Mes hommes de lettres : Catherine Meurisse

Difficile de parler en détails de cette BD mais sachez que grâce à elle on balaye l’histoire de la littérature et on découvre les auteurs ayant marqué les siècles, du Moyen Âge au XXème siècle.

C’est instructif et c’est surtout très drôle. Une sorte de Lagarde et Michard avec beaucoup d’humour et de second degré.

A lire et à faire lire aux élèves qui passent le bac de français pour qu’ils se détendent un peu en révisant 😉

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

« Sobibor » de Jean Molla

 

 

Ce roman jeunesse est loin d’être mièvre, il aborde des thèmes très lourds quand l’histoire avec un grand H empiète sur le présent de manière détournée.

Le premier chapitre nous plonge dans l’horreur de Sobibor le camp de la mort avec une scène poignante.

Ensuite nous rencontrons Emma, une jeune fille d’aujourd’hui, qui vole dans un magasin, comme un appel au secours et qui souffre d’anorexie et de boulimie et surtout d’un grand mal-être caché derrière un sentiment de toute puissance à dominer son corps. Elle était très proche de sa grand-mère polonaise qui vient de mourir. Cette dernière avait rencontré son mari, le grand-père d’Emma pendant la 2ème guerre mondiale. Un jour à la fin de sa vie, elle lui parle d’un certain Jacques et de Sobibor et quand Emma en parle à son grand-père, il se ferme complètement…

Puis nous découvrons Jacques Desroches que l’on suit au travers de son journal qui commence en 1942 quand ce jeune français se retrouve impliqué de son plein grès et avec enthousiasme dans les idées nazies et qui a un poste à responsabilité dans le camp de la mort de Sobibor.

Les histoires sont directement ou indirectement liées et sont toutes très poignantes, que ce soit dans l’horreur de la guerre et de la solution finale, dans la froideur et l’absence d’empathie de Jacques Desroches ou dans ce que ressent Emma.

C’est un roman sur l’histoire et les histoires de famille liées à celle-ci et le poids que doivent porter ceux qui savent ou devinent.

Un roman vraiment fort que je conseille à partir de 14 ans.

« Elle » de Hariette Lane

Ce roman raconte l’histoire de deux femmes très différentes : l’une, Nina, est une artiste aisée, aux goûts sûrs, pleine d’une assurance posée, remariée, mère d’une adolescente blasée et l’autre, Emma, est une jeune mère à la maison, débordée par son petit garçon de presque 3 ans et épuisée par sa grossesse mais surtout tirée vers le bas par l’impression que sa vie est mise entre parenthèses (ce personnage est vraiment très réaliste et bien écrit, est-ce du vécu ?)

Les deux femmes n’ont rien en commun mais Nina reconnait Emma qu’elle a connue dans le passé et leur chemin se croisent régulièrement par hasards –ou ce qui semble à Emma des hasards… On se demande où et comment Nina a connu Emma et surtout jusqu’où va aller le rapprochement qu’elle initie.

Au niveau du récit, l’histoire alterne les points de vue de Nina et Emma. Cela a un côté positif : on rentre dans la vie des deux femmes et dans leurs pensées et cela met bien en scène l’expression anglaise « there are two sides to a story » (quel est l’équivalent en français ?) puisque les mêmes événements sont racontés avec la vision de Nina ou d’Emma. Malheureusement, le défaut de cette construction c’est que cela se révèle assez répétitif puisqu’on a parfois une impression de « déjà lu ».

Après un début un peu lent, je suis bien rentrée dans l’histoire avec une réelle envie de savoir ce qui allait se passer entre les deux femmes et quel était le fond du mystère qui entoure leur passé commun. Une tension monte petit à petit et par petites touches on s’attend à un drame.

Malheureusement, je dois avouer que la fin m’a déçue, me laissant une impression de « tout ça pour ça ». Avec du recul, en y repensant en écrivant mon billet, je me rends compte aussi que cette histoire montre que parfois des petits riens du passé peuvent engendrer des récriminations telles qu’elles se cristallisent pour devenir des drames… Mais je pense que dans ce roman, il y a trop de contraste entre la montée de la situation et la révélation…

Une lecture pas déplaisante mais pas essentielle.

