Dans la forêt : Jean Hegland

Je ne sais pas comment parler de ce roman… Je sens que je ne serai pas à la hauteur… Je veux dire « C’est un beau livre! », « C’est un livre puissant! », « C’est un livre poignant! »… Ca suffirait peut-être? 😉

Je ne sais pas non plus par où commencer car le roman est fait d’allers-retours et je ne veux pas dévoiler des choses qu’on découvre petit à petit… Alors je vais essayer d’être simple…

Nous sommes avec Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, dans la forêt. C’est Nell qui nous raconte leur histoire dans son journal et elle nous raconte leur vie commune, leur famille (le père et la mère sont décédés), leurs occupations (Nell passe son temps à lire l’encyclopédie et Eva passe son temps à s’entraîner avec acharnement à la danse classique), leur environnement et leur passé commun ainsi que des choses plus personnelles…

Tout ça pourrait paraître assez banal à première vue, sauf que les deux jeunes filles sont seules dans la maison familiale au milieu de la forêt, absolument seules car il s’est passé quelque chose dans le monde dans lequel elles vivent (un monde qui est le nôtre, à vrai dire) : plus d’électricité, plus de carburant, plus de nourriture et de produits manufacturés et beaucoup de morts… Personne ne sait vraiment ce qui s’est passé, des rumeurs courent depuis un certain temps… mais Nell et Eva sont isolées dans leur maison loin de tout et doivent se débrouiller avec leurs reserves et avec leur force de caractère…

Au début de ces changements de mode de vie, elles étaient avec leurs deux parents, puis juste leur père, puis seules. Elles ont dû tout apprendre pour survivre en se reconnectant à la nature, avec pour seule aide quelques livres et du bon sens. Elles doivent aussi réussir à s’accrocher à la vie avec leur mental et en se soutenant mutuellement. Elles essaient de se créer une vie avec le plus de normalité possible dans ce nouveau monde si différent et même opposé à celui dans lequel elles ont grandi.

Ce roman est très beau dans ce qu’il dit sur la nature -entre danger et source de vie- sur les liens entre les deux sœurs -entre soutien et rivalités. C’est à la fois un roman plein de désespoir et sur l’espoir. C’est un roman extrêmement humain alors qu’il décrit un monde déshumanisé en filigrane.

C’est poétique, c’est percutant et c’est émouvant…

Il y a du conte dans ce roman mais c’est aussi un roman qui fait réfléchir à notre monde actuel, qui pourrait tellement être celui de Nell et Eva et à ce que nous pourrions faire pour éviter d’en arriver là…

C’est aussi un roman féministe car on nous présente deux jeunes filles que rien n’avait vraiment préparé à se débrouiller seules dans la nature et qui doivent se débrouiller sans aide masculine et qui dépassent toutes les épreuves qui leur sont présentées par la connaissance (grâce aux livres), à leur bon sens et leur observation de ce qui les entoure et grâce au soutien qu’elles se portent l’une envers l’autre. C’est aussi un beau message pour des lectrices de tous âges!

J’ai appris que le roman avait été publié en 1997 aux Etas-Unis et cela lui donne encore plus de poids je trouve!

Vous venez donc de lire un avis écrit d’un seul jet, assez fouillis sans doute mais qui essaie juste de vous dire : Lisez-le! 🙂

Un film canadien en a été tiré en 2015 :

 

J’ai découvert ce roman en écoutant l’émission de mars 2017 des 

par Fanfan et Steph : Mille mercis!

 chez Titine (pour la journée consacrée à un roman féministe/ écrit par une femme)

avec Estellecalim sur le fil 😉

Une femme entre nous : Greer Hendricks et Sarah Pekkanen (lu par Camille Lamache)

Ce billet est très difficile à écrire car je ne dois pas trop en dire étant donné que les auteures ont réussi à nous faire aller où elles voulaient et c’est très bien amené, je ne me suis pas du tout doutée de ce qui allait se passer!

Le roman commence avec deux histoires croisées. Il y a celle de Nellie, une jeune femme qui va se marier avec un homme plus âgé et plus riche et très amoureux d’elle. Cette jeune institutrice et barmaid quitte son mode de vie assez libre pour vivre le parfait amour. On sait cependant que quelque chose dans son passé d’étudiante la tracasse et également que Richard avait auparavant une femme…

La deuxième femme est Vanessa. Elle est divorcée depuis peu et elle a tout perdu. Elle vit très mal sa séparation et vit avec sa tante. Quand elle apprend que son ex mari Richard va se remarier avec une jeune femme elle va tout faire pour empêcher ce mariage.

