être un certain suspense dans les premiers tomes…. Mais bon, je ne savais pas que c’était un 5e tome car c’est ma mère qui me l’a prêté.

Enzo MacLeod revient sur un « cold case » datant de sept ans auparavant quand Marc Fraysse le grand chef trois fois étoilé au guide Michelin est retrouvé près de son restaurant avec une balle dans le crâne. Son meurtrier n’a jamais été retrouvé et Enzo MacLeod a été invité par le frère et associé de la victime et la veuve du chef pour enquêter aux côtés de la gendarmerie, représentée par une jolie et jeune gendarme avec qui l’Écossais va collaborer de très près.

Il va creuser des rumeurs découvertes par sa fille Sophie qui a été embauchée incognito dans les cuisines comme stagiaire et dérouler des fils qui n’avaient pas été mis à jour lors de la première enquête : les relations familiales et les secrets de Marc Fraysse vont apporter un éclairage différent à cette enquête.

J’ai bien aimé ce roman, qui commence sans doute un peu doucement mais qui prend assez vite un bon rythme. Les histoires personnelles de MacLeod sont aussi importantes et c’est un roman policier assez classique mais plutôt agréable. Ce qui le fait un peu sortir du lot c’est le côté « haute cuisine » alors si vous voulez lire un roman qui se passe dans un trois étoiles, cela vaut le coup.

par ma maman

Pour le  chez Cryssilda (L’auteur est écossais)

Décembre Nordique 2019

Au mois de décembre, sur le blog, à part pour une ou deux lectures, je vais suivre le rendez-vous de  chez Cryssilda qui nous fait voyager dans les pays Nordiques!

Voici mon programme  :

Le 4 décembre : « La vierge froide et autres racontars » de Hervé Tanquerelle, Gwen de Bonneval et Jørn Riel (BD) pour le Danemark.

Le 6 décembre : « La terre des mensonges » (Lu par Ludmila Ruoso) T1 (audio) et « La ferme des Neshov » (T2 ) de Anne B. Ragde pour la Norvège

Le 10 décembre : « Une histoire des abeilles » de Maja Lunde (lu par Caroline Tillette, Vincent Ropion, François Hatt) (audio) pour la Norvège.

Le 14 décembre : « Entre Dieu et moi, c’est fini » de Katarina Mazetti (Jeunesse) pour la Suède.

Le 16 décembre : « Indésirable » de Yrsa Sigurdadóttir pour l’Islande.

Le 20 décembre : « Selfies » de Jussi Adler-Olsen (Lu par Julien Chatelet) (audio) pour le Danemark.

Le 22 décembre : « Le Dompteur de lions » de Camilla Läckberg (lu par Jean-Christophe Lebert) (audio) pour la Suède. (Si j’ai le temps)

Le 23 décembre : de la musique avec le groupe « The Hives » pour la Suède.

J’essaierai aussi de faire une recette nordique pour le 8 décembre! Gâteau suédois aux pommes, à l’amande et à la cardamome

Et vous? Vous lirez Nordique en décembre?

Le dernier des étés : Alfonso Casas

Dani est photographe et pour un projet d’expo, il va retourner sur les traces de son passé pour reprendre en photos les lieux qu’il a pris en photo quand, enfant il a commencé à s’intéresser à la photo. Il est sur le point de se marier et la personne qu’il va épouser lui rappelle qu’il ne doit pas rater le jour du mariage qui s’approche à grand pas. Mais pour l’instant, ce qui compte l e plus pour Dani c’est ce retour en arrière de 20 ans dans la station balnéaire où il a connu son meilleur ami qu’il a entre temps perdu de vue.

C’est une histoire très douce, très touchante sur le passé, sur les amitiés que l’on perd en court de route mais aussi sans doute sur des rendez-vous manqués car on ne peut pas s’empêcher de se dire que cette amitié d’enfance aurait pu mener à autre chose.

Les couleurs sont très douces et chaleureuses et il ya des pages qui jouent avec la transparence : une page du passé superposée à une page du présent.

avec Lasardine : allons voir son avis!

