Taqawan : Éric Plamondon (lu par François-Éric Gendron)

Résumé de l’éditeur : « Ici, on a tous du sang indien et quand ce n’est pas dans les veines, c’est sur les
mains. »
Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s’emparer des filets des Indiens mig’maq. Émeutes, répression et crise d’ampleur : le pays découvre son angle mort.
Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l’immensité d’un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source…
Histoire de luttes et de pêche, d’amour tout autant que de meurtres et de rêves  brisés, Taqawan se nourrit de légendes comme de réalités, du passé et du  présent, celui notamment d’un peuple millénaire bafoué dans ses droits. »

*

Je lis régulièrement de la littérature québécoise grâce au challenge « Québec en Novembre » chez Karine:) et  Yueyin et j’avais vraiment très envie de découvrir cet auteur et ce titre! Et pourtant mon avis est un peu mitigé.

J’ai aimé tout ce qui concernait l’histoire des relations entre les Mig’mags et les Canadiens, entre les Québécois et les Canadiens. Tout le côté social et historique m’a beaucoup intéressée.

J’ai aimé les petits intermèdes sur des aspects culturels des Mig’mag. D’ailleurs j’ai trouvé intéressant la construction du roman qui insère des sortes de vignettes d’informations.

Par contre, il y a une sorte d’histoire policière ou criminelle et je n’ai pas vraiment vu l’intérêt de celle-ci m’a parue artificielle et sonnait faux… Tout semble réglé en deux temps trois mouvements…

Mon avis mitigé est aussi valable pour le lecteur. J’ai trouvé très agréable sa façon de lire le roman mais j’ai trouvé très gênante sa façon d’imiter l’accent québécois pour faire parler certains personnages. Il se trouve que je lis régulièrement de la littérature audio québécoise lue PAR des québécois grâce à Ici Radio Canada, que j’ai des copines québécoises et que je suis allée au Québec. Personnellement, ça m’a gênée, je ne reconnaissais pas du tout l’accent québécois, j’avais l’impression d’entendre un faux accent « paysan ».

D’ailleurs, c’est la deuxième fois pendant mes lectures pour le Prix Audiolib que je me dis qu’il faudrait dire aux lecteurs de ne pas imiter les accents.

Catégorie « animal » de ma ligne audio

L’art pas bête pour les 7 à 107 ans : Pauline Pons et Pascal Lemaître (Billet avec Bastien)

Résumé de l’éditeur : « L’art, à quoi ça sert ? Ça sert à plein de choses ! Ça embellit la vie, c’est une forme de langage… Beau, pas beau ! l’art est humain tout simplement ! Voilà le postulat de cet ouvrage conçu à partir de vraies questions d’enfants issues de discussions en classe et d’ateliers au musée d’Orsay.

Qui a inventé l’art ? À quoi ça sert ? Pourquoi Picasso est-il connu dans le monde entier ? Qui a inventé les musées ? Combien ça coûte un tableau ? Est-ce que la photo, c’est de l’art ? Copier, en art, c’est mal ? Qui a inventé l’impressionnisme ? Pourquoi il y a des chaises exposées au musée ? C’est le peintre qui fabrique son cadre ? C’est fragile une oeuvre d’art ? Qui a inventé les musées ?…

Par le biais de ces nombreuses questions, une spécialiste invite les enfants à réfléchir sur l’art, des origines à nos jours et ce dans de nombreux domaines : peinture, sculpture, photographie, architecture, design, etc. Des techniques aux chef-d’oeuvre en passant par les artistes, les lieux de création, d’exposition, les musées.. Cet ouvrage fourmille d’informations et d’anecdotes pour découvrir et comprendre l’histoire de l’art… Un livre ouvert qui incite à regarder l’art sous toutes ses formes sans apriori. Une belle promenade esthétique ! »

*

J’avais repéré cet ouvrage dans les nouveautés de la médiathèque car ce titre me semblait parfait pour #lemoislitterart car c’est un livre sur l’art, une histoire de l’art à hauteur d’enfant sous forme d’anecdotes et de faits simples mais aussi des informations sur les musées, les courants artistiques mais aussi quelques questionnements légitimes sur l’art qui sont très clairement expliqués.

J’ai beaucoup aimé lire ce livre avec Bastien et ça m’a vraiment donné une envie : retourner au musée avec lui pour voir et revoir des oeuvres qui étaient évoquées dans ce livre.

