Max et les poissons : Sophie Adriansen

J’ai lu les billets de Stéphie, Jérôme et Noukette qui m’ont donné envie et peu de temps après quand j’ai vu que Babelio proposait ce titre à son opération Masse Critique jeunesse, je n’ai pas hésité et je l’ai choisi!

Ce roman s’adresse aux jeunes lecteurs à partir de 9 ans et il est précisé « adapté au programme scolaire ». Il est très facile à lire au niveau de la lecture du texte mais je pense vraiment qu’il faut que l’enfant ait des notions sur la deuxième guerre mondiale et la persécution des Juifs à cette époque pour comprendre. Je pense que c’est un roman pour lequel il faut accompagner son enfant dans la lecture pour expliquer les zones d’ombres qu’il pourrait rencontrer.

Max est un petit garçon de 8 ans qui ne sait pas vraiment pourquoi il doit tout à coup porter une étoile jaune (qu’il trouve très jolie et la prend pour une étoile de sheriff). Quand le jour de son anniversaire sa famille et ses voisins sont emmenés au Vélodrome d’Hiver, il ne comprend pas bien qu’ils ne vont pas revenir et pense surtout à son poisson rouge oublié dans sa chambre.

Le roman est très court alors je n’en dis pas plus mais c’est une histoire très touchante, très réelle et émouvante qui est suivie d’une annexe avec des notions historiques très utiles. Les jeunes lecteurs pourront comprendre ces événements en pensant à des enfants comme eux.

Mon seul bémol serait l’âge de Max car je pense (peut-être à tort) qu’à 8 ans un enfant d’une famille juive en France à cette époque aurait été mieux informé de la situation. J’aurai sans doute mieux compris qu’il ait 6 ans (et j’avais eu la même impression quand j’vais lu « Le garçon au pyjama rayé, qui est un roman que je vous recommande aussi sur cette période historique.)

Pour des enfants de 9 à 12 ans. Je l’ai djà prêté à K. le fils de ma copine Mrs B qui a aimé et je vais maintenant le donner au CDI du colège pour permettre aux élève de 6ème de le lire.

Merci à  et NATHAN

Catégorie « prénom » pour ligne jeunesse du Petit Bac 2015

Meurtre au champagne : Agatha Christie

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu d’Agatha Christie (depuis la fin août 2014… Je suis allée vérifier chez George!) et je suis ravie  car j’ai vraiment apprécié ces retrouvailles! Du bon Agatha Christie!

Rosemary Barton est morte un an auparavant. Elle s’est suicidée avec du poison dans son champagne pendant une fête entre amis. Mais dès le début du roman tous les participants à ce fameux dîner repensent à Rosemary et à leurs relations avec elle. Il y a Iris, sa jeune soeur, les Farraday, un couple dont c’était surtout le mari qui était ami avec la défunte, un autre ami proche de Rosemary, Anthony Brown qui a cessé de leur rendre visite après sa mort et Ruth Lessing, la secrétaire dévouée de George Barton, le mari. On sent bien que ces personnes avaient des relations particulières avec la morte et on sait aussi très tôt qu’elle avait un amant. 

Puis on apprend que le mari a reçu des lettres anonymes qui lui suggèrent que sa femme ne s’est pas suicidée mais qu’elle aurait été assassinée. S’en suivent alors des doutes et des questionnements – chaque personnage déjà présenté étant soupçonné.

Il y a une vraie galerie de personnages intéressants et une intrigue bien ficelée.

36e Agatha  Christie de ma collection

Rencontre avec Gilles Leroy

Encore une fois, après ma rencontre avec Olivier Adam, grâce au journaliste littéraire et auteur Xavier Houssin (qui écrit dans le Monde des livres) et Amélie Dor-Houssin qui  habitent une petite ville du bord de mer de 800 habitants à quelques minutes de chez moi et qui organisent régulièrement des rencontres avec des auteurs, j’ai pu faire une  belle rencontre littéraire !

Bon habiter tout près, ne veut pas dire ne pas être presque en retard 😉 Mais je suis arrivée exactement en même temps que Xavier Houssin et Gilles Leroy (et son chien qui a été d’un calme exemplaire pendant toute la rencontre malgré les quelques larsen 😉

Xavier Houssin a commencé par faire la lecture d’un extrait du roman « Le monde selon Billy Boy » qui nous replonge dans l’ambiance de l’histoire en mettant en avant Eliane le « personnage » principal. Puis il a résumé le roman et fait un retour sur la bibliographie de l’auteur.