L’orangeraie : Larry Tremblay

L’histoire se situe dans un lieu indéterminé mais on devine le Moyen ou Proche Orient, Pakistan ou Afghanistan par exemple, à une époque indéterminée mais qui rappelle les périodes de combats des années récentes et pourtant il y a aussi un côté « conte », « parabole » dans la première partie de ce court roman.

Aziz et Amed sont des jumeaux de 9 ans qui vivent avec leurs parents et grands-parents, tranquillement au coeur de l’orangeraie de la famille. Mais tout bascule dans leur vie quand une bombe tue les grands-parents en détruisant leur maison. C’est alors que Soulayed, un homme influant de la région, vient, accompagné d’hommes armés, pour demander à Zahed de venger ses parents en choisissant un de ses garçons pour l’envoyer se sacrifier avec une ceinture explosive.

Ce choix terrible est approuvé avec honneur par le père mais pas par la mère qui va essayer de trouver une solution « moins terrible » pour obéir à son mari…

La deuxième partie du roman nous présente la suite des événements des années plus tard avec l’enfant devenu jeune adulte qui vit avec un secret et une culpabilité profonde… Il trouvera dans le théâtre le moyen de libérer la parole et éclairer les occidentaux qui l’entourent sur la réalité -sa réalité- de la guerre.

Ce roman est tout d’abord vraiment très bien écrit, avec de la poésie et des phrases ciselées. Et puis, le sujet est vraiment poignant… En tant que mère, on ne peut que se mettre à la place de la mère d’Aziz et Amed. Ce roman est l’occasion de parler du fanatisme et de la guerre par le regard d’enfants et c’est absolument superbe et fort.

Je ne peut que vous encourager à découvrir ce très beau roman.

chez Karine:) et  Yueyin

catégorie végétal

Une berceuse en chiffons -La vie tissée de Louise Bourgeois : Amy Novesky et Isabelle Arsenault

Résumé de l’éditeur « La Pastèque » : « Louise Bourgeois (1911–2010) est une artiste moderne de réputation internationale, connue pour ses sculptures faites de bois, d’acier, de pierre et de caoutchouc moulé. La plus célèbre, Maman, est une araignée de plus de dix mètres de hauteur.

Tout comme l’araignée qui tisse sa toile et la répare, la mère de Louise était tisserande et réparait des tapisseries. Pendant son enfance, Louise a fait son apprentissage auprès d’elle, avant de devenir elle-même artiste tapissière. Louise a travaillé le tissu tout au long de sa carrière, et cet album biographique est une illustration de l’expérience qui lui a inspiré ses œuvres les plus célèbres, celle de l’enfant tissant aux côtés d’une mère aimante et attentionnée. Par son récit poétique et superbement nuancé, le livre déploie sous nos yeux la relation entre la mère et la fille, et jette un jour lumineux sur le tissage des souvenirs en chacun de nous. »

*

J’ai emprunté cet album pour Québec en Novembre sur le nom de l’illustratrice que j’adore! En effet, je l’ai découverte avec « Louis parmi les spectres« , puis j’ai continué à la suivre avec « Jane, le renard et moi« , « L’oiseau de Colette » et enfin « Capitaine Rosalie« . Et je n’ai pas été déçue car les illustrations, tout en graphismes et en couleurs sont vraiment très belles : j’ai à nouveau été sous le charme!

Et puis, le texte est aussi très intéressant. C’est une biographie simplifiée de l’artiste Louise Bourgeois. Je la connaissais de nom et pour son araignée géante, intitulée « Maman » et qui était plutôt inquiétante mais en lisant cet album j’y ai vu une belle déclaration d’amour d’une fille pour sa mère tisserande, qui, comme une araignée était capable de tout réparer et créer avec ses fils.

Le rapport à la création, aux liens, au fil et aux textures et couleurs est très bien décrit dans ce très joli album poétique et factuel. Je vous le recommande, même si comme moi vous ne connaissez pas vraiment l’artiste car cet album est vraiment beau et instructif!