VOICI L’AVIS DE BASTIEN (11 ANS ET DEMI) TAPÉ TOUT SEUL SANS QUE JE NE CHANGE UN MOT (ET SANS QU’IL AIT EU CONNAISSANCE DE MON AVIS) :

J’ai adoré ce livre car il explique l’art de façon intéressante, mieux pour les enfants. Dans plusieurs chapitres, on aborde par exemple l’impressionnisme, le street art et plein d’autres choses. Je conseille fortement ce livre pour réconcilier certaines personnes avec l’art, pas seulement les enfants !

Catégorie animal pour ma ligne jeunesse

Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Cette semaine, j’ai encore abandonné une lecture et je suis trop fatiguée pour avancer dans ma nouvelle lecture et sur mon blog donc je suis dans la même situation que la semaine dernière : flux tendu dans les billets… Mais je vais y arriver car j’ai quelques lectures d’avance, il faut juste que je trouve le temps de les taper 😉

Quel est le programme cette semaine?

Demain, dimanche 28 mars, ce sera un billet avec Bastien (s’il prend le temps de l’écrire) pour vous parler d’un documentaire jeunesse sur l’art pour #lemoislitterart : « L’art pas bête de 7 à 107 ans ».

Mardi 30 mars, je vous parlerai de « Taqawan », un roman audio pour le prix Audiolib.

Jeudi 1er avril, vous retrouverez le bilan de mes lectures de mars. Et il y aura aussi la première grille du challenge Petit Bac (même si à l’heure actuelle j’ai encore du retard dans la collecte des liens !)

Vendredi 2 avril, vous retrouverez le billet mensuel « Oyez! oyez! » avec les infos sur la vie bloguesque.

Samedi 3 avril, il y aura le rappel J-1 pour la photo du 4/4 à 4h04 et / ou 16h04.

Et enfin, dimanche 4 avril, ce sera le rappel Jour J pour la photo du 4/4 à 4h04 et / ou 16h04 et dans la journée, mes photos (enfin, je pense qu’il n’y en aura qu’une pour moi!)

En ce moment, avec les yeux, je lis « Avant que j’oublie » de Anne Pauly et le soir avec Bastien, je lis « Arsène Lupin Gentleman Cambrioleur » de Maurice Leblanc et avec les oreilles, je lis « Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » de Mathias Énard (lu par Vincent Schmitt) pour le Prix Audiolib. Ma prochaine lecture papier sera « La prisonnière du temps » (« The Clockmaker’s Daughter ») de Kate Morton et ma prochaine lecture avec les oreilles sera sans doute « Du côté des indiens » de Isabelle Carré.

Je vous souhaite un bon weekend et une bonne semaine (la meilleure possible en tout cas!) et belles lectures à tous! A bientôt!

La Soustraction des possibles : Joseph Incardona (lu par Damien Witecka)

 

Résumé de l’éditeur : « On est à la fin des années 80, la période bénie des winners. Le capitalisme et ses champions, les Golden Boys de la finance, ont gagné : le bloc de l’Est explose, les flux d’argent sont mondialisés. Tout devient marchandise, les corps, les femmes, les  privilèges, le bonheur même. Un monde nouveau s’invente, on parle d’algorithmes et d’OGM.
À Genève, Svetlana, une jeune financière prometteuse, rencontre Aldo, un prof de tennis vaguement gigolo. Ils s’aiment mais veulent plus. Plus d’argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Leur chance, ce pourrait être ces fortunes en transit. Il suffit d’être assez malin pour se servir. Mais en amour comme en matière d’argent, il y a toujours plus avide et plus féroce que soi.
De la Suisse au Mexique, en passant par la Corse, Joseph Incardona brosse une fresque ambitieuse, à la mécanique aussi subtile qu’implacable.
Pour le monde de la finance, l’amour n’a jamais été une valeur refuge. »

*

Je vais être honnête : si je n’avais pas écouté ce livre audio tout en faisant des heures de jardinage, je l’aurais abandonné… Je me suis ennuyée, je n’ai pas du tout vu l’intérêt de ce roman vers lequel sans le prix Audiolib je ne serais de toute façon pas allée…

Dans ce roman, il est question d’histoires trafic d’argent, de riches banquiers et d’avocats peu scrupuleux, de gigolos, de « desperate housewives », de pseudo mafia corse et de detectives privés, de prostitués, de coucheries et d’histoire d’amour réciproques ou pas… Tout ça sous fond de bling bling années 1980 et avec un auteur qui fait des apartés pour parler au lecteur…

Je suppose que ça peut plaire mais moi, je ne suis tout simplement pas le public de ce style de livre. Je n’ai pas été intéressée par l’aspect financier, ni pas l’aspect social, ni par le côté aventure. Et je n’ai pas ri non plus…

Quant au lecteur, j’ai plutôt apprécié sa prestation (sans lui, même le jardinage n’aurait pas suffit à me faire tenir!) mais il faut vraiment dire aux acteurs de ne pas imiter les accents, c’est rarement une réussite!

