Le swap « Red is so British! » de Valérie : mon colis est bien arrivé!

Valérie a organisé un swap dont le thème était « red » et « British » et ma binôme était Tiphanie

Nous devions envoyer les colis la semaine du 22 avril, mais pour être sure que je le reçoive avant mon départ en vacances, on avait pris un peu d’avance…

J’avais hâte de recevoir ce colis, au point que j’en ai pas mal parlé à la maison… Mercredi en rentrant d’un petit jogging,  je ne vois pas de courrier… je me dis que soit le facteur n’est pas passé, soit le colis n’est pas arrivé… (je suis un peu déçue). L’Homme me demande s’il y a du courrier dans la boite aux lettres, je réponds que non… Et qu’est ce que je trouve caché derrière le canapé??? Mon colis!!! Il est joueur cet Homme 😉

Bref, voici le déballage en photos!

Avant

Après

Des biscuitsanglais (McVitties, j’adore!) et une mug très London, pour le tea time!

Une belle carte et un beau marque page

Une petit carnet rouge (j’adore les carnet!)

Des magnets Mr Men et Little Miss trop mignons!

Et deux livres!

Les nouveaux locataires qui ont emménagé dans ma bibliothèque :  

+ 2 = 20

Les plus observateurs d’entre vous remarqueront qu’il manque un paquet entre la photo avant et après… C’est parce que Baby B a réclamé son dû… Tiphanie avait pensé à lui! Et il a tout de suite adopté « Simon le bébé papillon »!

Merci mille fois Tiphanie, j’espère que tu auras eu autant de plaisir à déballer ton colis que moi le mien!

Des titres et un texte! Rendez-vous du mois de mai

Depuis le mois d’octobre, je vous propose un rendez-vous mensuel : écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

Voici ma liste de titres :

Le racisme expliqué à ma fille

Lily Love Peacock

Les vacances d’Hercule Poirot

Le cul des anges

La couleur des sentiments

La machine à noeuds de mots

Sommeil

La gazelle

Dis oui, Ninon

Et voici mon texte :

« Les vacances d’Hercule Poirot n’étaient pas de tout repos cette année. Il avait emmené sa nièce Lily Love Peacock avec lui et il fallait la surveiller de près. Il faut dire que son frère lui avait mis la pression avant le départ : « Tu vas bien la protéger ma fille, hein, frérot?!« 

Ah oui… Il avait accepté de la protéger, d’être son ange gardien… Mais dans cet hôtel de luxe sous le soleil marocain, ce n’était pas facile de garder un oeil sur elle. Il y avait tant d’hommes à surveiller… D’autant que même le personnel s’y mettait : « La gazelle » par-ci, « La gazelle » par-là… Son frère avait été très clair : la sécurité de sa nièce devait être son cheval de guerre. Et il avait pensé à tout : « Le racisme expliqué à ma fille, frérot, c’est pas compliqué… Pendant les vacances, la couleur des sentiments, elle existe peut-être pas, mais fais gaffe qu’elle nous ramène pas un coloré de là-bas, hein?! »

Du coup, il était tout le temps concentré sur ce que les hommes disaient sur son passage… Dans un mélange d’arabe, de français, de russe, d’anglais… Pour peu qu’il ait bu un coup sur son transat au soleil et la machine à noeuds de mots s’emballait et il mélangeait tout! Il avait vraiment sommeil et commençait même à regretter ces vacances de surveillance familiale!

Finalement, il ne savait même pas si sa nièce était un ange ou un démon et surtout, qui pouvait dire si le cul des anges ne pouvait pas prendre feu aussi!

Il surveillait les hommes mais un soir il s’est dit qu’il avait peut-être fait fausse route dans sa protection rapprochée quand il vit sa Lily enlacer une belle blonde en lui susurrant langoureusement « Dis oui, Ninon… Allez, viens avec moi dans ma chambre… »

Foi d’Hercule… il allait avoir des ennuis avec son frère! »

Retrouvez mon texte du mois d’octobre, celui du mois de novembre, celui du mois de décembrejanvier, février , mars et celui du mois d’avril

Orchidée avait joué avec moi en octobre, novembre , décembre, janvier et en février…  Flo s’est lancée en maiSyl. a aussi joué en mai

Et vous?