 

  chez Karine:) et  Yueyin

La Petite Poule D’eau : Gabrielle Roy (lu par Marie-Thérèse Fortin)

Résumé de l’éditeur : « Gabrielle Roy, à partir du souvenir d’un été passé dans une région sauvage du Manitoba, au nord de Winnipeg, un pays situé plus loin que le « fin fond du bout du monde », a imaginé le recommencement de toutes choses : de l’éducation, de la société, de la civilisation même. Ce pays de grande nature et d’eau chantante, elle l’a peuplé de personnages doux et simples, épris à la fois de solitude et de fraternité à l’égard de leurs semblables.

Ce roman, le deuxième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Montréal, en 1950, puis à Paris et à New York en 1951. »

*

Le texte est séparé en 3 parties, comme trois nouvelles suivies : Les vacances de Luzina, L’école de la Petite Poule d’Eau, Le capucin de Toutes-Aides.

La famille Tousignant vit sur une île éloignée au Manitoba. Il n’y d’ailleurs qu’eux, cette grande famille aux nombreux enfants (11 enfants en 14 ans de mariage si je me souviens bien). Dans la première partie, les « vacances de Luzina », (Luzina est la mère de la famille), on découvre à quel point ils sont isolés et à quel point c’est compliqué de quitter l’île : barque, voiture du postier jusqu’à la grande ville… Parfois l’impossibilité de rentrer directement… Et pourtant, Luzina ne peut pas reporter son voyage, car elle doit faire quelques achats pour les enfants mais surtout, elle ramène immanquablement un nouveau bébé (que les plus petits pensent qu’elle a acheté pendant son voyage 😉

Dans la deuxième partie, on suit d’abord toutes les démarches faites par Luzina et Hippolyte pour faire en sorte que La Petite Poule d’eau puisse avoir son école étant donné que la famille a assez d’enfants pour avoir une institutrice. Puis on suivra les aventures des différentes arrivées d’enseignants sur l’île et leur influence sur les enfants qui vont tous vouloir poursuivre leurs études et finalement quitter leur maison ce qui attriste leur mère même si elle a toujours voulu qu’ils puissent être éduqués, elle qui a toujours été ouverte sur le monde et curieuse des autres.

Enfin dans le dernier chapitre, on ne voit presque plus la famille Toussignant pour suivre le capucin, l’homme d’église de la région qui est à la fois très pieux et très ouvert, parlant de nombreuses langues, se mêlant avec tout le monde et avec gentillesse et bon sens, il arrive à faire le bien sans être sectaire. On finit en retrouvant La Petite Poule D’eau où il vient faire la messe annuelle.

J’ai bien aimé ce roman, qui nous plonge vraiment dans le Canada rurale dans cette famille de « Canadiens Français » au milieu d’un grand mélange de nationalités. Ces personnages sont vraiment attachants, les situations sont souvent cocasses et les conditions de vie vraiment extrêmes. On voit aussi qu’on arrive à un tournant dans la société avec l’évolution entre la vie menée par les parents et les vies que les enfants vont avoir.

J’ai souvent pensé à la BD « Magasin Général » en lisant ce livre.

J’ai beaucoup aimé la version audio découverte grâce à Radio Canada qui propose des livres audio téléchargeables gratuitement.

 avec Sylire  : Allons voir son avis (pour elle s’est une relecture alors je pense qu’elle a aimé 😉

  Chez Sylire

  chez Karine:) et  Yueyin

L’âge d’or -Volume 1 : Roxanne Moreil et Cyril Pedrosa

J’adore Cyril Pedrosa : j’ai eu des coups de coeur pour plusieurs de ses BD comme « Trois ombres« , « Portugal » et « Les equinoxes« . J’aime son trait et son traitement des couleurs. Je savais que je lirai cet album sans même savoir de quoi il parlait et je n’ai pas été déçue!

Cet album est tout d’abord sublime au niveau des couleurs et des dessins. J’aurais voulu prendre des photos de toutes les pages mais vous pourrez voir plusieurs planches ici par exemple.