J’ai pris plein de notes à toute vitesse et très mal tout en ouvrant grand mes oreilles. J’ai recopié mes pattes de mouches le soir même pendant que c’était frais dans ma tête et je vais essayer de vous retranscrire le plus clairement tout ce qui a été dit (pas forcement chronologiquement mais plus par thèmes).

 

J’espère être fidèle aux propos de Gilles Leroy que j’ai trouvé très intéressant.

 

 

Le monde selon Billy Boy

Même si les noms et les lieux sont vrais, dès qu’on commence à écrire on échappe à la vérité car on les transpose. Dès qu’on transcrit des souvenirs en mots, on les transforme.

Son grand-père l’appelait « le dernier des Mohicans » et aujourd’hui c’est vrai, il est aujourd’hui le dernier de ce lignage. Il avait déjà écrit sur sa mère (« Maman est morte ») et sur son père (« Machines à sous ») mais il estimait qu’il ne pouvait pas tout dire car ses deux tantes étaient encore en vie. Il voulait raconter la vie des gens qu’il a connus et aimés mais il considère que quand les gens sont en vie il faut avoir des égards pour eux. Il ne trouve pas bien de livrer sa famille en pâture de leur vivant. A la mort de sa tante Myriam (la sœur de sa mère, handicapée mentale, qu’il aimait comme une sœur), ce fut un cataclysme. Il a réalisé qu’il était seul au monde, qu’il n’avait plus de liens de sang et cela a été un choc. Il a eu envie de rendre hommage à sa mère et aussi à sa tante Myriam. Il a senti la nécessité de décrire ce sentiment de solitude car cela lui paraissait incongru d’être encore là, car pour lui, vivre c’est être relié à d’autres.

Cette histoire reste un roman, il le revendique, étant donné qu’il recrée des scènes qu’il n’a pas vécues. Il a été obligé de reconstituer cette période. Par la forme c’est du roman. L’essentiel vient du récit familial même si c’est romancé. Il est précis et généreux dans les détails. Sa mère lui a beaucoup parlé et il a appris beaucoup de choses auprès d’eux. Comme ils étaient de très jeunes parents, ils l’emmenaient partout et il était toujours dans la proximité d’adultes.

Il n’était pas désiré mais il était aimé et reconnu. Il est arrivé par accident mais il a reçu tout l’amour possible. Il dit que ses parents, malgré leur jeunesse, se sont bien débrouillés et que si aujourd’hui il se sent bien dans sa vie c’est qu’ils ont fait un bon travail de parents ! Dans le roman, il s’interroge sur ses origines, sur sa vie s’il avait eu d’autres parents mais il ajoute que si beaucoup d’enfants jouent à ce jeu, c’est un luxe qu’un enfant non désiré mais accueilli et aimé ne peut pas trop se permettre. Il a aussi évoqué son sentiment de culpabilité. Il dit qu’il peut légitiment se poser la question de savoir si sa venue au monde n’a pas été le point d’arrêt de leurs vies.

Alabama Song

Il a voulu écrire sur Scott Fitzgerald et Zela parce que leur histoire est une histoire de rivalité amoureuse et que cela faisait écho à sa vie. Il a pris la colonne vertébrale de leur vie car il voulait parler de la rivalité amoureuse qu’il avait lui-même connue mais dont il n’avait pas envie de parler directement pour ne pas impliquer une personne qui ne demandait rien, il ne voulait pas de règlement de comptes.

Il avait aussi envie de défendre Zelda qui était une femme qui le fascinait car c’était une des premières femmes à avoir payé cher son désir d’être libre et de s’affirmer et qui de tout temps avait subi les critiques violentes de tous ceux qui traitaient Fitzgerald comme une idole et qui accusaient Zelda de tous les maux.

Il a écrit à la première personne, il s’est glissé dans la peau de Zelda car il pensait qu’elle n’avait jamais vraiment eu la parole.

« Alabama song » a été traduit dans 33  langues mais pas en anglais car les américains n’ont pas aimé qu’un « frenchy » se permette d’écorner le monument qu’était Fitzgerald. Récemment, quelques extraits ont été traduits dans une revue et peut-être que 9 ans après, il sera enfin traduit.

Concernant le titre, il explique qu’il n’arrivait pas à en trouver un, jusqu’à ce qu’il se retrouve la nuit sur une route américaine à écouter la chanson des Doors à la radio et ça a été une évidence pour lui, il fallait que son roman s’appelle « Alabama Song ». Les droits de ce titre appartiennent à une descendante de Brecht qui a accepté de le lui donner sans contrepartie financière.