Bref, je n’ai pas été convaincue par ce roman…

Le pont des arts : Catherine Meurisse

Résumé de l’éditeur : « Petites histoires de grandes amitiés entre peintres et écrivains.

Catherine Meurisse s’entoure de ses auteurs favoris et nous invite à découvrir les liens qu’entretiennent les écrivains avec les peintres.

Le Pont des Arts revisite avec humour l’histoire de la littérature et l’histoire de l’Art, et met en évidence les correspondances intimes et
tumultueuses entre écriture et peinture. Proust et « la vue de Delft » de Vermeer, Zola et Cézanne (et les impressionnistes), George Sand et
Delacroix, Diderot et Greuze, Apollinaire et Picasso… ils sont tous – ou presque – dans Le Pont des Arts ! »

*

J’ai emprunté cette BD par le plus grand des hasards samedi dernier à la médiathèque car le titre en rapport avec l’art m’a tapé dans l’oeil alors que je n’avais pas de BD pour le challenge #lemoislitterart et jusqu’ici j’ai plutôt aimé ce que j’ai lu de Catherine Meurisse.

Je ne suis pas particulièrement fan des dessins de l’autrice mais je trouve toujours ses idées intéressantes, profondes, documentées et très riches et c’est encore le cas ici avec beaucoup d’humour!

Le sujet ici est l’histoire des liens entre des auteurs de littérature et les peintres et comme un livre d’histoire de l’art on remonte dans la chronologie et on apprend beaucoup de choses réeles sur les artistes , les courants et les oeuvres avec des ponts entre les arts, entre amitiés ou inimitiés, fascination ou detestation.

Mais c’est surtout très drôle! C’est totalement irrévérencieux, l’autrice y fait dire des horreurs sur certains grands artistes par la bouche de leurs contemporains écrivains et c’est assez jubilatoire!

Je vous conseille cette BD si vous aimez l’art sous toutes ses formes : c’est instructif et distrayant, une vraie réussite, j’ai passé un très bon moment!

Vous pourrez voir des planches en cliquant ici!

Le premier dessin m’a paru vraiment d’actualité en cette période de Covid où on est privé d’art :

Et le 2e dessin montre à quel point cette BD est parfaite pour « le mois litterart » :

 

Bone and bread : Saleema Nawaz

Voici des Bookfaces pas parfaits car mes hommes ne sont pas patients mais je m’estime heureuse qu’ils participent quand même à mes lubies 😉

Cette histoire est celle de deux soeurs, Beena et Sadhana et pourtant Sadhana est morte depuis 6 mois. Beena doit commencer à se plonger dans son deuil pour vider l’appartement de sa soeur et c’est à ce moment qu’elle est contactée par une amie de celle-ci. Cela la bouleverse à nouveau et lui fait revenir sur son passé.

Tout le long du roman, on fait des allers-retours entre le passé et le présent. Beena et Sadhana sont nées à Montreal d’un père Sikh gérant d’un magasin de bagels et d’une mère Américaine, un peu hippie et bohème. Les deux filles vont se retrouver orphelines très tôt et vont devoir se gérer d’abord avec l’aide d’une amie de leur mère puis sous la surveillance d’un oncle qui ne sait pas trop comment s’occuper de jeunes filles mais surtout elles vont se retrouver assez seules.

Les deux soeurs vont avoir beaucoup de mal à se trouver à l’adolescence, leurs relations se distendant. Beena va tomber enceinte à 16 ans et Sadhana sombre dans l’anorexie.

Plus tard, les vies des deux soeurs vont tourner autour de Quinn le fils de Beena et de la maladie de Sadhana qui sera toujours présente dans l’esprit de Beena la grande soeur qui s’est donné le rôle de protéger sa petite soeur.