J’ai tout aimé dans cette BD -sauf la dernière page où il est écrit « A suivre » et évidemment… la suite n’est pas encore disponible ! (mais heureusement, le tome 2 est prévu pour la fin 2020). D’un autre côté cela expliquait pourquoi je ne comprenais pas la fin : ce n’était pas réellement fini! 😉

L’histoire se situe dans une époque ancienne, sans doute médiévale. Tilda, la fille aînée du roi qui vient de mourir aurait dû reprendre le trône mais se trouve mise à l’écart au profit de son jeune frère suite à des manigances de certains chevaliers et de sa mère.

Avec l’aide de Tankred et Bertil, deux fidèles, Tilda fuit le château pour essayer de rallier d’autres chevaliers à sa cause et ils vont vivre des aventures qui vont lui faire découvrir une communauté de femmes qui vivent en harmonie, cachées du monde extérieur, mais aussi assister à la montée d’une révolte de la population contre les maîtres et les puissants.

La nature est très présente dans cet album, avec des dessins sublimes, il y a plein de recherches dans la manière de mettre les scènes en place comme des avancées des personnages qui cheminent sur la même page dans le même paysage.

La place des femmes -ou son absence de place- est au centre de la BD, en particulier avec le personnage de Tilda, une jeune femme forte et attachante.

L’histoire mêle subtilement des aspects historiques, des aventures, une quête, et des aspects fantastiques, magiques, tout cela prenant la forme du conte et de la légende, mais aussi ancré dans la réalité avec les luttes sociales.

C’est donc un album extrêmement riche!

J’ai vraiment hâte de lire la suite!

Vidéo passionnante sur les dessins par Cyril Pedrosa :

  chez Moka 

Repéré chez Noukette

Que faisions nous le lundi 11/11 à 11h11 et/ou à 23h11?

Le 11/11 nous avons été 17 à prendre 22 photos -au même moment ou presque- de ce que nous étions en train de faire.

J’ai envoyé les photos à Steff qui a fait les mosaïques  :

A 11h11 : 14 PHOTOS

  1. Personnellement, je passais vite fait dans mon jardin et je constatais qu’il y des nouvelles roses.
  2. Steff prenait soin de sa traditionnelle plante de noël.
  3. Céline était en train de se prendre un peu la tête pour remplir le dossier d’entretien du rdv carrière (qui avait lieu le lendemain matin!)
  4. Nath B passait une vraie matinée tranquille. Chacun vaque à ses occupations. Pour elle : lecture,ordi… le tout accompagné d’un bon thé.
  5. Aifelle s’est enfin mise à trier ses livres pour en donner. Elle est trop envahie.
  6. Argali visitait l’expo Bansky à Amsterdam.
  7. Nath Sci continuait de repeindre les murs d’une des chambres pour y mettre son bureau! Et pour y faire aussi une bibliothèque / salle de lecture… Elle aurait dû mettre une photo de son T-shirt (il est constellé de jolies tâches blanches !!)
  8. Marion remplissait sa feuille de temps de la semaine.
  9. Chantal s’accordait un petit moment de détente avec les cours d’aquarelle de @tribulationsdemarie.
  10. Didingc travaillait sur son ordi.
  11. Mare tea ne finissait de verser sa gelée de pommes dans les pots il n’y avait plus qu’à visser les couvercles.
  12. Sandrion était au téléphone avec son papa, dans sa chambre, et dès qu’elle a raccroché elle a pris la photo !
  13. Rachel préparait sa saison été…les valises hiver se remplissent (mais n’oublions pas que Rachel habite de l’autre côté du globe ;-))
  14. Wakanda profitait de son lit avant de se lever pour se rendre à une course « Le Jogging de la Paix » 12km.