Zola Jackson

Son roman suivant était également écrit à la première personne et ce n’était pas « fait exprès », c’est venu tout seul. Cette vie est totalement inventée, aucun des personnages n’a existé réellement mais ce n’est pas non plus venu par hasard. Il avait envie depuis longtemps d’écrire sur le deuil d’une mère ayant perdu un enfant. Il a évoqué la mort  de deux de ses amis de jeunesse dont il connaissait les mères. Il ne se remettait pas de la mort de ses amis et il ressentait les douleurs des mères mais il ne pouvait pas mettre ces morts en scène par respect pour elles. Quand il a vu un documentaire sur l’ouragan Katrina et qu’il a vu une femme noire avec son chien coincée dans sa maison, il a su immédiatement que ce serait une mère en deuil, c’était comme une évidence et il tout de suite commencé à prendre des notes alors même qu’il n’avait pas fini « Alabama song ».

Nina Simone, roman

Pour parler de Nina Simone, il avait envie de continuer cette mise en scène de vies d’artistes qui peut faire écho dans la vie de gens qui ne sont pourtant pas artistes.

Dans ce qui est souvent appelé « la trilogie américaine », le point commun pour lui c’est que ce sont trois femmes et trois femmes en colère à qui il a voulu donner une voix.

Le Prix Goncourt

Gilles Leroy a eu le Prix Goncourt pour Alabama Song et Xavier Houssin lui a demandé s’il s’y attendait. Mais il a répondu qu’il n’avait aucune idée de pourquoi ce roman a eu plus de succès. Il se souvient qu’avant la sortie, des libraires s’étaient montrés enthousiastes et qu’il avait bénéficié d’un article très positif de Bernard Pivot. Il précise aussi que cela faisait 20 ans qu’il écrivait et qu’il avait déjà été sur des listes de prix sans pour autant remporter quoi que ce soit alors, jusqu’à la fin il s’est forcé à ne pas y croire de peur d’être déçu.

L’écriture

A chaque fois qu’il commence une nouvelle histoire, il se dit que cette fois, il va faire un roman court avec peu de personnages mais il ne peut pas s’empêcher de greffer des personnages secondaires qui s’imposent et qu’il accueille volontiers.

Il a expliqué que souvent, il prend des personnages jeunes car il y a une évolution possible, comme de la glaise que l’on façonne.

Quand au choix de la 1ère personne, il dit qu’il fait des essais de voix pour voir si ça marche. C’était le cas pour Zelda ainsi que pour Zola. Ce n’est pas un choix de procédé narratif, c’est l’intuition que c’est ce qui fonctionnera le mieux.

Quand quelqu’un lui a demandé si l’écriture était facile pour lui, il a répondu que ça ne l’était pas. Parfois, il connait des moments de grâce qui viennent tous seuls mais c’est rare d’écrire plusieurs pages en une journée. Souvent, il faut lutter. Il n’y a pas deux journées d’écriture qui se ressemblent. L’écriture pour lui c’est un travail mais qui va au-delà des moments où il est devant son clavier. C’est aussi sa vie, l’occupation de tout son temps et ça continue dans sa tête même quand il fait autre chose : il est là sans être là. Mais il a aussi dit que quand il n’était pas en pleine écriture, il vivait sa vie entre autre en passant beaucoup de temps à jardiner !

Il a aussi raconté que souvent il sent que le roman qu’il est en train d’écrire touche à sa fin quand il commence à avoir des idées pour une prochaine histoire. En ce moment, il est dans la phase finale de l’écriture de son prochain roman et il se réveille la nuit pour prendre des notes sur autre chose alors il pense qu’il va bientôt le finir !