Et après la mort de Sadhana, Beena se pose des questions sur la fin de vie de sa soeur et doit accepter de voir son fils devenir un jeune homme et prendre ses propres décisions.

Au début, j’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman (je sortais d’un coup de coeur pour le pavé « La mémoire est une chienne indocile » et c’est parfois dur d’être le roman qui suit une lecture intense!) mais une fois que je l’ai repris j’ai vraiment accroché à cette histoire de ses soeurs très perturbées par leur histoire familiale et par l’anorexie, qui ont souvent du mal à se supporter mais qui ont aussi du mal à se passer l’une de l’autre. Une belle histoire d’amour.

Malheureusement, ce roman canadien n’a pas l’air traduit en français mais si vous lisez en anglais ou que vous vivez au Canada, je vous le conseille.

par ma maman
Catégorie aliment

Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Cette semaine, j’ai eu beaucoup de mal à lire et c’est peut-être dû au fait que j’ai ouvert une page Instagram dédiée au blog et à la lecture pour séparer de ma vie plus personnelle et j’ai passé beaucoup de temps à faire du tri dans les compte 😉 Je suis très en retard dans les billets de blog et vendredi soir quand j’ai préparé ce billet, rien n’était écrit pour la semaine à venir… Samedi, j’ai tapé le billet de lundi… Je suis en flux tendu !

Quel est le programme cette semaine?

Demain, lundi 22 mars, ce sera un billet pour un roman canadien lu en anglais (et qui n’est pas traduit il me semble) « Bone and bread ».

Mercredi 24 mars, pour le rendez-vous de la BD et pour #lemoislitterart je vais essayer de vous prèsenter « Le pont des arts » de Catherine Meurisse (si j’ai le temps car je ne l’ai pas encore commencé !)

Vendredi 26 mars, vous retrouverez un billet sur le livre audio « La soustraction des possibles » pour le prix Audiolib.

Et enfin, dimanche 28 mars, Bastien et moi devrons vous parler d’un documentaire jeunesse sur l’art pour #lemoislitterart : « L’art pas bête de 7 à 107 ans ».

En ce moment, avec les yeux, je viens de commencer « L’enfant de la prochaine aurore » de Louise Erdrich (après avoir abandonné « L’Ecliptique » de Benjamin Wood dans lequel je n’arriavis pas à entrer du tout) et avec les oreilles, je vais commencer « Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » de Mathias Énard (lu par Vincent Schmitt) pour le Prix Audiolib. Je n’ai pas choisi ma prochaine lecture papier ni ma prochaine lecture avec les oreilles (mais elle sera  toujours pour le Prix Audiolib.)

Je vous souhaite un bon dimanche et une bonne semaine (la meilleure possible en tout cas!) et belles lectures à tous! A bientôt!

Betty : Tiffany McDaniel (Lu par Audrey D’Hulstère)

Résumé de l’éditeur : « Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne. »
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.
Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix  de sa jeune narratrice, qu’Audrey d’Hulstère incarne à la perfection, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle. »

J’ai adoré ce livre et je pense que je vais avoir du mal à écrire ce billet… J’ai même un peu repoussé son écriture par peur de ne pas y arriver.

C’est un roman qui jongle vraiment avec différents niveaux de récits dans l’histoire de Betty : une belle histoire de famille et d’enfance, une enfance pourtant rendue difficile par le racisme ordinaire et constant anti « Indiens », une enfance qui va en plus être ternie par les problèmes d’une mère fragile psychologiquement et souvent dure avec Betty, mais aussi des secrets terribles qui sont dévoilés petits à petits et qui expliquent toutes les souffrances de cette famille. (Je ne veux pas trop en dire pour ne pas dévoiler quoi que ce soit.)

Je pense que l’on peut dire que c’est un roman qui est aussi sur les femmes, les souffrances, les oppressions ressenties par les femmes et en cela, je pense que c’est un roman féministe. Et pourtant, dans ce roman de femmes blessées (depuis les petites filles, jusqu’à de vieilles femmes, en passant par des adolescentes et des mères) avec des hommes odieux, il y a le personnage lumineux du père qui est un homme merveilleux qui apporte de la magie à ses enfants. Il apporte toute la tradition Cherokee, tout l’attachement aux légendes et à la nature et il est une figure d’amour paternel vraiment belle!

