L’été où tout a fondu : Tiffany McDaniel + [Billet guest star de Coralie]

J’avais eu un gros coup de coeur pour « Betty » de Tiffany McDaniel et ma gentille collègue Coralie l’avait aussi aimé et comme elle a adoré ce roman de la même autrice (le 2e à être publié en France mais qui est en réalité son premier roman), elle l’a tout de suite mis dans mon casier. J’étais ravie car j’avais évidemment envie de le lire après tant aimé « Betty »!

Alors je vais le dire tout de suite, j’ai abandonné ma lecture au bout de 300 pages (environ les deux tiers) et je suis vraiment déçue car j’avais envie d’aimer mais vraiment, je n’ai pas pu me forcer plus car je m’ennuyais. J’avoue même que si j’ai été jusqu’à la page 300 c’était parce qu’il m’avait été prêté avec enthousiasme. 😦

Voici le résumé de l’éditeur : « Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d’un vert intense planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l’âme meurtrie, heureux d’être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l’incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d’une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors d’étranges événements qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu’une vague de chaleur infernale frappe la petite ville.« 

*

Alors sans raconter l’histoire plus que ça, je vais vous dire pourquoi j’ai abandonné. J’ai trouvé le début très lent et à partir de la moitié, j’ai trouvé ça assez confus et brouillon, un peu répétitif aussi, sans doute des défauts de premier roman mais sur un livre de 470 pages, c’est long… J’ai aussi trouvé que c’était dommage de situer le roman en 1984, car tout le long j’avais l’impression de lire un roman qui se serait passé dans les années 1950 (ou alors c’était fait exprès pour montrer que les choses n’étaient pas bien différentes entre ces deux époques? Pourquoi pas, mais c’était trop subtil!) Et j’ai aussi trouvé que les personnages étaient trop survolés.

L’idée de base était intéressante notamment l’alternance de point de vue avec l’histoire en 1984 où le jeune Fielding, a 13 ans et plus tard avec un Fielding adulte, qui donne du recul à ce qui s’est passé… Mais je n’ai pas eu le courage d’aller au bout pour savoir ce qui s’est passé entre les deux périodes…

billet guest star de coralie :

Coucou! C’est moi, la collègue qui a prêté à votre chère blogueuse le roman « L’été où tout a fondu », et de mon côté j’ai beaucoup aimé le lire!

Il faut dire que j’avais vraiment hâte de le commencer : « Betty », de la même autrice, m’avait bouleversé et figure depuis dans mon top 3 des romans préférés. J’aime beaucoup les éditions Gallmeister dont je guette régulièrement les sorties, et surtout j’ai acheté « l’été où tout a fondu » dans une très belle librairie en Provence, la librairie des Bleuets, halte agréable cet été en compagnie de ma grand-mère, mon parrain, ma tante et mon plus jeune cousin. Vous la sentez, la plus-value émotionnelle de ce livre?

Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai aussi accentué mon rythme de lecture parce que je sais que je suis passée à côté de certains romans (coucou la saga des Cazalet). La lecture pour s’endormir ne suffit pas, alors on troque le portable au petit déj’ pour une petite place sur le canapé, un plaid, un porridge et le bouquin.

Alors oui, il est peut-être moins fort que Betty, et j’ai moins apprécié les deux niveaux de narration, enfin, surtout les moments où on retrouve Fielding vieil homme aigri (au présent, dans un futur proche?) car plus confus et plus sombre. 

Par contre, j’ai été ravie de retrouver le talent de Tiffany Mc Daniel pour raconter les fables. J’ai beaucoup apprécié la figure de Sal, petit garçon qui se présente comme le diable, et la façon dont il bouscule les personnages de l’intrigue. Sa sensibilité m’a émue et m’a permis de me plonger dans l’histoire de ce roman. 