Dédicace

Après cet entretien que j’ai trouvé vraiment riche et intéressant, je suis allée faire dédicacer mon livre. J’ai dit à Gilles Leroy que je l’avais découvert en l’écoutant à La Librairie Francophone sur France Inter et que sachant qu’il venait aujourd’hui j’ai lu son roman très vite. Et là, il me regarde et me dit « Vous avez écrit sur internet, non ? Parce que ce matin, j’ai eu une alerte Google de Hellocoton avec un billet sur le roman. » Alors je ne vous cache pas que j’étais très étonnée (et agréablement surprise) et je lui ai dit que oui, j’avais un blog et que la veille j’avais parlé de son roman et je lui ai donné une de mes nouvelles cartes de visite. Il l’a regardé et a dit « Ah oui ! Enna, c’est ça ! C’est votre prénom ? » 😉 Nous avons pris un peu de temps pour parler de son roman, je lui ai dit ce que j’avais particulièrement aimé et il m’a écrit une jolie dédicace personnalisée et m’a salué d’un « A bientôt » 😉

 

Ce petit moment a été vraiment très sympathique. J’ai trouvé Gilles Leroy très abordable et simple, souriant et à l’écoute. J’ai aimé sa façon de parler de sa manière d’écrire et aussi de ses romans. Je suis sortie en ayant envie de lire d’autres romans de lui.

Je suis vraiment contente d’être allée à cette rencontre car je suis rentré chez moi avec un grand sourire ! 

Challenge Petit Bac le Swap : Mon colis!

Quand Tiphanie m’a envoyé un message pour me demander si j’étais d’accord qu’elle organise un swap sur le thème de mon Challenge Petit Bac, j’ai bien entendu dit oui tout de suite (quel honneur que ce challenge devienne un swap 😉 ) mais j’ai évidemment souhaité y participer! 

Ma binômette était ma chère Sandrine qui en plus d’être une blogueuse que je suis, une participante fidèle (et acharnée) du Petit Bac, est surtout devenue une amie!

L’idée du swap était de se faire des cadeaux en suivant les rubriques du Petit Bac… Sandrine a eu une super idée, elle a repris des rubriques de toutes les saisons des challenges Petit Bac (Grrrrr, je m’en veux de ne pas y avoir pensé!! ) 😉

Alors voilà à quel point j’ai été gâtée… J’en suis gênée tellement c’est top 😉 C’est tellement parfait : j’aurai pu tout choisir moi-même!!!

 

 

Un peu d’aide pour ouvrir tous ces paquets!!

 

Une très jolie carte!

Miam miam des chocolats!

Caramel au beurre salé fait maison… Miam miam : mon péché mignon!

Du thé qui sent bon!

Une chouette boite!

Pour être propre et sentir bon!

Pour décorer la table

Pour écrire mes billets de blog (et une phrase qui me correspond bien!)

Et des livres… quels bons choix! Ils me font tous aussi envie les uns que les autres!!!

 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la joie que m’a procuré ce colis! Je sautais de joie! J’ai pris mon temps pour tout ouvrir et pour savourer mes découvertes!

Merci mille fois Sandrine, tu m’as plus que gâtée, j’en suis même gênée!! Je suis vraiment contente d’avoir partagé ce swap avec toi!

Merci à Tiphanie pour son idée 😉

Allons voir les colis des autres swappeuses!

 Sandrine

Manika Cap!ôCapesDoc 

Angelselphie Tiphanie 

 

« L’île du Point Némo » de Jean-Marie Blas de Roblès (Lu par Thibault de Montalembert)

Je n’avais jamais entendu parler de ce roman avant de le recevoir pour le Prix Audiolib et ne savais donc pas du tout à quoi m’attendre. Et je dois tout de suite vous dire que j’ai abandonné assez vite cette lecture. Je pense même si je suis honnête que si ça n’avait pas été un livre audio très bien lu par Thibault de Montalembert je l’aurai abandonné encore plus vite !

Je n’ai pas du tout accroché à cette / ces histoires… en fait je vais encore être honnête (au risque de passer pour une idiote!) : j’avais l’impression que je ne comprenais rien de ce que j’écoutais (ce qui admettez-le, n’est pas très agréable quand on lit pour son plaisir 😉 … Je n’ai pas aimé ne pas savoir à quelle époque on était (apparemment c’est du steampunk… un genre dont je n’avais qu’entendu parler et dont je peux maintenant dire que ce n’est pas mon truc !).

Il y a deux histoires, une qui concerne un vol de bijou et des meurtres (et qui se passe dans une époque Steampunk… entre 19ème siècle et science fiction ?)  et une autre qui se passe de nos jours avec une fabrique de cigares … Il y a tout un tas de nouveaux personnages qui arrivent… on ne sait pas quels sont les liens entre eux… J’avais l’impression que mon ipod était en mode aléatoire tellement c’est décousu… J’ai vraiment eu  l’impression de lire une parodie par moments …

La seule chose que j’ai aimé c’étaient les passages sur la lecture à voix haute faite dans les usines de cigares qui m’ont beaucoup plu.