Mais au-delà de ce triangle amoureux autour d’une rupture on va apprendre beaucoup de choses sur les trois personnages, on va dévoiler beaucoup de secrets et découvrir qu’il y a beaucoup de non-dits et de choses cachées que même les protagonistes ne savent pas… Et tout est dévoilé petit à petit…

Je ne peux même pas vous parler des thématiques abordées dans ce roman très psychologique (et pourtant, elles sont très intéressantes) car cela risquerait de vous dévoiler des choses. Je préfère vous encourager à le lire pour vous faire happer et « avoir » 😉

par Mrs B : merci!

 Chez Sylire

 chez Titine

Le couple d’à côté : Sharpi Lapena (Lu par Taric Mehani)

Résumé de l’éditeur : « Vous ne savez jamais ce qui se passe de l’autre côté du mur. Le soir où Anne et Marco sont invités à dîner chez leurs voisins, la baby-sitter leur fait faux bond. Après six mois de pouponnage et de dépression post-partum, ils avaient pourtant bien besoin de se divertir. Marco, surtout. Qu’à cela ne tienne, insiste ce dernier : les maisons sont mitoyennes, ils emportent avec eux le babyphone et se relaieront toutes les demi-heures pour aller jeter un oeil sur le berceau. La soirée s’étire. La voisine agite sa plastique de rêve sous le nez de Marco, Anne tente de noyer ses complexes sous des rasades de vin. De retour à la maison tard dans la nuit, le bébé a disparu. Victimes ou coupables, manipulateurs ou désespérés, soudés ou infidèles, héritiers ou au bord de la faillite : les qualificatifs pleuvent sur ce couple qui se retrouve en plein dans l’oeil du cyclone. Bas les masques. »

*

Ca commence avec un couple plutôt ordinaire : jeunes parents avec Anne qui s’occupe du bébé pendant que Marco s’occupe de sa boite… Sauf que la jeune maman ne va pas forcément très bien, elle se relève à peine d’une depression post natale et manque de confiance en elle. Ils vont passer une soirée chez les voisins d’à côté, soirée banale sauf qu’ils doivent laisser leur petite fille Cora chez eux car la voisine ne veut pas d’enfants chez elle… Cette même voisine qui semble chercher à séduire Marco…

Une soirée presque normale malgré tout si un drame ne les attendais pas à leur retour : Cora a disparu…

Kidnappée?  Tuée?  Par un intrus? Par ses parents? Délibérément? Par accident?

Les questions sont très ouvertes car on s’aperçoit très vite que tous les protagonistes, que ce soit les parents de Cora, les grands-parents, les voisins ont une multitude de choses à cacher et une profusion de secrets… On pense comprendre, on fait des découverte et puis un autre secret, une autre révélation vient bousculer nos certitudes.

Ce roman est un bon thriller très accrocheur mais quelques semaines après ma lecture je dois avouer que l’ensemble est un peu flou mais je vous le recommande si vous cherchez un polar plein de secrets et de faux semblants.

 Chez Sylire

avec Sylire : allons voir son avis!

 chez Titine

Blacksad Tome 1 Quelque part entre les ombres : Juan Díaz Canalès et Juanjo Guarnido

Cette BD commence avec la découverte de la mort d’une belle jeune femme et le personnage principal de cette BD, Blacksad, est un détective privé et on est plongé immédiatement dans l’univers des polars noirs américains des années 50. Il y a la police d’un côté, des mafieux et des gros bras de l’autre et entre les deux, une jeune femme un peu intrigante qui après avoir été l’amante de Blacksad, devient celle dont le detective taciturne va essayer de trouver le meurtrier pour la venger.

Pour avoir un aperçu des dessins, cliquez ici! Les couleurs sont vraiment belles, chaudes et « tamisées », elles servent très bien l’ambiance.

Tous les personnages sont des animaux mais très humanisés et étonnamment j’ai assez vite oublié cet aspect animal de la BD car en réalité, si les personnages ont des caractéristiques animales ils sont surtout de vrais personnages très humains (dans les bons mais surtout dans les mauvais côtés!)