« A town like Alice » (« Le testament ») de Nevil Shute

 (Mon édition date de 1952… et la couverture ne ressemble pas du tout à ça! Il est dans ma PAL depuis des années et des années car c’est un livre que mon père m’avait recommandé depuis très longtemps!!! )

Jean Paget est une jeune femme très simple qui après la 2ème guerre mondiale touche un héritage assez conséquent d’un vieil oncle dont l’argent doit être géré par un notaire. C’est par ce dernier que nous apprenons l’histoire de Jean.

Pendant la guerre, elle était en Malaisie et avec un groupe de femmes et d’enfants britanniques, prisonnière des japonnais, elle devait marcher à travers le pays pendant des mois et des années faute de camps de prisonnières. Au cours de cette expérience terrible, Jean rencontre un prisonnier australien avec lequel elle se lie d’amitié jusqu’à ce qu’elle le croit mort, torturé par les japonnais pour avoir tenté d’aider ces femmes.

De retour en Angleterre, après avoir appris qu’elle avait de l’argent, elle décide de retourner en Malaisie pour faire construire un puits dans le village qui l’avait accueillie pendant la guerre. Là elle apprend que Joe Harman n’est pas mort et elle décide de le retrouver en Australie.

Là-bas, c’est une nouvelle aventure qui l’attend car elle se trouve dans l' »outback » australien où il n’y a rien d’autre que d’immenses fermes de bétail,  une poignée d’habitants et une vie très rustique. Jean, avec son argent, son esprit d’entreprise et sa force de caractère peu commune décide de faire en sorte de faire naître une vraie ville de ce désert.

Ce roman des années 50 a vieilli, c’est vrai, notamment dans la manière dont son traitées les femmes (Jean, n’a pas le droit de toucher entièrement son héritage avant d’avoir 35 ans car elle n’était pas mariée et son argent doit être géré par quelqu’un d’autre), ou le racisme ordinaire très colonialiste avec lequel les malaisiens et les aborigènes sont évoqués.

Mais c’est malgré tout une page d’histoire très intéressante sur la guerre en Asie et sur le développement de l’Australie, sorte de Far West à construire complètement. C’est vraiment un roman d’aventure.

C’est aussi le portrait d’une femme indépendante et moderne qui sait ce qu’elle veut et se donne les moyens de changer les choses… Un livre féministe en quelque sorte! 

Ce roman est la lecture « lieu«  pour le

 Mon 2011 est à -20/ 45

 

 

Cette lecture entre dans le cadre du challenge

 

La gazelle : Hubert Ben Kemoun

Valérie est une toute jeune marathonienne qui court pour les championnat du monde de Buenos Aires.
Elle « déroule » les kilomètres et elle pense… Elle pense à sa vie de sportive, à sa vie de jeune fille de 17 ans, à la vie de sa mère, ouvrière laissée sur le carreau par une entreprise ayant délocalisé sauvagement…
C’est un joli roman d’introspection où le corps court et l’esprit « déroule » aussi… Intéressant et assez touchant.
Peut-être adapté aux plus grands, 15-16 ans.
Sélection « 4ème-3ème » du Festival du livre de jeunesse et de bande dessinée de Cherbourg-Octeville

« Dis oui, Ninon » de Maud Lethielleux

 

Ninon est une petite fille dont les parents viennent de se séparer et qui voit sa vie changer complètement. Ses parents étaient déjà assez bohèmes avec des idées assez écolos et alter mondialistes mais son père était le plus extrême des deux dans ce domaine. C’est aussi le plus malheureux dans la séparation car la maman est partie avec quelqu’un d’autre. Ninon et sa petite soeur, en vivant avec le nouveau compagnon découvrent une vie plus confortable et plus conventionnelle mais ce n’est pas la vie que Ninon veut vivre. Elle choisit de rester avec son père pour s’occuper des chèvres, vendre le fromage, construire une maison, ne pas aller à l’école

Entre innocence et maturité, Ninon essaie de faire sa place dans les relations entre ses parents, dans la société de consommation, les services sociaux etc…

C’est une jolie histoire, touchante et amusante et parfois dramatique aussi. Mais on n’arrive pas vraiment à donner tord ou raison aux adultes qui l’entourent et qui ne semblent pas vraiment capables de se détacher d’eux-mêmes pour la regarder vraiment.

Seul bémol pour moi, Ninon semble parfois beaucoup plus âgée qu’elle ne l’est et parfois beaucoup trop jeune, j’ai trouvé cela un peu difficile de la situer.