Ariane a plus aimé que moi!

 par Mrs B. Merci!

 chez Titine

« pronom personnel sujet »

Happy Birthday to me!

Aujourd’hui, j’ai 42 ans : j’ai tendance à devoir un peu réfléchir pour être sûre de quel âge j’ai. Je me sens tellement plus jeune  mais c’est un fait : je vieillis comme tout le monde… Sauf, que je dois avouer que ça ne me gêne pas de vieillir. Pour moi, le temps qui passe n’est pas une fatalité mais une chance d’évoluer! (Positive attitude!!)

J’en profite  pour souhaiter aussi un bon anniversaire à Estellecalim qui est née le même jour que moi, à Aifelle qui est ma quasi jumelle de blog et ma quasi jumelle d’anniversaire puisqu’elle est du 7 août, à Sophie Herisson qui est  du 8  août et aussi Saxaoul qui est encore plus ma quasiquasi jumelle puisqu’elle est du août !!! Ça fait une belle brochette de blogueuses, non? (et j’en oublie sûrement!) (Sans oublier la vraie soeur de ma Twin, qui en plus d’etre née le même jour que moi porte le même prénom 😉 Et autre coïncidence : je suis en ce moment entrain de lire « Pietra viva » de Léonor de Récondo (en audio) et l’auteur est aussi née un 10 août! 😉

 

Voici la carte que m’a offerte ma Best pour mon anniv avec un peu d’avance 😉

 

Rugissons ensemble!! Les lionnes sont les meilleures!! 😉

 

Le roi disait que j’étais diable : Clara Dupont-Monod (Lu par Annie Berrebi)

Je l’ai déjà dit, je ne suis pas une fan d’histoire mais j’ai vraiment apprécié ce roman (vers lequel, je dois avouer, je ne serais sans doute pas allée de moi-même!). Tout d’abord car la période du XIIe siècle est assez fascinante et différente de la nôtre avec ses codes et ses croyances. Mais surtout ce n’est pas un document historique mais le roman sur une femme : Aliénor d’Aquitaine. Elle est un personnage à part entière, une femme forte, indépendante, guerrière et puissante et moderne. J’ai vraiment aimé cette femme en opposition avec son mari le roi Louis VII, qui semble plus sensible et amoureux, faible aux yeux d’Aliénor mais sincère. J’ai même eu envie d’en savoir plus sur la vraie Aliénor!

On voyage dans le temps au Moyen Âge, on navigue entre troubadours et papes, entre l’art et la religion et avec la seconde croisade, on voyage même géographiquement jusqu’à Antioche… Et la notion de pays est importante, Aliénor était très attachée à ses terres et peu impressionnée par le Royaume de France.

Et puis j’ai trouvé le style très beau, poétique et rythmé. J’ai vraiment aimé l’écriture de ce roman.

Le point positif de la version audio était les intermèdes musicaux avec des morceaux de musique médiévale très agréable. Le point très négatif, à mon avis, est d’avoir choisi de faire lire ce livre par une seule lectrice alors que le roman est une alternance de deux narrateurs (et même trois, si l’on pense au dernier chapitre) : Aliénor d’Aquitaine et le roi Louis VII. Or la seule façon de distinguer les deux parties était  un effet qui donne une certaine résonance à la voix du roi mais comme la lectrice ne change pas vraiment sa façon d’interpréter, il y a eu des moments où j’étais un peu perdue. Deux lecteurs, homme et femme, ou un vrai changement de tonalité aurait été appréciable. De plus, j’ai trouvé la lecture un peu plate et monotone.

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Chez Sylire  (Le thème du mois était  « un livre qui fait voyager » : ici la Turquie et la Syrie)

Petit Bac 2015 catégorie « Gros mot »

Temps glaciaires : Fred Vargas (lu par Thierry Janssen)

Ce n’est pas un secret : j’aime beaucoup les romans de Fred Vargas, j’aime beaucoup son personnage Adamsberg et je trouve que ses romans se prêtent particulièrement bien à la lecture audio. Je ne sais pas à quoi cela tient : le rythme, l’ambiance, les personnages…en tout cas je n’ai jamais été déçue!