A 23h11 : 8 PHOTOS

  1. Personnellement, j’étais en train de lire quelques pages de « La ferme des Neshov » de Anne B Ragde.
  2. Steff venait de graver un cd de méditation pour une copine.
  3. BibAudrey lisait quelques pages de « Quelqu’un sous les paupières » de Cristina Sanchez-Andrade.
  4. Didingc était en train de  bouquiner un roman jeunesse « Warcross » de Marie Lu, 5 minutes avant d’éteindre.
  5. Mélanie finissait l’organisation du swap américain… En finissant son cahier, elle maudissait tous les participants mais lorsqu’elle s’engage dans quelque chose elle essaye de le faire à fond et bien de préférence 😉 (Courage, Mélanie, tu vas t’en sortir 😉
  6. Nath B préparation du matériel pour animer l’atelier scrap du lendemain soir.
  7. Rachel finissait la vaisselle.
  8. Wakanda était en train de continuer sa lecture « Le vol du Frelon » de Ken Follett

Merci à tous les participants : les fidèles (les accros?) et les occasionnels (n’hésitez pas à en parler autour de vous, on peut même jouer sans blog ou sans réseau social!)

Le prochain rendez-vous sera le :

jeudi 12/12 à 00h12 (dans la nuit de dimanche à lundi) et/ou à 12h12!

La vérité sort de la bouche de Bastien

Bastien a 10 ans et 1 mois et la vérité sort toujours de sa bouche 😉

  • « Je voudrais bien écrire un roman et j’aimerais bien être édité un jour, mais je pourrais jamais attendre d’être adulte ! Tu pourrais demander à ton amie qui est auteure qu’elle me donne des conseils !« 

 

  • « Bastien, tu mets la table s’il te plaît !
    Oh non ! J’en ai marre de mettre la table !« 

 

  • « Tu ne devrais pas crier ou mettre des croix à tes élèves parce que moi, avec mes copains, on se plaint de la maîtresse derrière son dos quand elle fait ça, alors si tu veux pas que tes élèves t’aiment pas et disent du mal de toi…« 

 

  • « Oh non ! On mange un gratin de pommes de terre avec des courgettes ! C’est l’automne ! Normalement c’est fini les courgettes ! Déjà qu’en automne je vais être obligé de manger des citrouilles alors quoi? maintenant je vais être obligé de manger les deux ensemble ?!« 

 

  • « J’y croyais pas trop mais en fait le doliprane c’est un peu une potion magique !« 

 

Bastien a encore eu la grande chance de pouvoir fêter son 10e anniversaire avec ses 4 grands-parents :

Et je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous sa dernière rédaction à l’école dont le sujet était « Devine ce qu’il peut y avoir dans le sac de la maîtresse. » :

La petite patrie : Julie Rocheleau et Normand Grégoire

Résumé de l’éditeur « La Pastèque » : « Publié en 1972, La Petite Patrie de Claude Jasmin est un roman autobiographique qui a connu un vif succès. Chronique d’un quartier populaire de Montréal, il nous offre le regard d’un enfant de huit ans sur le monde qui l’entoure à l’aube des années 40 : la guerre, la religion, les jeux de ruelles, l’amour et la mort…

Julie Rocheleau et Normand Grégoire nous offre une adaption du populaire roman de Claude Jasmin, un livre qui nous rappelle notre enfance et l’insouciance qui s’y rattache. »

*

Cette bande dessinée raconte la vie dans un quartier populaire de Montréal où les enfants jouent à la guerre alors que les mères les appellent pour venir manger et que les pères discutent de la vraie guerre. Il y a donc principalement des histoires de la vie quotidienne racontées à hauteur d’enfants et c’est très vivant!

Mais c’est aussi l’occasion de montrer la vie des montréalais, la famille catholique nombreuse, le regard choqué sur une mère célibataire par exemple. Mais j’ai aussi aimé les arrière-plans qui nous montrent la réalité de l’époque et qui ne sont pas perçus par les enfants : les départs à la guerre et l’annonce de la mort du soldat.

Les dessins et les couleurs sont très dynamiques et agréables. J’ai aimé cette BD qui fait voyager au Québec et dans le temps. à découvrir!

chez Karine:) et  Yueyin