J’ai rencontrée l’auteur au Salon du Livre de Rennes. Elle est vraiment charmante et disponible. Dans sa dédicace elle m’écrit qu’elle espère que ce premier roman ne me décevra pas… Et bien non, je ne suis pas du tout déçue! Au contraire, je pense que je lirai d’autres romans d’elle!

Cette lecture est une avec Hilde, Sophie LJ, A girl from earth, Fransoaz  et Sandrine car nous étions plusieurs à avoir acheté un livre de Maud Lethielleux à Rennes!

L’Homme aussi a lu ce roman et il a bien aimé, il l’a trouvé facile à lire, agréable et distrayant.

 

 -1 = 18

Sommeil : Haruki Murakami

Une femme qui a une vie très rangée à s’occuper de sa maison, de son mari et de son fils fait un cauchemar une nuit et n’arrive pas à se rendormir.
 
En fait, à partir de cette nuit là, elle ne sent plus du tout la fatigue. Elle commence à relire Anna Karenine, boire du cognac et manger du chocolat…choses qu’elle ne faisait jamais.
 
Une fois qu’elle a commencé à lire la nuit, elle ne pense plus qu’à ça. Sa vie est complètement changée, elle commence à s’interroger sur sa vie telle qu’elle était avant, mais tout cela se passe en secret, car personne ne s’aperçoit qu’elle ne dort pas et elle ne veut pas changer cet état… même si cela fait plusieurs semaines qu’elle ne dort plus…
 
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle de Haruki Murakami : l’ambiance toute japonaise, la passion pour la lecture et cette sorte de double vie qu’elle commence à vivre.
 
Par contre, je dois avouer que je n’ai pas bien compris la fin… Que voulait dire l’auteur? Est-ce qu’elle veut malgré tout mettre fin à cette vie… ou au contraire, a-t-elle peur que cette nouvelle vie s’arrête un jour…Je ne sais pas trop quoi en penser…
 
Cette édition est illustrée de beaux dessins en noir et blanc et argenté, un peu psychédéliques.

 Merci à ma collègue Marianne pour ce prêt.

Vu la passion du personnage pour la lecture et son côté LCA, J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

[Billet Guest Star par Mrs B] The Help (La couleur des sentiments) : Kathryn Stockett

« The Help » de Kathryn Stockett se déroule à Jackson, Mississippi au début des années 60 pendant la Ségrégation. L’auteur parsème d’ailleurs son roman de détails historiques avec Rosa Parks et le boycott des bus, la marche pacifique de Martin Luther King ou l’assassinat de JFK. L’une des forces du roman est l’alternance des trois narratrices, femmes très courageuses, avec qui au fil des pages on s’imagine devenir amie.

Il y a Aibileen et Minny deux domestiques de couleur et Miss Skeeter, jeune fille blanche qui vit dans la plantation de coton familiale. Miss Skeeter s’éveille au monde dans lequel elle vit lorsque son amie Miss Hilly lance le «  Home Help Sanitation Initiative » (sanitaires réservés pour les domestiques) pour les « Nigras » pour ne pas attraper leurs «  colored diseases ». Miss Skeeter qui aspire à devenir journaliste, se met alors à écrire anonymement avec l’aide d’Aibileen et de Minny sur la vie des domestiques, leur relation avec les «  Blancs »  et toutes ces « colored things » au risque de se faire démasquer.

C’est un roman boulversant que l’on referme avec tristesse en laissant ces trois femmes face à leur destin. Je l’ai tout simplement dévoré et adoré.

avec Sandrine et Enna 

The help (La couleur des sentiments) : Kathryn Stockett

Comme d’habitude, j’ai beaucoup plus de mal à parler d’un coup de coeur que d’un autre livre… Alors avant de vous parler du contenu, je dois vous dire que ce livre fait parti de ceux qu’avais envie de dévorer, de tout arrêter pour le lire mais qu’à la fin j’étais partagée entre l’idée de le finir à tout prix et celle de ralentir pour ne pas le finir tout de suite car cela voulait dire quitter les personnages que j’avais envie de continuer de voir évoluer…

Nous sommes donc dans une petite ville du Mississippi. Les femmes blanches aisées ont toutes des domestiques noires qui font leur ménage, les nourrissent et élèvent leurs enfants… et qui sont plus ou moins bien traitées selon les patronnes… Il y a un petit côté « desperate housewives » chez ces jeunes femmes oisives qui n’ont comme occupations que le shopping, les comités de femmes et le qu’en dira-t-on…

Skeeter, une jeune femme blanche ayant fini ses études revient à Jackson et ne trouve plus vraiment sa place dans ce cercle d’amies…Elle a du mal à accepter certaines règles qui régissent la vie entre les blancs et les noirs.