Alors pas simple de parler de cette enquête car Fred Vargas et Adamsberg et son équipe font tout pour nous perdre. Ils se perdent eux-mêmes, font des tours et détours entre deux enquêtes en se demandant si elles ne sont pas liées, elles semblent l’être d’ailleurs mais est-ce du faux semblants? Là est la question!

On commence par des suicides qui semblent être liés et avoir des points communs qui font penser que les victimes ont en réalité été assassinées… Le point commun de ces personnes : l’Islande et un drame qui a eu lieu là-bas 10 ans auparavant…

Mais il se trouve que ces personnes ont un autre point commun qui n’a rien à voir avec l’Islande (ce qui n’empêchera pas Adamsberg d’aller faire un tour là-bas pour mieux comprendre la situation!) En effet, ces personnes appartenaient toutes à un cercle d’amateurs éclairés qui mettent en scène les assemblées avec Robespierre et les autres figures de la Révolution. Il y a alors un autre voyage, dans le temps celui-là et c’est assez passionnant!

J’ai aimé cette histoire dans laquelle j’ai eu l’impression d’apprendre des choses (je suis nulle en histoire et peu attirée par le sujet et pourtant, j’adore quand Fred Vargas me raconte « L’Histoire »! Il y a aussi une certaine dose de mystère presque fantastique et surtout des personnages bien construits et très attachants!

Le lecteur est très bon, ce n’est pas la première fois que je l’écoute lire du Fred Vargas et il sait bien se mettre dans l’ambiance.

 Chez Sylire  (Le thème du mois était  « un livre qui fait voyager » : ici l’Islande)

Petit Bac 2015 : Catégorie « Musique » de ma ligne « Audio » (= l’unité de mesure de la durée musicale)

Adèle et moi : Julie Wolkenstein

Ce livre est entré dans ma vie au moment du prix de ELLE lorsque des copines jurées ont été extrêmement déçues que leur coup de coeur ne passe pas le présélection et n’ait pas sa chance pour ce prix. Je savais que je le lirai un jour pour cette raison, mais aussi parce que l’histoire se situe en grande partie à 10 mn de chez moi. Je vous renvoie vers l’avis de Valérie (sur Babelio) qui a été la première à me donner envie et aussi chez Galéa qui avait enfoncé le clou (et qui m’avait dédié son billet… presque 2 ans après, je l’ai ENFIN lu 😉

Alors même si vous ne voyez pas de coup de coeur en haut de ce billet, je peux dire que je n’en suis pas loin : je suis conquise. J’ai dévoré ce roman de 600 pages tout en le savourant et je peux vous dire que s’il avait passé la présélection de ELLE, il aurait été mon titre préféré!

Julie Wolkenstein nous parle de son arrière-grand-mère Adèle et elle parle aussi d’elle. C’est sans doute mon bémol et ce qui fait que je n’ai pas eu le vrai coup de coeur, car j’ai trouvé que ce « moi » était un peu trop présent dans certains détails sans intérêt, même si le parallèle entre les deux femmes étaient malgré tout souvent intéressant. J’ai aussi trouvé dommage qu’elle ajoute un chapitre de liste de lieux à la toute fin, à mon avis, elle aurait du finir avec son chapitre « 1er janvier 2012 » (mais bien entendu je ne vous dirai pas pourquoi, à vous de venir me dire si vous êtes d’accord avec moi quand vous l’aurez / si vous l’avez lu 😉

Elle ne sait pas grand chose sur cette femme mais au fil de ses recherches, elle en brosse un portrait très romanesque, point d’ancrage d’une saga familiale passionnante. D’abord on voyage dans le temps, entre 1870, où Adèle enfant est envoyée à Saint Pair sur Mer dans la Manche pour être protégée de la guerre à Paris et l’entrée dans la 2ème guerre mondiale. On y voit donc les changements dans la société (très aisée) que fréquentent Adèle et sa famille, mais en plus des drames historiques on traverse des drames personnels, entre naissances, mariages, morts…