Maintenant, j’attends avec impatience le nouvel ouvrage de Tiffany Mc Daniel, dont la sortie américaine est prévue en 2023!

par ma gentille collègue Coralie

The tattooist of Auschwitz (Le tatoueur d’Auschwitz) : Heather Morris

Résumé de l’éditeur français : « Le tatoueur d’Auschwitz, c’est Lale Sokolov, un déporté qui a pour sinistre mission de marquer dans leur chair les nouveaux arrivants du camp. Un jour, il lève les yeux sur la jeune femme dont il tient le bras. Elle s’appelle Gita, et elle devient la lumière de sa vie dans cet endroit hanté par la mort. Il lui fait la promesse qu’ensemble ils sortiront de ce cauchemar. Inspiré d’une histoire vraie, un roman bouleversant qui a ému des millions de lecteurs à travers le monde.« 

Je ne vais pas vous mentir : j’ai abandonné ce roman juste avant d’en arriver à la moitié. Je n’arrivais pas à m’y intéresser et puis surtout j’ai trouvé ça plutôt mal écrit. J’ai trouvé ça assez plat, très scolaire et malgré des protagonistes censés être des personnes réelles j’ai trouvé que les personnages n’avaient pas vraiment de matière.

Quant au sujet, j’ai lu des choses plus fortes avant que ce soit des témoignages ou des romans. J’ai vraiment eu l’impression de voir un « Auschwitz » en carton-pâte… J’ai préféré le cahier sur le vrai personnage à la fin !

Normalement je ne parle pas vraiment de mes abandons mais là, comme c’était une lecture commune et que mon exemplaire en anglais était estampillé « le n°1 best-seller de plusieurs millions d’exemplaires » et qu’il n’avait donc pas forcément besoin d’un avis dithyrambique en plus et que ce n’était pas inintéressant d’avoir un avis plus négatif pour se faire une autre idée.

avec Céline : allons voir son avis!
par Mrs B

Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs : Mathias Enard (Lu par Vincent Schmitt)

Résumé de l’éditeur : « Pour les besoins d’une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village fictif au bord du Marais poitevin. Logé à la ferme, bientôt pourvu d’une mob propice à ses investigations, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable Maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain, consigne petits faits vrais et moeurs autochtones, bien décidé à circonscrire et quintessencier la ruralité. Mais déjà le Maire s’active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie – gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs – et les lecteurs – dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue, sa rémanence et sa métamorphose, sont l’épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu’il est épris de culture  populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité. »

*

Il faut que je commence par dire que j’ai abandonné cette lecture mais comme c’est pour le prix Audiolib, je vous donne quand même mon avis…

L’histoire commence avec le journal d’un étudiant ethnologue qui pour les besoin de sa thèse vient « étudier » les habitants d’un village de la France profonde… Cette partie est assez comique et loufoque tant il y a de distance entre cet étudiant citadin et les habitants de ce village isolé… Assez drôle mais je me disais que le roman allait finir par me paraitre vraiment longuet si les 15 heures d’écoute étaient sur le même registre…

Et puis tout d’un coup, il y a une sorte de court intermède qui nous ramène dans le passé (au 19e siècle?) à Niort, puis on revient dans le village mais la narration a complétement changé. L’étudiant n’est plus au centre de l’histoire mais le roman raconte les mêmes évènements avec un point de vue omniscient. Au départ, j’ai eu l’impression qu’on était encore dans le passé, jusqu’à ce que l’étudiant soit à nouveau évoqué…

Alors, j’ai trouvé à ce moment que cela commençait à être lassant de « relire » des évènements qu’on venait de lire… Mais il y a aussi le fait que les personnes qui meurent connaissent la réincarnation dans le futur ou dans le passé et c’est alors pour l’auteur l’excuse pour nous raconter les histoires de personnages annexes dans leurs réincarnations à toutes sortes d’époques et c’est en partie ce qui m’a perdue…

Et l’autre point central du roman c’est le fameux « banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » qui est littéralement un vrai banquet mais comme on pourrait l’imaginer au moyen âge et qui se passe pourtant à l’époque actuelle. Il y a un côté gargantuesque dans ces passages (d’ailleurs Gargantua sera le sujet d’une anecdote).

Je pense que mon résumé vous donne une image de ce que j’ai ressenti à cette lecture… ça partait dans tous les sens, les parties historiques des âmes réincarnées, les passages actuels et l’étrange banquet m’ont donné l’impression de lire un livre où on aurait mélangé les chapitres ou un recueil de nouvelles où on aurait mélangé les histoires..