Un projet d’écriture la met en contact avec Aibeleen et Minnie, deux domestiques noires et à elles trois, elles écrivent la vie de ces femmes (et forcément, la vie de leurs patronnes blanches). Elles traversent « la ligne invisible » qui sépare cette société en mutation  qui reste quand même encore très figée dans le sud des États Unis.

De ce roman, plusieurs choses essentielles ressortent : c’est un roman aux personnages vraiment très bien écrits. Ils sont attachants, réels, touchants, énervants, adorables ou insupportables…

C’est un roman de femmes : de femmes fortes et de femmes faibles et celles qui sont « sensées » être les plus faibles et écrasées ne sont pas forcément celles qui le sont le plus… C’est un roman sur la place des femmes dans la société américaine des années 60… Les femmes blanches aisées par rapport femmes noires selon les « règles implicites » qui existent dans le sud, mais aussi les femmes blanches entre elles.

C’est aussi un roman historique sur une période de transition aux États Unis sans pour autant que cela ne ressemble à un cours d’histoire. Des informations clés sur la situation politique de l’époque sont distillées ici ou là, comme dites en passant… Le Vietnam, Rosa Parks, Martin Luther King, l’intégration des noirs dans les universités, la mort de Kennedy sont évoqués et donnent l’ambiance générale, une toile de fond de cette époque.

Pour avoir étudié la place des femmes afro-américaines à travers la littérature pour mon mémoire de DEA (« L’affirmation de l’identité des femmes afro-américaines dans 3 romans d’Alice Walker »), j’ai beaucoup lu de documents et de témoignages sur le sujets et je peux vous dire qu’en plus d’être passionnant, émouvant, révoltant, touchant, ce roman est juste.

avec Sandrine et avec Mrs B (ma copine qui n’a pas de blog : son billet est chez moi!)


Commentaires laissés sur canalblog à l’époque :
Comme tu le sais deja, gros coup de coeur pour moi aussi ! je m’en vais lire le billet de ton amie et rajouter son lien dans le mien

Posté par Sandrine(SD49)jeudi 14 avril 2011
@Sandrine : J’ai vraiment tout aimé dans ce livre et je voulais continuer de suivre les personnages… j’aurai voulu un 2ème tome…une saga!!!  Posté par enna, jeudi 14 avril 2011
Il faudrait que je le relise car je l’ai lu très vite, pour un prix. Et je n’ai donc pas fait de billet. Mais j’avais énormément aimé !  Posté par Leiloonajeudi 14 avril 2011
@Leiloona : c’est « criminel » de ne pas en avoir parlé si tu as aimé  Vite : un billet!  Posté par enna, jeudi 14 avril 2011
Oh la la, vivement la semaine prochaine que je l’achète! Posté par Valériejeudi 14 avril 2011 @Fransoaz : J’ai hâte de lire ton avis! Je crois qu’il fait l’unanimité!
@Valérie : je suis sure et certaine que tu vas aimer!! Posté par enna, jeudi 14 avril 2011
Il est juste et c’est sûrement pour cela qu’il touche beaucoup (en plus d’être très bien écrit avec des personnages qu’on n’est pas prêt d’oublier !!!). Je pense qu’il restera dans mes romans préférés tous temps  Posté par Joellejeudi 14 avril 2011
@Joelle : un livre plein de sentiments forts et intenses (dans le positif et le négatif) c’est rare! Posté par enna, jeudi 14 avril 2011
hé hé ! bienvenue au club !! Posté par Theomajeudi 14 avril 2011
@Theoma : Chouette club!!!  Posté par enna, jeudi 14 avril 2011
en tout cas tu me donnes le goût de le lire maintenant!!!! Posté par Julesjeudi 14 avril 2011
@Jules : tant mieux! J’espère que tu y prendra autant de plaisir que moi! Posté par enna, jeudi 14 avril 2011
Décidément, un roman qui plaît à tous. IL faut que je me décide à le lire… mais j’attends. Trop de pub pour le moment. Call me bizarre! Posté par Karine:)dimanche 17 avril 2011
@Karine  : non,non, je te comprends, quand je commence un livre qui a beaucoup plu, j’ai toujours un peu peur de ne pas accrocher et du coup d’être déçue d’être déçue (je ne sais pas si je suis très claire  Mais là…il est vraiment bon!!!!  Posté par enna, dimanche 17 avril 2011

Baby B a 18 mois!