Adèle est une femme hors norme, elle le sent depuis qu’elle est enfant et elle passera sa vie à ne pas vivre comme les autres femmes de son milieu et de son époque. Elle demande son mari en mariage et est très libérée avec lui, elle ne supporte pas les contraintes des goûters d’enfants ou des mondanités avec les femmes de son entourage, elle a de l’argent mais préfère le dépenser pour se faire construire un havre de paix à Saint Pair, le village sur la côte normande qu’elle a toujours aimé. Cette maison, perchée au-dessus de la mer, c’est son refuge mais c’est aussi le point de rendez-vous de toute la famille et donc un personnage à part entière de cette histoire d’une vie.

Les maisons ont d’ailleurs leur importance dans le roman, ainsi que les lieux géographiques. La poésie, la musique, la littérature, les journaux intimes, les secrets de famille, les liens ténus entre fictions et réalité… Autant d’éléments qui m’ont tellement plu dans cette histoire et qui me donnent envie de vous donner envie de le lire 😉

Alors, le fait que je connaisse les lieux qu’elle décrit a apporté un petit plus à ma lecture… Mais je suis sure que ce récit pourra rappeler d’autres villages ou lieux de votre vie et pourra donner un petit coup de projecteur nostalgique sur un certain passé.

Bref, même si j’ai un peu de mal à en parler aussi bien que je le voudrais (pourquoi est-ce toujours plus difficile d’écrire un billet sur un roman qu’on a aimé que sur un roman qu’on a détesté??), j’espère vous donner envie de le découvrir! Ne soyez pas effrayés par les 600 pages : je n’aime pas les pavés et pourtant je l’ai lu en une semaine de vacances et je l’ai trouvé très facile à lire!

Petit clin d’oeil : il m’arrive régulièrement de courir au même endroit que Julie Wolkenstein, peut-être l’ai-je déjà croisée ? 😉

Deuxième clin d’oeil : p 513, Adèle évoque le feu d’artifice de Saint Pair le 13 juillet 1934… or hier, le 13 juillet, je suis aussi allée voir le feu d’artifice de Saint Pair, qui a la réputation d’être le plus beau du coin 😉

Et enfin, troisième clin d’oeil : je vous ai dit que les maisons étaient importantes dans l’histoire « La Croix Saint Gaud », la maison d’Adèle, aussi appelée « la maison du Capitaine » car placée en hauteur sur une butte et celle d’Arabella, sa cousine, « La Saigue », la maison de Julie Wolkenstein… Je cours dans souvent dans ce coin là et j’ai regardé les grandes maisons du 19 ème d’un autre oeil, je les ai scrutées, et même prises en photo en me disant « Ce sont peut-être celles-là » 😉

Plus tard, après avoir fini le roman, j’ai joué au détective : je suis allée à l’endroit où l’auteur décrit l’environnement de la maison et j’ai regardé de laquelle il pouvait s’agir…

J’ai donc pensé que c’était celle-ci…

Je suis ensuite allée dans l’impasse près des maisons, je suis même montée jusqu’à la barrière de la maison blanche (hum hum… je me suis un peu sentie comme une espionne et après je me suis dit que les voisins allaient croire que j’étais en train de préparer un cambriolage, à faire le tour des villas avec mon appareil photo 😉 j’ai même « échappé » de justesse aux habitants de la maison blanche qui sont sortis juste quand je tournais le dos 😉

Et puis je suis allée à l’Office du tourisme et les filles là-bas ont été charmantes! Il faut dire que je ne suis pas la première à me renseigner sur Adèle… Et je dois avouer ma déception quand elles m’ont dit qu’en fait l’auteur avait inventé cette maison… Par contre elles m’ont indiqué la maison de famille de l’auteur et j’ai pu la voir « en vrai » (et je n’étais pas loin, lors de ma première « enquête » 😉 Alors je dois avouer que j’ai été assez émue par cette maison, qui n’est pas tout à fait « la Saigue » mais qui est sans doute beaucoup la maison d’Adèle …

Alors voici peut-être la maison « officielle » et puis les deux maisons qui pour moi auraient pu être « La Croix Saint Gaud » 😉