J’ai été très agréablement surprise par cette BD que je pense avoir vu passer plusieurs fois dans les rendez-vous BD du mercredi mais je n’avais pas été attiré jusqu’à ce que Sylire en parle et me tente vraiment! J’ai aimé l’ambiance et l’histoire elle-même avec un bon rythme. Je pense que j’en lirai d’autre car c’est une série!

 chez Titine

Gramercy Park : Timothée de Fombelle et Christian Cailleaux

Résumé de l’éditeur : « New York, 1954. Sur le toit d’un immeuble, une jeune femme s’occupe patiemment des ruches qui l’entourent et semble attendre quelque chose. Dans l’immeuble d’en face, un caïd de la pègre reste cloîtré chez lui à l’exception d’une mystérieuse sortie hebdomadaire. Ils ne se connaissent pas, mais ils se voient. Entre eux, le vide, une voiture de flics et un parc dont l’accès est réservé à quelques privilégiés. Qu’est-ce qui pourrait lier cette ancienne danseuse de l’Opéra de Paris et cet homme insaisissable que tout le monde craint?
Un polar romantique aux allures de classique hollywoodien. »

*

Je suis partagée… j’ai aimé les dessins et l’ambiance très « film noir »mais j’ai aussi trouvé ça assez ennuyeux… et je dois avouer que je ne suis pas sortie emballée de ma lecture. J’ai trouvé ça assez lent, froid et confus et pour être franche au moment de la lecture j’avais dit que si je ne faisais pas mon billet rapidement j’oublierai assez vite… Je n’ai pas écrit mon billet rapidement et effectivement il ne me reste pas grand chose de l’histoire!

Alors, pour résumer, ce n’est pas une histoire désagréable à lire mais pas marquante du tout.

 chez Titine

Dans les angles morts (All things cease to appear) : Elizabeth Brundage

Le roman commence quand George Clare arrive un soir chez ses voisins avec sa petite fille de 3 ans après avoir trouvé sa femme assassinée dans leur maison dans la campagne de Chosen …

Puis, l’histoire repart en arrière et on découvre la famille Hale qui vit dans une ferme à Chosen. La vie à la ferme est loin d’être simple, ils n’arrivent pas à s’en sortir financièrement mais les relations familiales ne sont pas faciles non plus entre les parents et quand Eddy, Wade et Cole, les trois fils adolescents ou jeunes adultes se retrouvent orphelins, ils ont beaucoup de mal à quitter leur maison familiale.

La ferme est rachetée une bouchée de pain par Catherine de George Clare, qui quittent la ville pour s’installer à la campagne avec leur petite fille, Franny. Catherine ne sait rien sur les anciens propriétaires, ni sur leur mort dans la maison ni sur leurs enfants. D’ailleurs, les trois garçons donnent des coups de mains pour retaper la maison et pour s’occuper de Franny.

On suit la vie de Catherine et celle de George qui est un homme trouble. Leur vie de couple, leur vie publique et ce qui se passe derrière les portes closes et ce qui est caché…

Je ne veux pas en dire plus car le bonheur de cette lecture a été de découvrir petit à petit des aspects de chaque personnage car les relations sont présentées de façon originale en faisant des tours et détours dans le passé, en changeant les points de vue selon les personnages et apportant des éclairages différents.

On part d’une histoire de crime mais cela devient très vite accessoire. Plutôt que de connaître le coupable, on veut savoir comment vont évoluer les rapports humains dans ce roman et comprendre ce qui a mené au meurtre de Catherine. Ce n’est pas vraiment un thriller mais plutôt un roman psychologique très réussi. Tous les personnages sont intéressants et riches, même ceux qui ne sont pas présents, même ceux qui sont seulement ressentis, comme des souvenirs. Ils sont vraiment bien brossés.

Je vous recommande vraiment ce roman. J’ai mis un peu de temps à rentrer dedans car j’étais un peu occupée et je le « picorais » trop au début mais dès que je l’ai lu par plus grandes périodes je ne pouvais plus le lâcher.

J’ai découvert ce roman en écoutant l’émission de février 2019 des  Merci les copines!

 chez Titine

Lumière noire : Lisa Gardner (Lu par Colette Sodoyez)

J’ai hésité à vous donner la quatrième de couverture mais je trouve qu’elle est trop réductrice, trop linéaire, ce qui n’est pas du tout le cas du roman. Je vais donc essayer de vous parler de ce livre sans trop en dire… Pas simple!

Dès le début du roman, on sait qu’une jeune femme a été kidnappée et s’est retrouvée dans un cercueil par un détraqué sexuel qui se sert d’elle comme son jouet…

Cette jeune femme s’en est sortie mais elle n’est plus tout à fait elle-même. Plusieurs années plus tard, un soir, elle se fait attaquer par un autre détraqué sexuel et elle s’en sort grace à un sang froid d’une grande violence…

Quand la police arrive avec le commandant DD Warren (qui est un personnage récurrent de Lisa Gardner, jeune femme qui a été reléguée à un poste administratif à cause d’une blessure), Flora Dane, la victime qui est aussi la tueuse, a déjà fait appel à un membre du FBI qui l’avait suivie après sa libération 5 ans plus tôt.