Vous remarquerez que je ne vous raconte pas l’histoire… Mais c’est parce que ça ne m’accrochait pas du tout et que je n’avais même pas envie de comprendre : je ne me suis attachée à aucun personnage et leurs destins ne m’intéressaient pas plus que ça 😦 Et j’ai pour « politique » de ne pas m’ennuyer en lisant un livre! Je vous renvoie vers le résumé chez Audiolib et les billets des copines du prix!

 Chez Sylire  (Le thème du mois était  « un très bon lecteur »)

                   

Mes copines du Prix Audiolib l’ont lu : EstellecalimSylire Valérie 

lecture « lieu » de ma ligne « audio »

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali 

Mini vacances en Haute Normandie : Le Havre, Rouen et Giverny

J’ai tendance à faire semblant d’être chauvine et de dire que la « vraie » Normandie c’est la Basse Normandie mais en réalité je n’en pense pas un mot (et surtout maintenant que la Normandie va être réunie 🙂 Nous avons profité, L’Homme et moi, d’avoir quelques jours à deux pendant que Bastien était en vacances chez mes parents pour aller faire un tour « en haut »! Et ce qui est amusant c’est qu’en parlant de cette destination sur la page Facebook du blog, j’ai eu plein de conseils de blogueurs du coin : de bons conseils… Je vous les donnerai à mon tour dans ce billet! J’ai aussi la chance d’avoir un homme qui a du nez pour choisir les chambres d’hôtes car nous avons logé dans deux lieux super : je vous en parle aussi ici!

Le Havre

Une fois passé le Pont de Normandie, nous sommes allés au Havre. J’avais un à priori sur cette ville pour y avoir été quand j’étais jeune, il y a bien 30 ans mais j’ai été agréablement surprise. J’ai trouvé que c’était une ville agréable et aérée (L’Homme n’est pas tout à fait d’accord avec moi mais bon, on était là pour faire du tourisme pas pour y habiter 😉

Nous avons commencé par visiter l’église Saint Joseph, puis nous sommes allés voir l’Espace Niemeyer que j’ai trouvé beaucoup plus élégant que dans mon souvenir d’enfant (j’y repensais comme d’un « petit Tchernobyl » 😉 Un petit tour au fil des rues puis le long de la plage de galets. L’après-midi nous sommes allés aux « Jardins Suspendus » qui est un lieu vraiment beau et paisible et qui permet de s’assoir avec une vue sur tout Le Havre et sur la mer.

Eglise Saint Joseph

Rue piétonne

 

Espace Oscar Niemeyer

Le front de mer

La plage 

Les jardins suspendus

Le midi, sur les conseils de Denis, nous avons mangé sur le front de mer (dans ce qui s’appellerait sans doute une « paillote » si nous étions à Nice) : « Le France » et les moules frites étaient délicieuses, pas chères et suivies pour ma part du plus grand café liégeois jamais vu 😉

Au Havre, j’ai beaucoup apprécié la promenade littéraire proposée comme une chasse au trésor : des bancs sont disséminés dans la ville et on peut y lire un extrait de texte littéraire correspondant au lieu où se situe le banc. J’en ai trouvé 3 mais on aurait pu en chercher bien d’autres !

Notre chambre d’hôte était adorable : comme une cabane dans les bois, sur les hauteurs du Havre. Un charme fou, une déco que j’ai adorée et un cadre fantastique : 

 Le petit déjeuner nous attendait à l’heure prévue devant la porte et nous l’avons pris avec vue sur Le Havre. Je vous recommande ce lieu pour son originalité !

Le soir pour dîner, nous avons descendu des escaliers vers le centre ville pour manger dans un restaurant conseillé par Valou : Le bistrot Parisien. Nous avons TRÈS bien mangé ! 

 

 Rouen

Ensuite, nous sommes allés à Rouen. J’y étais allée il y a une vingtaine d’année et je n’en gardais pas de souvenirs précis mais je savais que c’était une belle ville. Nous n’avons pas été déçus. Nous avons déambulé dans les rues le nez au vent et nous avons beaucoup aimé. Un passage à l’école des beaux-arts au détour d’une cour, l’église Saint Maclou, la Cathédrale, les façades anciennes et colorées, le Gros Horloge… 

L’école des Beaux-Arts

 

 

Eglise Saint Maclou

 

La cathédrale

 

Le Gros Horloge

 Abbatiale Saint Ouen

Balade dans les rues

Et puis bien sûr, sur les conseils de Valou, je ne pouvais pas ne pas aller à la librairie L’Armitière qui est vraiment belle et tentante (j’ai d’ailleurs acheté deux livres 😉