Et pour finir, il y avait des passages entiers que je n’écoutais pas vraiment : une partie de belote (racontée dans les moindres cartes, moi qui ne connais même pas la belote!), l’histoire de Gargantua racontée pendant le banquet, des batailles dans des guerres du passé)…

Alors comme je n’arrivais à me raccrocher à rien et que je voyais que le livre était encore très long, j’ai lâché même si le lecteur était très bon!

De cet auteur, j’avais abandonné « Boussole » (en fait, je n’avais même pas vraiment réussi à rentrer dedans), j’avais eu un coup de coeur pour « Rue des voleurs » et j’avais beaucoup aimé « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » que j’avais lu en version papier et relu en audio.

Une constellation de phénomènes vitaux : Anthony Marra

J’avais emprunté ce roman à la médiathèque parce qu’il fait partie des livres primés au Prix des Lectrices de ELLE et qu’une très bonne amie me l’avait conseillé et que l’auteur étant Américain, il entrait dans le mois américain en septembre mais malheureusement je me suis arrêtée à la moitié…

Je fais malgré tout un billet parce que ce roman mérite d’être découvert même si je n’ai pas réussi à m’y attacher. Ce roman parle de la Tchétchénie et alterne deux époques : 1994 et 2004, deux périodes de guerre et il décrit un pays complètement dévasté, une population complètement écrasée, qui vit dans la peur et dans la misère… On a du mal à croire que l’histoire se passe aux portes de chez nous quasiment hier…

Les personnages sont un homme, médecin raté, qui essaie de sauver une petite fille dont le père vient d’être emmené par les soldats pour la 2eme fois et qu’il confie à la garde d’une femme chirurgienne, une sorte d’anti héroïne revenue d’une vie facile en Angleterre pour retrouver sa soeur et qui est devenue comme une sauveuse dans un hôpital sans le moindre moyen financier (elle est même contrainte de négocier avec des mafieux pour obtenir des médicaments basiques…)

Je pense que si je n’ai pas réussi à vraiment entrer dans l’histoire c’est qu’elle avait un côté trop documentaire pour moi et terriblement noir… Et pourtant, je suis persuadée que quelqu’un qui s’intéresse plus à l’histoire et aux récits proches de la réalité pourrait sans doute aimer ce roman… Mais ce n’était pas pour moi… En tout cas, il a le mérite de montrer à quel point la vie des Tchétchènes, le peuple ordinaire, vit un calvaire dans cette guerre …

Voici le résumé de l’éditeur :

« Dans un village enneigé de Tchétchénie, Havaa, une fillette de huit ans, regarde, cachée dans les bois, les soldats russes emmener en pleine nuit son père, accusé d’aider les rebelles. De l’autre côte de la rue, Akhmed, son voisin et ami de sa famille, observe lui aussi la scène, craignant le pire pour l’enfant quand les soldats mettent le feu à la maison. Mais quand il trouve Havaa tapie dans la forêt avec une étrange valise bleue, il prend une décision qui va bouleverser leur vie. Il va chercher refuge dans un hôpital abandonné où il ne reste qu’une femme pour soigner les blessés, Sonja Rabina.
Pour Sonja, chirurgienne russe talentueuse et implacable, l’arrivée d’Akhmed et de Havaa est une mauvaise surprise. Exténuée, débordée de travail, elle n’a aucune envie de s’ajouter ce risque et cette charge. Car elle a une bonne raison de se montrer prudente : accueillir ces réfugiés pourrait compromettre le retour de sa sœur disparue. Pourtant, au cours de cinq jours extraordinaires, le monde de Sonja va basculer et révéler l’entrelacs de connexions qui lie le passé de ces trois compagnons improbables et décidera de leur destin.À la fois récit d’un sacrifice et exploration du pouvoir de l’amour en temps de guerre, Une constellation de phénomènes vitaux est surtout une œuvre portée par le souffle profond de la compassion, vers ce qui doit être et ce qui demeure. »

Roman 2015

 chez Titine

Notre Dame de Paris : Victor Hugo (illustré par Benjamin Lacombe)