Ce roman est tout simplement beau, fort, dur… Je pense que si vous avez aimé des romans comme « Là où chantent les écrevisses » ou « My absolute darling« , « Betty » se situe un peu entre les deux. On y retrouve la beauté de la nature, et la poésie des « écrevisses » et la noirceur de « My absolute darling ».

La version audio est très réussie, la lectrice devenant Betty sans caricature de l’enfance. Elle apporte beaucoup d’émotions. Bravo!

Ce roman aura du mal à être détrôné de la première place qu’il a atteint pour moi pour l’instant dans la sélection du prix Audiolib.

 

 

catégorie prénom

La vérité sort de la bouche de Bastien

Bastien a 11 ans et 5 mois et la vérité sort toujours de sa bouche ;-)

On passe par une phase de preadolescence avec Bastien en ce moment… Quelques fois, il se met à répondre, être assez désagréable et même être au bord de larmes de frustration ou d’énervement et puis ça passe et il redevient lui-même, le petit garçon drôle et câlin qu’il est… Je vois ça comme une sorte d’explosion, comme un volcan… Et quand le lendemain d’une petite crise de ce genre il s’est montré vraiment adorable, je plaisantais en l’appelant « Le gremlin » et il s’est moqué de lui-même en s’imitant (de façon très réaliste) et ça m’a rassurée (mais quand il faut l’ado, il n’a rien de charmant, même si je sais que c’est plus fort que lui !)  

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Bastien est donc un pré-ado et on a régulièrement des clashs et comme son père est beaucoup plus zen que moi et que je m’énerve plus vite c’est surtout moi qui me prends les petites remarques désagréables… Nous nous réconcilions un soir et je lui demande pourquoi il me parle mal et pas à son père et il me répond :
« Y a pas de raison, c’est comme ça, c’est la vie, c’est l’adolescence !« 

*

« Tu veux changer de parents ? Si tu pouvais, tu voudrais quoi comme parents ?
-Ben vous. Je veux pas changer de parents !
-Alors pourquoi tu râles tout le temps et que tu nous parles mal si tu nous veux nous comme parents ?
Aaah, c’est la vie !« 

*

Toujours à râler pour les repas (en particulier les légumes!) mais parfois il mange sans rechigner et on se réjouit mais il nous prévient :

« C’est pas parce que je ne dis PAS que c’est pas bon que je trouve ça bon ! »

*

On lui demande de mettre le rice cooker en route :

« Pourquoi ce serait à moi de faire le riz ? C’est à vous de me nourrir pas à moi ! »

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« Si quelqu’un a une nouvelle maladie qui n’existait pas avant, c’est qui me découvreur officiel de la maladie, le gars qui peut donner son nom, le malade ou le médecin ?
-Je pense que c’est le médecin.
Oui mais sans le malade qui avait la maladie le médecin il aurait rien trouvé ! Il pourrait au moins se partager le mérite, décider ensemble du nom de la maladie par exemple.« 

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La première photo date de septembre 2009, un mois avant mon accouchement et la 2e a été prise exactement au même endroit avec le bébé devenu grand 11 ans et demi plus tard!
Mère et fils : jamais sans son livre, même en balade!
On a des fauteuils et un canapé mais l’appel de la lecture est plus fort que tout 😉

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La Mauvaise rencontre : Philippe Grimbert (lu par l’auteur)

Résumé de l’éditeur : « La Mauvaise Rencontre est l’histoire d’une amitié d’enfance entre le narrateur, Loup, et Mando, qui se sont connus dans un square parisien. Ils grandissent ensemble, puis, le temps passant, leurs chemins divergent. Mais si Loup construit sa propre vie, Mando n’y parvient pas, tant il a investi cette amitié d’un engagement sans faille – symptôme d’une autre faille, bien plus profonde, au coeur de sa personnalité. »

*

J’ai bien aimé sur le moment cette histoire d’amitié qui commence en enfance et qui se poursuit au fur et à mesure des années. C’est une amitié qui petit à petit se révèle déséquilibrée à plus d’un titre puisque Mando est beaucoup intense vis à vis de son ami Loup, qui lui a un cercle d’amis plus élargi.

Avec du recul, je pense que bien que ce texte soit court, il y avait quand même des longueurs sur les débuts de l’amitié, sur la petite enfance de Loup et en réalité le narrateur est assez autocentré… Finalement, il ne me reste pas grand chose de cette lecture.

 Chez Sylire

catégorie adjectif de ma ligne audio