 

J’ai fait une petite pause un peu spéciale à l’heure du thé car j’ai abandonné mon homme pour rencontrer Aifelle au salon de thé « Dames Cakes » (qui m’avait aussi été conseillé par Valou 😉 J’adore les rencontres de blogueuses que je fréquente depuis longtemps : Aifelle et moi sommes presque jumelles : nos blogs ont un jour de différence et nous sommes presque du même jour de naissance (pas la même année, mais franchement, je n’y ai pas pensé une minute !) Nous avons parlé de choses et d’autres : santé, lectures, blogosphère, voyages, visites… Nous étions vraiment sur la même longueur d’ondes et c’est vraiment agréable de se rendre compte que la personne qui est derrière l’écran est bien telle qu’on se l’imaginait quand on la rencontre ! Merci Aifelle pour ce chouette moment en ta compagnie ! J’ai hâte de te revoir, peut-être chez moi la prochaine fois 😉

 Un bon goûter et en cadeau pour vous  : un petit bout d’Aifelle 😉

Et une petite touche littéraire rouennaise : les boites de troc de livres que nous avons croisées à plusieurs endroits dans la ville : j’adore ce concept et j’ai bien envie d’en parler à la mairie de ma ville pour faire voyager des livres !

 

Le soir, nous sommes allés à Isneauville à quelques minutes de Rouen pour rejoindre notre deuxième chambre d’hôtes et nous sommes aussi tombés sous le charme de La Grange d’Isneauville.  Le cadre était superbe, en pleine campagne, l’accueil très chaleureux et agréable, et les petits déjeuners, copieux et jolis (ce qui ne gâche rien), c’est vraiment une adresse que je recommande aux rouennais qui cherchent un endroit pour leurs amis ! 

 

Giverny

Avec le beau soleil nous n’avons pas envie de nous enfermer dans des musées alors peut-être était-ce l’influence de Aifelle (en tout cas c’est en pensant à elle qui aime tellement ce lieu que j’ai pensé à y aller !) nous avons pris le route pour Giverny (1 heure de voiture de Rouen). Cela faisait des années que j’avais envie d’y aller et cela a été un vrai plaisir ! Des jardins magnifiques, une maison pleine de charme, des fleurs sublimes et originales qui explosaient de couleur et des grenouilles qui chantaient (c’était bien le printemps!!), sans oublier un adorable petit village et la tombe de  Claude Monet au pied de la jolie petite église ! Une destination à ne pas manquer ! Grâces aux conseils d’Aifelle nous avons acheté notre billet « coupe file » la veille et fait la visite de la maison et des jardins sur l’heure de midi pour éviter les groupes et mangé des sandwiches achetés à Vernon pour les payer moins chers 😉

 

 

Avant de me faire disputer par les habitués de la maison de Claude Monet, les photos sont maintenant autorisées à l’intérieur de la maison : une dame nous accueille et dit à tout le monde « Tournez à gauche, les photos sans flash » 😉 C’est très récent, car une semaine avant Aifelle n’avait pas eu le droit!

Les jardins

Les jardins d’eau

 

 Le village de Giverny

En fin d’après-midi, en rentrant à la chambre d’hôtes, nous avons profité d’être à deux pas de la Forêt Verte pour aller courir dans un cadre super agréable.

 Avec plein de côtes 😉

Puis le soir nous sommes retournés à Rouen pour dîner dans la dernière adresse conseillée par Valou : La Petite Bouffe (1 Rue des Boucheries Saint-Ouen) Une excellente adresse avec des plats tous tentants et un prix très raisonnable ! On s’est régalé !

 

Nous avons donc passé un très bon moment, très dépaysant, sous un soleil très chaud (je crois bien qu’on a pris des couleurs !) et je remercie Denis, Valou, Aifelle et Estellecalim qui nous accompagnés directement ou indirectement pendant ce séjour et j’embrasse fort Steff qu’un bug de Facebook m’a empêché de rencontrer (mais ce n’est que partie remise !) Tout cela montre bien que les blogs ne sont pas que des espaces virtuels !

Constellation : Adrien Bosc (Lu par Bernard Gabay)

Ce roman porte le nom d’un avion qui a quitté Paris pour New York, en 1949 mais qui n’est jamais arrivé puisqu’il s’est écrasé aux Açores avec ses 48 passagers.