Je ne suis pas attirée par les classiques (surtout quand ce sont d’énormes pavés!) car ils me font vraiment peur! J’ai acheté ce roman après l’incendie de Notre Dame de Paris quand Folio a décidé de reverser les bénéfices des ventes de l’édition de poche du roman de Victor Hugo pour la reconstruction de la cathédrale. C’est un énorme pavé et je me suis donc dit que cet été était le bon moment pour tenter de le lire un pavé pour le challenge de Brize! Quand ma gentille bibliothécaire m’a dit que je pouvais aussi emprunter la version illustrée par Benjamin Lacombe, je me suis dit que ce serait sympa de varier les supports puisque c’était le texte intégral (mais vu le poids du livre, je ne pouvais le lire que sur une table 😉

J’ai une histoire un peu personnelle avec Victor Hugo, car une partie de ma famille vient de l’île Anglo Normande de Guernesey et j’ai visité de nombreuses fois la maison que l’auteur a habité pendant son exil et j’ai toujours trouvé l’homme fascinant et j’avais même une carte postale de son portrait sur mon murs pendant toutes mes études et pourtant je n’avais encore rien lu de lui car quand en première on était censé lire Notre Dame de Paris (ou était-ce Les misérables ?), je m’étais contentée de lire un résumé chapitre par chapitre (j’ai un peu honte!)…

Bref, il était grand temps que je tente cette lecture… Mais je vais être très honnête avec vous j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce texte, tellement de mal que malgré la version avec les illustrations (très belles), j’ai abandonné au bout de 100 pages… Car j’avais l’impression de devoir me concentrer terriblement et je n’avais jamais envie de le reprendre… Ce qui est un peu dommage pour un pavé 😉

Alors je ne vais pas résumer cette histoire que tout le monde connait, je ne peux juste vous dire que quand j’ai parlé de mon potentiel abandon de lecture sur les réseaux sociaux, j’avais autant de réactions de gens qui comme moi n’avaient pas accroché et pas réussi à le lire que de gens qui m’encourageaient à poursuivre parce qu’ils avaient beaucoup aimé! Alors, mon conseil sera d’essayer te le lire et de voir dans quel « camp » vous vous situez 😉

(Version poche)

 chez Antigone

(Version illustrée)

La presqu’île abandonnée (Les Jaxon Vol 2) : Guillaume Le Cornec

Voici le résumé de l’éditeur : « Lyon. Ses palais Renaissance, sa Croix-Rousse, ses traboules et sa gastronomie. Lyon, grande ville densément peuplée, presque à cheval sur la frontière italienne, cadre parfait pour sortir des radars après le demi-fiasco de L’île aux Panthères ? En théorie, oui… En pratique, c’est un peu plus compliqué. Car le Lyon que vont découvrir les JAXON, c’est aussi une vallée dopée à la chimie fine, des réseaux souterrains très secrets, des puissances sombres et tentaculaires et de l’argent radioactif… Un cocktail bien trop attirant pour que Judith, Amara, Xavier, Oscar et Nicolaï ne veuillent y goûter. Au risque de s’étouffer, une arête de poisson coincée dans la gorge ? Une deuxième aventure qui claque comme un coup de feu et qui résonne férocement avec l’actualité. »

*

Avant tout, il faut que je vous dise que j’ai abandonné ce roman au bout d’un tiers. Ce n’est pas parce que c’est un mauvais roman jeunesse, au contraire, mais ce n’était pas mon genre. Il faut aussi savoir que c’est un 2ème volume (ce que je ne savais pas quand je l’ai emprunté à la médiathèque. Tout ce que je savais c’est que l’auteur était un ami de jeunesse d’une de mes amies et que c’était l’occasion d’enfin le découvrir). Alors, les deux histoires sont séparées et les liens entre les personnages récurrents sont expliqués au fil de l’eau au début de l’histoire mais je pense quand même que cela m’aurait permis une entrée plus fluide dans l’histoire si j’avais lu le 1er tome et donc si j’avais connu les « Jaxon », la bande de jeunes héros de cette histoire.

Mais ce qui m’a fait abandonné sera sans doute ce qui plaira à d’autres lecteurs : c’est un vrai roman d’aventures avec un côté « Mission impossible » avec des jeunes héros et moi, je n’aime pas les histoires d’espionnage et d’aventures rocambolesques avec piratages informatiques, enquêtes et autres ramifications internationales… Mais je dois admettre que c’est bien amené pour ceux qui aiment et bien écrit aussi.

Et puis ce qui est, je pense, l’attrait principal de ce roman c’est la touche écologique dans un roman d’aventures et aussi le fait que ce soit orienté dans un environnement qui parlera aux adolescents.

