Mon mois nord américain anglophone en septembre

Depuis plusieurs années, je participe au mois américain mais cette année Titine a décidé de ne pas le renouveler mais comme ça a été annoncé tard en août et que j’avais programmé mes lectures estivales pour cette thématique, j’ai décidé de continuer « mon » mois nord américain anglophone car comme ce n’est pas Titine qui organise le challenge cette année, je me permets de lire des livres canadiens (anglophones!)! Si vous voulez m’accompagner, n’hésitez pas!

Voici mon programme :

Le 4 : Mon territoire de Tess Sharpe

Le 6 : The stars are fire de Anita Shreve (pas traduit)

Le 8 : Une recette de Bagels

Le 10 : Leave me de Gayle Forman (pas traduit)

Le 12 : La maison des Hollandais de Ann Patchett

Le 13 : Quelques séries Netflix

Le 14 : La Petite dernière de Susie Morgenstern (jeunesse)

Le 16 : Le loup des mers de Riff Reb’s (d’après Jack London) (BD)

Le 20 : Bad man de Dathan Auerbach (polar en audio)

Le 22 : Whiskey & New-York de Julia Wertz (BD)

Le 24 : Dans la neige de Danya Kukafka (polar audio)

et Nord Michigan de Jim Harrison (en audio)

Le 26 : The quality of silence de Rosamund Lupton (autrice anglaise mais un roman qui se passe en Alaska) (pas traduit)

Le 28 : L’Étranger dans la maison de Shari Lapena (en audio) (lecture canadienne)

Le 30 : L’hôtel de verre de Emily St. John Mandel (lecture canadienne)

Leurs enfants après eux : Nicolas Mathieu

Résumé de l’éditeur : « Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l’Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l’ennui, il décide de voler un canoë et d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence.
Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l’entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d’Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage. »

*

Ce roman ne raconte pas vraiment une histoire avec des rebondissements, un début et une fin mais plus des histoires et des vies, une époque et une partie de la société française.

Le roman est découpé en 4 étés : 1992, 1994, 1996 et 1998. On se trouve dans la même petite ville de l’Est de la France. C’est une ville moyenne ordinaire qui pourrait être n’importe où en France, avec ses zones de HLM, sa zone pavillonnaire ouvrière et ses beaux quartiers, ses jeunes désœuvrés qui passent le temps en fumant des joints et en allant nager dans le lacs, les jeunes de bonnes familles qui vont au lycée privé, les « cassos », les enfants des ouvriers nord africains venus travailler dans l’industrie locale, les chômeurs, les alcooliques, les petits traffics en tous genres. C’est un concentré de petites vies, les différentes classes sociales se mélangeant plus ou moins ou plutôt gravitant les unes autour des autres.

On suit certains personnages : Jonathan 14 ans au début du roman et son cousin qui a deux ans de plus, deux jeunes de la classe populaire de la ville, Hacine, une petite frappe, Steph et Clem, deux jeunes filles plus aisées… On va les voir se croiser, se percuter, créant des drames, des tensions violentes et sexuelles. On va les voir vivre leurs vies dans leurs familles, ils vont grandir et évoluer, changer de relations.

J’ai beaucoup aimé ce roman pour ce portrait presque universel d’une tranche d’âge dans une petite ville. Je me souviens qu’Eva avait été gênée par le fait que les personnages n’étaient pas assez ancrés dans les années 90 ou dans la région, mais moi au contraire cela m’a plu car j’ai trouvé qu’on pouvait s’y retrouver peu importe notre âge ou nos origines géographiques.

J’ai aussi aimé la construction : on ne rentre dans les détails que des étés, tous les deux ans et il y a donc une grande partie de la vie des personnages que l’on ne connait pas mais on comprend pourtant leur évolution.

Repéré chez les Bibliomaniacs

avec Manika et Nath Sci : Allons voir leurs avis
Chez Antigone
Chez Brize : 555 pages chez Babel Actes Sud
Catégorie « être humain »

Tout le bleu du ciel : Mélissa Da Costa

Résumé de l’éditeur : « Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.
Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile. »

*

Ma belle-soeur Steph m’a offert ce livre car elle avait adoré et mon frère aussi et tous ceux ou presque qui l’ont lu semblaient avoir aimé alors forcément j’avais un peu peur de me lancer dans ce vrai gros pavé de plus de 800 pages … Et pourtant, je l’ai dévoré en moins d’une semaine, étant étonnée moi-même de la vitesse à laquelle défilaient les pages.