L’auteur présente chaque passager, raconte leurs  histoires, pourquoi ils étaient dans l’avion, leur vie -que ce soit le célèbre boxeur Marcel Cerdan, parti pour une revanche sportive mais aussi pour rejoindre Edith Piaf,   Ginette Neveu violoniste mondialement connue ou des anonymes. Tous ont leur place dans ce roman, tous sont importants.

Mon écoute de ce roman audio s’est déroulée en deux temps. Jusqu’au chapitre 12, je m’ennuyais un peu, je trouvais que le récit ressemblait un peu à un catalogue assez monotone et puis juste quand je commençais à me lasser, au chapitre 13, j’ai accroché à nouveau. J’ai trouvé cela plus rythmé, les personnages étaient plus développés et le récit n’était plus seulement centré sur les individus mais aussi au déroulement des événements liés directement à l’accident et ce qui a suivi le drame. La scène de la découverte de la scène du crash est très forte et j’irai même jusqu’à dire belle. D’ailleurs, même dans la première partie, j’ai aimé le style que j’ai trouvé fin et beau.

Finalement, j’ai bien aimé ce roman même si j’ai eu beaucoup de mal à me décider à écrire ce billet car j’avais l’impression d’avoir oublié beaucoup de choses mais en réalité, je me rends compte que j’en ai gardé un bon souvenir. Celui d’une belle écriture et d’histoire ordinaires et assez touchantes mises en commun par le hasard, le destin. Je regrette juste de ne pas être rentrée dedans plus vite.

Il est à noter que j’ai lu ce roman juste au moment du crash de l’A320 et cela était vraiment étrange de voir le parallèle entre les deux situations.

La lecture par Bernard Gabay est très réussie, correspondant bien à l’ambiance du texte.

Par contre, l’entretien avec l’auteur à la fin de l’écoute ne m’a pas parue utile car très répétitif par rapport à ce que l’auteur raconte déjà dans son récit.

Livre audio
 Pour le Prix Audiolib 2016
Ecoute commune avec Saxaoul : Allons voir son avis!
L’avis des copines du prix Audiolib : Leiloona, Bladelor, Sandrine, Sophie Vicim

« La vérité et autres mensonges » de Sacha Arango (Lu par Olivier Cuvellier)

Je vais commencer par dire que je ne sais pas comment parler de ce roman audio… Vous allez vous dire : « Encore?! » mais franchement cette fois-ci c’est parce que je ne sais pas trop quoi en dire… Je ne sais pas dans quelle catégorie le classer : Polar? Comédie grinçante? Roman sérieux? Un peu tout ça mais justement, ça ne m’a pas plu de ne pas cerner le genre. 

Au niveau de l’histoire, je dois dire que je me suis un peu ennuyée, au point ou au 3/4 de mon écoute, j’étais en vacances et donc je ne prenais plus ma voiture pour aller au travail et je n’avais plus envie de reprendre mon écoute : savoir comment ce roman aller se finir m’importait peu…J’ai fini mais en me forçant un peu…

Et pourtant, si je vous résume l’histoire, ça peut paraitre attirant : Henry Hayden est un auteur reconnu, il est marié à Martha et sa maîtresse s’appelle Betty… Sa vie pourrait être simple et continuer longtemps ainsi sauf que Betty est enceinte, qu’elle veut prévenir Martha, mais que Henry ne peut pas se séparer de sa femme car c’est elle qui écrit tous ses romans…

Et puis les événements s’enchainent : Martha est portée disparue, on découvre que Henry a de très gros secrets qu’il cache à tout le monde depuis son enfance, qu’un homme fait des recherches sur lui… 

Bref, ça part dans tous les sens, ce n’est pas mauvais mais c’est à mon avis très brouillon. L ‘auteur aurait pu couper plein d’histoires secondaires, et puis trop de coïncidences tuent l’effet escompté … Et surtout il aurait pu choisir si c’était un polar ou une parodie… Bref, je ne suis pas emballée du tout et chose rare pour un livre audio, j’aurai certainement abandonné mon écoute si ça n’avait pas été pour Olivier Cuvellier, le lecteur, qui a rendu l’ensemble plus agréable!

 

                   

Mes copines du Prix Audiolib l’ont lu : Laure, Marjorie, Saxaoul, Bladelor

 avec Sylire et Stephie ! Allons voir leurs avis!

J‘inscris ce texte au Défi Livres de Argali 

Que faisions nous le 05/05 à 05h05 et/ou à 17h05?