Je ne l’ai pas proposé à Bastien car je l’ai trouvé un peu complexe pour ses 10 ans (surtout avec cette histoire de tome 2) mais je le conseillerai à partir de 12-13 ans.

catégorie « lieu »

Olympe de Gouges : Catel et Bocquet

Alors, je vais commencer par vous donner le résumé de l’éditeur : « De Montauban en 1748 à l’échafaud parisien en 1793, quarante cinq ans d’une vie féminine hors-normes, et l’invention d’une idée neuve en Europe : la lutte pour les droits des femmes. Née dans une famille bourgeoise de province, sans doute fille adultérine d’un dramaturge à particule, Marie Gouze dit Olympe de Gouges a traversé la seconde moitié du XVIIIe siècle comme peu de femmes l’ont fait. Femme de lettres et polémiste engagée, elle se distingue par son indépendance d’esprit et l’originalité parfois radicale de ses vues, s’engageant pour l’abolition de l’esclavage et surtout pour les droits civils et politiques des femmes. Opposée aux Robespierristes et aux ultras de la Révolution, elle est guillotinée pendant la Terreur. Comme ils l’avaient fait avec Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet retracent de façon romancée, mais avec une rigueur historique constante, le parcours de vie de cette femme d’exception, dont les idéaux très en avance sur son temps ont forgé quelques-unes des valeurs clés de nos sociétés d’aujourd’hui. En quelque trois cent planches de création exigeante et généreuse, un magnifique portrait féminin et un hommage vibrant à l’une des figures essentielles du féminisme. »

*

De ces auteurs j’avais aimé deux autres BD alors quand j’ai fait ma moisson de livres à la médiathèque avant le confinement, je me suis dit que c’était la bonne occasion de se lancer sur cette BD pavé… Mais je dois dire que j’ai abandonné à la moitié (mais vu la taille, je me suis dit que j’allais quand même en parler 😉

Si je n’ai pas accroché c’est sans doute parce cette BD est très historique et concerne une période historique que je connais mal et qui ne m’intéresse pas beaucoup  (et dans laquelle j’ai du mal à me projeter). Ne connaissant pas bien les personnalités rencontrées dans l’album, je suis passée à coté de beaucoup de choses…

Mais surtout, j’ai trouvé que c’était une BD qui met beaucoup de temps à installer les personnages et l’histoire. Certes c’est une biographie mais j’ai trouvé que l’on passait trop de temps sur l’enfance et la jeunesse et je me suis arrêtée au moment où Olympe de Gouge commence à prendre son ampleur cela devient vraiment encore plus « bavarde » qu’elle ne l’était au début…

Au bout d’un moment, je me suis dit qu’il était quand même dommage de se forcer…

Pourquoi est-ce que j’en parle quand même? Pour vous conseiller « Kiki de Montparnasse«  et « Joséphine Baker » et pour mon challenge « Petit Bac » 😉

catégorie « personne célèbre »

Histoire d’un rêve : Gary Younge

Résumé de l’éditeur : « Le 28 août 1963, devant la foule rassemblée à l’occasion de la célèbre Marche sur Washington, Martin Luther King prononce un discours qui marquera l’histoire des États-Unis et du monde entier. « I have a dream » est une formule connue de tous, mais que se cache-t-il réellement derrière ces mots martelés par King ? Gary Younge nous raconte ce rêve, depuis sa genèse jusqu’à ses résonances contemporaines en nous immergeant au cœur de cette allocution devenue mythique.
Il dépeint le contexte social et politique de l’époque au sein duquel il est bon de redonner à Martin Luther King sa juste place – décrié par beaucoup, adulé par d’autres, ses prises de position n’ont pas toujours fait l’unanimité au sein de la communauté afro-américaine. Le contexte également de la rédaction du discours, avec des anecdotes insolites comme l’intervention d’un de ses conseillers à la veille de la Marche critiquant l’anaphore légendaire  : «  C’est plat, c’est cliché. Vous l’avez déjà trop utilisée.  » Un conseil suivi par King qui se ravisera finalement devant les micros en improvisant avec son talent d’orateur. Puis nous sommes transportés de l’estrade jusqu’à la foule, du bureau de Kennedy jusqu’aux réunions du FBI. Gary Younge nous conduit au plus près de l’événement en nous entraînant dans une narration quasi romanesque qui s’intéresse à toutes les facettes, certaines totalement inconnues, de ce moment historique.
Histoire d’un rêve est un livre passionnant pour comprendre la journée du 28 août 1963 et ses conséquences politiques jusqu’aux élections de Barack Obama puis de Donald Trump. Gary Younge compose un ouvrage documenté avec rigueur et porté par une émotion toute particulière  : celle d’assister au discours de King, puis de confronter son rêve à notre réalité. »