Challenge Pavé de l’été 2015 de Brize (600 pages en version brochée)

Fakirs : Antonin Varenne (lu par Jean-Michel Vovk)

Bon, bon, bon… Il m’arrive souvent de vous dire que j’ai du mal à écrire un billet sur un livre audio… Et là c’est le cas… tout d’abord parce que pendant l’écoute je me suis ennuyée… je ne sais même pas pourquoi je ne l’ai pas abandonné… et en plus, je l’ai lu fin mai et je me mets à l’écriture du billet début juillet… c’est vous dire que je n’étais pas motivée et que le contenu est parti loin…  Et pourtant, j’avais choisi ce livre audio de mon plein grès car j’avais beaucoup aimé « 3000 chevaux vapeurs » du même auteur… Mais ce polar ne m’a pas emballée… Je ne peux pas dire qu’il est mauvais, non, je suis juste passée complètement à côté. Je ne sais pas, je crois que je l’ai trouvé un peu trop cliché et fade et que je n’y ai pas cru du tout…

Bref, je vais me creuser la tête et je ne vais pas m’étendre trop sur ce livre mais je dois dire que je ne vous le recommande pas (mais les fanas de polars se laisseront peut-être quand même tenter et seront peut-être agréablement surpris!

D’un côté il y a un improbable inspecteur qui a été mis au placard dans un service de la police à Paris qui s’occupe des suicidés. Il est suivi par un adjoint un peu lunaire. Le lieutenant Guérin a des comptes a régler avec certains membres de son ancienne équipe qui le détestent et le traitent comme un pestiféré. Il se retrouve sur une enquête qui concerne des suicides qui pour lui n’en sont pas… Une sorte de « série »…

D’un autre côté à l’autre bout de la France, un américain, espèce de hippie des temps moderne doit venir à Paris reconnaître le corps d’un ami à lui, fakir drogué et homosexuel qui est mort sur scène. Or, John découvre que son ami s’est suicidé…

Guérin et John Nicholls se rejoignent par hasard et leurs « affaires » sont liées… ou pas…

Bon, même en me forçant je n’arrive pas à me souvenir des détails et je me souviens surtout que c’était très confus et tiré par les cheveux, assez irréaliste… Je suis désolée d’être un peu lapidaire mais j’ai vu des avis plus positifs sur Babelio, je vous encourage à vous faire votre opinion en les lisant ou en lisant le roman 😉

La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca : Pierre Gripari (Lu par l’auteur)

Comme beaucoup d’anciens enfants de ma génération (je suis née en 73), la rue Mouffetard et la rue Broca veulent dire quelque chose, quelque chose de magique! Non seulement j’ai lu ces contes quand j’étais enfant mais j’en ai joué plusieurs à l’atelier théâtre de mon école primaire. Je suis même fière de dire que mon premier rôle en CP était celui d’un poisson rouge dans un bocal! (Mais pas n’importe quel poisson rouge, hein!, un poisson magique!). Et si on me dit « Sorcière, sorcière… » je pense tout de suite à « Prends garde à ton derrière! » 😉 Cela faisait longtemps que j’avais envie de les relire tout en ayant un peu peur d’avoir trop grandi mais quand j’ai découvert cette version audio au CDI, lue par l’auteur, il fallait que je me lance dans cette relecture audio!

Dans ce recueil, j’ai pu écouter avec grand plaisir 4 contes : « La sorcière de la rue Mouffetard », « La fée du robinet », « La paire de chaussures », « La sorcière du placard aux balais » et ces histoires mêlent morale et tolérance,  crainte et humour, amour et amitié et évidement une bonne dose de loufoquerie magique!

Je n’ai même pas envie de vous raconter les contes : ceux qui les ont lu enfant n’en ont pas besoin et ceux qui ne les ont pas encore lu DOIVENT absolument le faire et je ne voudrais pas déflorer ces petites merveilles!

Je dois aussi dire que d’entendre la voix de Pierre Gripari lire lui-même ses contes avec un voix qui sonne un peu comme un dessin animé a été un vrai plus pour moi!