DD réalise qu’il ne sera pas simple de cerner Flora qui est un personnage très complexe et abîmé et qui n’était peut-être pas là par hasard… Et puis les choses deviennent encore plus compliquées quand la police découvre que la victime est lié à d’autres disparitions de jeunes femmes et que Flora disparaît sans laisser de traces…

Le roman a plusieurs voix : l’enquête de DD Warren qui est à la recherche de Flora et qui cherche aussi à comprendre qui était la victime / prédateur que la jeune femme a tué. En parallèle, on suit Flora après sa disparition. Mais il y a aussi dès le début des informations, des flash backs et le ressenti de Flora pendant sa détention terrible 5 ans auparavant et c’est assez terrible…

Ce roman est psychologique et noir. Il montre comment une victime peut être libérée saine et sauve mais que le traumatisme est parfois pire que la mort… Les relations que Flora avait nouées avec son tortionnaire, celles qui ont été rompues avec sa mère et son frère, sa propre image d’elle-même, son besoin de sauver le monde pour se sauver…

C’est un bon thriller bien noir et glauque. Décidément, j’aime beaucoup cette auteure!

 Chez Sylire

 chez Titine

Que faisions nous le lundi 9/09 à 09h09 et/ou à 21h09?

Le 09/09 nous avons été 12 à prendre 17 photos -au même moment ou presque- de ce que nous étions en train de faire.

J’ai envoyé les photos à Steff qui a fait les mosaïques  :

A 09h09 : 8 PHOTOS

Personnellement, J’étais en cours et je n’avais pas mis d’alarme et donc, j’ai oublié (et de toute façon, ça aurait été très compliqué avec des 4ème 😉

  1. Steff était en pause café.
  2. Capocapesdoc était au CDI, sans élève pour une fois, et elle enregistrais les magazines dans la base de prêt. Avec un bon café dans la super tasse dessinée par Gribouille de doc.
  3. Nath B était de recup  donc démarrage en douceur avec un thé… et une lecture hautement intellectuelle [le catalogue du supermarché 😉 ]
  4. Aifelle venait de préparer deux entremets sans lactose.
  5. Mare tea ne était à l’aéroport d’Orly : son départ pour Santorin prévu à 8h30 était retardé d’une heure.
  6. Rachel prenait son petit-déjeuner.
  7. Wakanda était au travail : les enfants jouaient avec des animaux et des voitures.
  8. Nath Sci  flemmardait au lit en feuilletant le magazine Lire… Et en notant des titres bien sûr !! Il est vrai que sa PAL n’est pas assez grande 🙂

A 21h09 : 9 PHOTOS

  1. Personnellement, j’étais à la réunion de l’association de parents d’élèves de l’école de Bastien.
  2. Steff était en train de lire.
  3. Nath B continuait la série commencée il y a déjà quelques jours.
  4. Céline venait de finir ses crèmes au chocolat maison.
  5. Didingc finissait de ranger la cuisine et préparait le lave-vaisselle  après sa douche.
  6. Mélanie surveillait que tout le monde mettait le #lemoisamericain dans ses publications sur Instagram dans le cadre du challenge!
  7. Mare tea ne était à Paros sur sa terrasse entourée de bougainvilliers, après un transfert rapide mais réussi entre l’aéroport de Santorin et le port puis une traversée en ferry, il faisait nuit.
  8. Rachel lisait en suivant un match de NFL.
  9. Wakanda était en train de débarrasser la table car elle avait mangé un gâteau pour l’anniversaire de sa tante.

Merci à tous les participants : les fidèles, les occasionnels et les nouveaux! 

Le prochain rendez-vous sera le :

Jeudi 10/10 à 10h10 et/ou à 22h10!

La vérité sort de la bouche de Bastien

Bastien a 9 ans et 11 mois et la vérité sort toujours de sa bouche 😉

  • On passe devant des bateleurs dans un marché je lui dis que c’est leur don d’acteurs qui fait que qu’on achètent leurs produits et Bastien me dit : « Ils sont pas vraiment des acteurs : c’est des «attr-acteurs»!« 

 

  • A la fin de l’été nous avons fait une journée « spéciale Bastien » : Nous sommes allés à la plage et avant d’aller manger chez Burger King, on est allés au cinéma en famille voir : «Comme des bêtes» (on se rattrapait de «l’abandonner» tous les matins pour faire des travaux de peinture 😉 ) Il était vraiment heureux : «J’ai l’impression que c’est mon anniversaire!»