J’ai gagné ce livre au moment du Mois américain sur Instagram et vous pensez bien que j’ai immédiatement pensé à l’African American History Month challenge quand j’ai su que j’allais le recevoir! Mais je dois tout de suite vous avouer que j’ai abandonné cette lecture… Je ne suis pas une adepte des documentaires, je ne sais pas pourquoi mais c’est très rare que j’arrive à vraiment entrer dans un documentaire. Je suis une fille de fiction, les documentaires je les préfère en audiovisuel!

Alors cela n’enlève rien aux qualités de ce texte (j’ai lu le début puis, j’ai zappé sur les différentes parties) qui est très complet et intéressant car il commence par une remise dans le contexte de ce discours en parlant de la ségrégation, des droits civiques et de l’image de Martin Luther King. Il creuse sur la genèse de ce fameux discours (qui ne devait pas parler de rêve au début!) et il parle aussi du jour du discours et analyse ce fameux texte.

Bref, il vaut le coup d’être lu … si on aime les documentaires! Et comme je l’ai gagné et que je veux qu’il est une deuxième vie, je propose de le faire gagner. Pour cela seule condition être quelqu’un qui fréquente et commente assez régulièrement sur le blog. Faites mois signe en commentaire si vous voulez le gagner.

D’autres livres sur Martin Luther King sur le blog :

 

Bilan de mes lectures de décembre 2019

En décembre, j’ai lu :

La guerre de Catherine

Peau de mille bêtes

Le dompteur de lions

Ada et Rosie Mauvais esprit de famille

Les filles du Nord

Amelia

Reste avec moi

Un putain de salopard -Isabel-

Point cardinal

Par Amour

L’autre qu’on adorait

Ghost

Bergères Guerrières T3

*

J’ai abandonné :

Au petit bonheur la chance

C’est la 2eme fois que je tente un roman de cette autrice en audio et la 2e fois que j’abandonne.. Cette fois, l’intérêt du roman était que le personnage principal et sa grand-mère vivent dans mon quartier mais franchement, j’ai trouvé ça assez mauvais et j’ai décidé de ne plus lire cette autrice… Désolée pour ceux qui adorent, mais je me suis beaucoup ennuyée et j’ai trouvé que tout sonnait faux …

*

13 lectures : 5 BD, 0 album jeunesse, 2 romans jeunesse, 6 romans, 0 document, 0 recueil de nouvelles/poésie, 0 nouvelle (dont 3 livres audio, 1 , 1 livre en anglais, 5 livres de ma PAL (je compte les abandons de ma PAL car ils l’ont quand même quittée!) (et 0 de ma PAL Agatha Christie = –56), 0 sur liseuse

Bilan de mes lectures de septembre 2019

En septembre, j’ai lu :

Les passeurs de livres de Daraya

A crier dans les ruines

Et si l’amour c’était aimer?

Tombé dans l’oreille d’un sourd

Le libraire (audio)

Trois saisons d’orage

Bondrée (en audio)

Un été d’enfer!

Une berceuse en chiffons

Manifesto

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J’ai abandonné :

Le secret du mari

Je m’ennuyais…le démarrage était vraiment lent et il y avait trop de changements de points de vue pour m’intéresser …

La porte du ciel

Je n’arrivais pas à entrer dedans…

*

10 lectures : 3 BD, 1 album jeunesse, 0 roman jeunesse, 5 romans, 1 document, 0 recueil de nouvelles/poésie, 0 nouvelle (dont 3 livres audio, 3, 0 livres en anglais, 3 livres de ma PAL (je compte les abandons de ma PAL car ils l’ont quand même quittée!) (et 0 de ma PAL Agatha Christie = –56), 0 sur liseuse