 

Le 05/05, nous avons été 15 à prendre 15 photos -au même moment ou presque- de ce que nous étions en train de faire  (sur une idée de Cstef du blog « Une Photo, une bidouille »!!) 

J’ai transmis ces photos à  Steff  qui en a fait cette mosaïque! Merci à elle et merci à tous les participants!

 

 

 

A 05h05 : 0 photo

Tout le monde dormait on dirait? 😉

 

A 17h05 15 photos

Personnellement j’étais sur le point de quitter la salle des profs après ma journée de travail avec tous mes sacs!

Steff était avec son loulou au ciné devant « pourquoi j’ai pas mangé mon père »

Aifelle   était allongée dans son canapé (entorse oblige) et elle lisait

Tiphanie était en train de remplir mon cahier de texte en ligne.

L’irrégulière était en train de retravailler ses photos de vacances

Sandrine   s’apprêtait à quitter le travail

Sandrion   allait partir accompagner son fils au basket et elle cherchait tes clés. Elle en a profité pour faire une photo des tulipes et du muguet qui étaient sur la table de la cuisine. 

Marion cherchait un cintre dans la penderie pour accrocher un pantalon. D’ailleurs, elle se demande si on appelle vraiment ça un cintre quand c’est pour un pantalon… un « pince-pantalon » ?

Vive les bêtises était sur le point de quitter le travail

Wakanda était à Girardot en Colombie, chez son grand-père et elle se reposait sur le canapé du salon après avoir pris son petit déjeuner (avec le décalage horaire en Colombie il était 10h05 du matin). Manger quand il fait 30 degrés celsius c’est fatiguant 😉

Nath  faisait des courses et attendait à la caisse en discutant avec une amie en tenant des fraises quand son téléphone a sonné et qu’elle s’est demandé pourquoi, jusqu’à ce qu’elle se souvienne que c’était l’alarme pour la photo!

Anaïg (la fille de Nath, notre plus jeune participante!) attendait à la caisse avec sa maman en portant quelques courses.

Michel  venait de raccompagner les cuisinistes qui avaient (presque) terminé l’installation de sa nouvelle cuisine. Ils venaient de fermer un ancien placard avec des portes assorties au reste de la cuisine. 

Kay P était château du duc du Luxembourg

Manika  faisait une petite ballade dans un parc  à Limoges avec son loulou!

 

Merci à touts les participants!  

 

Le prochain rendez-vous sera  : le samedi  6/6 à 06h06 (je ne suis pas sure qu’on sera nombreux 😉  et/ou à 18h06 : Parlez en autour de vous 😉

Un rappel une semaine avant et la veille au soir et le jour même pour éviter d’oublier 😉 

J’espère que nous serons nombreux à jouer!

Souvenirs, souvenirs :Voici ce qu’on faisait  le 3/03 à 3h03 (de l’après-midi)  et  le 4/04 à 4h04 (de l’après-midi) et le 5/05 à 5h05 (de l’après-midi) et le 6/06 à 6h06 (du soir) et le 7/7 à 7h07 (du soir) et le 9/9 à 9h09 (du soir) et le 10/10 à 10h10 (du matin) et le 11 / 11 à 11h11 et  le 12/12 à 12h12 et le 1/01 à 1h1 ou 13h01 et le 2/2 à 14h02 et le 3/3 à 15h03 et le 4/4 à 16h04 et le 5/5 à 17h05 et le 6/6 à 18h06 et le 7/7 à 19h07 et le 9/9  et le 10/10  et le 11/11 et le 12/12  et le 1/1  et le 2/2  et le 3/3  et le 4/4 

Qu’est ce que je faisais le 05/05 à 05h05 et à 17h05?

Le  05/05 à 05h05, je dormais, même si Bastien m’a réveillée vers 2 heures à cause d’un très fort orage et vers 3 heures parce qu’il avait fait un cauchemar… Mais il m’a laissé tranquille à 5 heures!

Le  05/05 à  17h05, j’étais dans la salle des profs, sur le point de quitter le collège avec mes sacs.

 

 

Si vous avez joué, envoyez moi votre photo dès que possible : ennalit@gmail.com en racontant ce que vous faisiez (pensez aussi à me donner votre pseudo et si vous avez un blog pour le recap’, précisez aussi à quel moment de la journée c’était, matin ou soir)

On se donne au plus tard le 8 pour qu’on puisse mettre la mosaïque en ligne le 9 ou le 11 ?

A bientôt!