Bref, je vous recommande ce livre en tant qu’ancien enfant ou pour vos propres enfants ou petits-enfants et la version audio est une vraie réussite : à tenter en famille dans la voiture sur le trajet des vacances par exemple!

Catégorie « gros mot » de ma ligne « audio » du Petit Bac 2015

La vérité sort de la bouche de Little Boy B

5 ans et 9 mois et je continue à vous faire part de ses petites phrases et ses bons mots volontaires ou involontaires!

Malheureusement, une mise à jour de mon téléphone a fait disparaître le bloc notes où j’avais noté une tonne de phrases (dont je ne me souviens évidemment pas 😦 je ne vous cache pas que j’ai failli pleurer en m’en rendant compte, mais c’est comme ça… Je vais essayer de vous en donner quelques unes quand même, mais je suis très déçue 😦

Cadeau de la fête des pères… Bastien a dû faire le dessin un matin où son père était fâché car il a fait un « papa colère« … alors que c’est quand même maman qui est plus souvent en colère à la maison  (Son père a quand même dit « Mais qu’est-ce que la maîtresse va penser? » 😉 

 

Je suis fière de lui (et je crois qu’il sera catalogué « lent » toute sa scolarité… Mais c’est vrai qu’il n’est pas un rapide 😉 

 

Dessin dans le cahier d’évaluation. Explications de Bastien: « Sur le dessin, le garçon il a des talkie-walkie et la fille elle a une fleur dans la bouche parce que c’est une mariée » 

 

Cadeaux pour maîtresse et atsem: première partie: 2 cadres magnétiques et un dessin fait par Bastien. Deuxième partie : Un bocal avec les ingrédients secs pour faire des cookies et sur le dessus, des cookies faits par Bastien (et moi) + étiquettes décorées par Bastien + la recette avec des photos de Bastien qui cuisine   

 

« Il a des habits de président.

-C’est quoi?

Un costume et une cravate, comme François Hollande.« 

 

On a été sur une île au large de chez nous et la traversée a été très agitée. Il y avait beaucoup de vagues et nous avons été trempés (complètement!) Mais Bastien a trouvé ça très amusant! « Dis donc, on peut dire que c’est brusque la traversée pour aller à Chausey! C’est comme un manège avec des jets d’eau de mer sur nous! »

 

« Est-ce que j’ai le mal de mer? » (Heu… si tu poses la question, je pense que non 😉

 

J’ai annoncé à Bastien que le poisson de sa marraine était mort et je l’ai fait pleurer… Il voulait qu’on l’appelle tout de suite pour lui demander d’en racheter un car ça le rendrait moins triste (même si elle habite à 800 km et qu’il n’avait vu le premier poisson que deux fois, il y était très attaché et nous en parlait souvent)

 

« Quand on est mort, on peut pas guérir? Même quand on est électrocuté ? C’est comme quand on est mort de vieillesse ou d’un coup de pistolet ?« 

 

Bastien retrouve une photo d’identité qui date de 2000: « Qu’est-ce que tu es JEUNE sur cette photo! » 

 

 

« Il faut que tu manges pour grandir. Nous on grandit plus.

Du coup, vous vous allez grossir et vieillir!« 

 

« A l’époque, il y a vait déjà des moulins, certes… » (« Certes »? ;-))

 

On est allé au cirque. Il y a deux ans, il avait eu très peur des clowns mais cette fois-ci, il a beaucoup ri 😉 

« Regarde : les clowns ils sont re-là!« 

 

Je demande à Bastien s’il veut venir avec moi faire une petite course: « Non, je reste avec papa. Mais je t’aime quand même!! » 

 

Il voit une photo de serpent dans une pub :

« Déjà je sais pas comment les gens ont fait pour prendre ce serpent en photo parce que les serpents c’est dangereux!« 

 

Réactions pendant le feu d’artifice :

« C’est comme une forêt tropicale!« 

« Whaou, celui-là il va jusqu’à l’infini!« 

 

« Si tu ecrases des araignées tu vas te faire piquer par des moustiques des abeilles ou des bourdons parce les araignées les mangent!« 

 

Je dis à Bastien que notre canapé est vieux car il a 17 ans :

« Oh ça va, il est encore ado! »