 

  • «C’est au collège que les grands ils mettent la tête des 6e dans les toilettes ?» (il a vu ça dans «Alvin et les chipmunks 😉 )

 

  • «Encore des courgettes!!!! Purée!! Vous allez pas me faire manger que ça tout l’été?!»

 

  • Un mardi soir après la rentrée, je lui dis de profiter de sa grasse matinée du mercredi matin car l’an prochain au collège il ira en classe le mercredi…
    «Hein?! Ah ben moi je veux plus aller au collège!»

 

  • Je le vois jouer avec des maternelles à la garderie et il me dit : «Ils sont trop mignons! Je pense que je dois leur paraître vraiment grand!
    -L’an prochain ça sera le contraire!
    Ah oui, en 6e je serai le petit!
    -Aujourd’hui, des élèves de 3e rigolaient parce qu’un 6e avait appelé sa prof «maîtresse»…
    Ah bon? On dit pas «maîtresse» au collège? Mais on dit quoi?
    -Monsieur Truc et Madame Machin…
    Mais moi j’ai trop l’habitude de dire «maîtresse» , je suis sûr de me tromper!»

 

  • Un soir, je lui disais que ses copains étaient très sympa et que je les aimais beaucoup. J’ai compris qu’il était très fatigué quand il a fini par pleurer en me disant : «Ça me fait de la peine… on dirait que tu les préfères à moi…»

Dernière rentrée en primaire et dernière photo de rentrée devant cette porte!

Septembre = cueillette de mûres

Position improbable de lecture!

Quitter le monde : Douglas Kennedy (Lu par Isabelle Miller)

Résumé de l’éditeur (papier car je ne trouve pas ce titre dans le catalogue audiolib) : « Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants.
Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d’années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s’épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n’a plus qu’une idée en tête : quitter le monde. Alors qu’elle a renoncé à la vie, c’est paradoxalement la disparition d’une jeune fille qui va lui donner la possibilité d’une rédemption.
Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu’elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l’ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité… »

*

Si en lisant ce résumé vous avez l’impression qu’il se passe beaucoup de choses, dites vous bien que la version audio dure plus de 19h (donc j’en déduis que c’est un pavé en papier) et que c’est un roman à la fois assez foisonnant au niveau du récit mais assez « bavard » au niveau du style.

Tout d’abord, j’ai eu l’impression de lire trois ou quatre romans à la suite car j’ai trouvé que les différentes parties de la vie de Jane pouvait presque faire des romans à part entière et il y a peu de vrais liens entre les trois à part ce personnage finalement. Il y a d’abord « Jane et sa famille dysfonctionnelle et Jane étudiante amoureuse d’un homme parfait… » (mais cette partie finit mal…), puis « Jane professeur d’université, mariée à un escroc et mère d’une petite fille parfaite » (mais cette partie finit mal aussi…), puis « Jane malheureuse et suicidaire qui devient bibliothécaire dans une petite ville loin de tout ». Ca aurait pu se finir là-dessus, mais Jane ne se laisse pas avoir par les bonheurs simples… elle va chercher des histoires pour s’assurer que les choses finissent mal… Et la dernière partie, celle qui tombe le plus comme un cheveu sur la soupe, ou comme un roman à part entière, c’est « Jane est persuadée qu’un homme accusé d’avoir tué sa fille n’est pas coupable et elle va mener l’enquête pour prouver la vérité »…

Bref, je ne suis pas tendre avec ce roman mais parfois trop c’est trop… Pourquoi est-ce que Douglas Kennedy n’a pas écrit 4 romans distinct? Est-ce qu’il déteste à ce point son personnage pour lui faire subir malheur après malheur? A un moment je me suis demandé s’il pouvait encore plus la tirer plus bas… et bien oui, il le peut! Et enfin, c’est vraiment plein d’exagérations et d’incohérences qui font que je n’ai pas du tout adhéré à cette histoire et je ne me suis pas du tout attachée au personnage de Jane qui m’a plus exaspérée qu’autre chose… Et autre chose qui m’a plutôt lassée c’est tout l’aspect littéraire, intellectuel, « professoral » de ce roman… Comme si l’auteur voulait nous en mettre plein la vue…

Sur le coup, je dirai que ça se laisse lire mais c’est quand même très long…Peut-être que si je n’avais pas été en plein dans des travaux de peinture dans ma maison cet été et que ça me faisait passer le temps, je ne l’aurais pas lu jusqu’au bout.

 Chez Sylire

 chez Titine

avec Nath Sci : Allons voir si elle est plus gentille que moi!