Un an et demi…ça fait drôle de dire ça… C’est une étape!

Il marche! Il marche bien, même s’il se prend des gadins…et se retrouve avec des bleus…souvent du même côté du front! On en est à sa deuxième paire de chaussures… il faut être à l’aise pour marcher!!

On a été séparé pour la première fois ce mois-ci, pendant que j’étais en Angleterre pour une semaine… Il ne s’en est pas vraiment rendu compte…(mais pour moi, ça a été très dur de le quitter)… Mais il a eu sa première gastro et ses premiers vomissements en mon absence! Heureusement que L’Homme-Papa a assuré comme un pro!

Il a maintenant 12 dents et on ne s’est presque pas aperçu que ces 4 nouvelles grosses dents poussaient!

Il aime la musique et chantonne très souvent. Il aime ses livres. Quand il les regarde, il demande sans arrêt « Là? » « Là? » en nous montrant des dessins pour qu’on lui dise le mot qui correspond à l’image… (ce qui peut être un peu répétitif mais lui ne s’en lasse pas! 😉 Quand il voit un livre à moi, il dit « maman! » 😉

Il communique de plus en plus. Au niveau du vocabulaire, les nouveaux mots sont « mains » (et s’il y a une miette ou un grain de poussière sur sa main il nous la montre en disant « main! » de façon insistante pour qu’on l’essuie!), « nez » (il montre les mouchoirs en disant « nez » et depuis peu quand il a le nez qui coule et que je lui essuie, il souffle un peu dans son mouchoir), « dodo« , « donne« , « pomme« , «  » pour « clés« , « bol« , « bateau« , « kat » pour « carte » (et tout ce qui ressemble à une carte de voeux) ..

Il a commencé des combinaison de mots, les prémices des phrases : « pala maman » (quand j’étais en Angleterre), « coucou maman/papa« , « donne l’eau« , et en montrant le savon de la salle de bain « maman main« , « attend tata« 

Il est aussi très drôle : il adore chatouiller les autres (surtout s’il voit des pieds nus!) ou se chatouiller lui-même en disant « Guillli guillli guillli« . Il dit « Atheu » quand quelqu’un éternue (ou il fait « ah aah aaah teuh » pour jouer à étrenuer). Quand il aime quelque chose, il dit « Mmmmmmmh » en se tapotant le ventre. Et il m’a fait réaliser que j’avais des tics de langage quand il s’est mis à dire « hopeuh laa! » et « oh la laaa » sur le même ton que moi!

Et quand on le contrarie (quand on lui refuse quelque chose…) il se met à chouiner et dit avec un air désepéré et en tendant les bras vers nous : « câlin!! » et dès qu’on a donné le câlin, il réclame à nouveau ce qu’on vient de lui refuser… Quel petit manipulateur! 😉

Il sait qui il est. Si on lui demande « Il est où Bastien? » : il se montre lui même du doigt et depuis peu, si on le montre du doigt en demandant « C’est qui ça? »,  il répond « Ba« !

En bref, il mange bien, il dort bien et il est toujours aussi joyeux et agréable avec tout le monde!

Mais… ce n’est plus tout à fait un bébé… Il grandit!

 

« La machine à noeuds de mots » de Arthur Ténor

Sébastien a un père inventeur qui imagine des machines plus folles les unes que les autres. Sa dernière invention est sensée décupler la mémoire… Sébastien est très tenté par cette invention, imaginant déjà les 20/20 qu’il aurait grace celle-ci… Il a beau savoir que la machine n’est pas encore au point, il ne peut pas s’empêcher de l’essayer…

Et là, c’est le début d’une aventure assez embarrassante car à chaque fois qu’il parle les mots se mélangent et ce qu’il dit est incompréhensible. Heureusement avec l’aide de Julie, une amie de l’école, et sa tante Martha, il essaie de s’en sortir avant que son père ne s’aperçoive qu’il a utilisé l’invention sans sa permission.

Je dois dire que j’ai bien rigolé en lisant cette histoire : les situations invraissemblables dans les quelles Sébastien se retrouve à cause de sa langue qui fourche sans arrêt sont vraiment cocasses.

C’est une histoire légère et enlevée, un très bon moment de détente!

Ce roman est la lecture « objet«  de ma catégorie « Petit Bac Jeunesse » pour le

Sélection « 6ème » du Festival du livre de jeunesse et de bande dessinée de Cherbourg-Octeville