Et pourtant, ce n’est pas vraiment mon genre de livre… Je suis assez hermétique aux livres « feel good », « développement personnel » et « bons sentiments » … Sur le papier ce livre n’était sans doute pas pour moi (d’ailleurs, on m’avait prévenu qu’on pleurait beaucoup et je n’ai eu les yeux qui piquent qu’au tout début et à la toute fin) et les bons sentiments, les méchants très méchants et les gentils très gentils et le côté « citations-leçons de vie » m’empêchent d’en faire un coup de coeur. J’ai aussi trouvé qu’il y avait certaines choses un peu cousues de fil blanc …

Mais (oui, il y un MAIS, on ne dévore pas 838 pages sans s’arrêter et sans coup de mou s’il n’y a que des points négatifs!), je peux dire que j’ai malgré tout aimé ce roman car j’ai trouvé original de montrer la fin de vie de cette manière, de montrer la faiblesse et la force des personnages que ce soit le personnage d’Emile qui tout en diminuant petit à petit va malgré tout devenir plus fort et de voir le personnage de Joanne évoluer aussi et reprendre le chemin de la vie en accompagnant celui qui va mourir.

J’ai trouvé intéressant la façon dont est montré le deuil, la manière dont on peut être coincé dans une vie qu’on n’a pas forcément choisie, la maladie et la déchéance, la dépendance.

C’était pour moi un très bon roman de l’été, qui se laisse lire avec plaisir et dit des choses intéressantes, même si je ne ferais pas d’overdose de ce genre de livres, je peux au moins conseiller celui-ci qui tire son épingle du jeu!

Chez Antigone
ma belle-soeur Steph : merci!
Chez Brize : 838 pages / Livre de Poche

L’été circulaire : Marion Brunet

Résumé de l’éditeur : « Fuir leur petite ville du Midi, ses lotissements, son quotidien morne : Jo et Céline, deux sœurs de quinze et seize ans, errent entre fêtes foraines, centres commerciaux et descentes nocturnes dans les piscines des villas cossues de la région. Trop jeunes pour renoncer à leurs rêves et suivre le chemin des parents qui triment pour payer les traites de leur pavillon.
Mais, le temps d’un été, Céline se retrouve au cœur d’un drame qui fait voler en éclats la famille et libère la rage sourde d’un père impatient d’en découdre avec le premier venu, surtout s’il n’est pas « comme eux ».
L’été circulaire est un roman âpre et sombre, portrait implacable des « petits Blancs », ces communautés périurbaines renfermées sur elles-mêmes et apeurées. L’écriture acérée, la narration tendue imposent d’emblée le talent de Marion Brunet.
« 

*

Jo et Céline sont deux sœurs adolescentes, lycéennes, qui vivent dans une petit ville du Sud de la France. Elles vivent avec leurs parents une vie très ordinaire, dans un petit pavillon, le père maçon, la mère cantinière. Seuls les grands-parents maternels sont d’un autre milieu car ils sont propriétaires terriens et font de la culture de fruits et emploient beaucoup de monde.

Cela campe le volet social de ce roman car au sein de la famille, il y a des tensions entre les beaux-parents et le gendre d’origine espagnol, donc étranger, et manuel et modeste qui ne leur convient pas et la mère qui méprise sa fille d’avoir épousé cet homme après être tombée enceinte trop jeune. L’opposition sociale se retrouvera aussi quand Jo, la plus jeune va fréquenter d’autres jeunes qui vont dans le lycée privé et qui ont donc un niveau de vie, économique et culturel, plus élevé. Il y a aussi une barrière entre les habitants français de souche dont font partie Jo et Céline et les habitants Nord Africains, que ce soit ceux qui vivent là depuis toujours et sont les amis des enfants du pays ou les travailleurs saisonniers dans les vergers du grand père des filles… Il transparait un racisme latent dans cette micro société où tout le monde est le bouc émissaire de quelqu’un.

Et puis, il y a un grain de sable qui vient enrayer cette vie banale et ordinaire : Céline, qui n’a que 16 ans, est enceinte et refuse de dire qui est le père. Cela réveille les souvenirs de la mère des filles, qui elle aussi a eu son premier enfant très jeune et qui s’interroge sur le sens qu’a pris sa vie et cela va éveiller les pires instincts chez le père qui veut preserver ce qu’il considère ses valeurs.

Ce roman est donc à la fois social et noir et si le rythme m’a paru un peu lent au début -collant bien avec la sensation de chaleur de cet été caniculaire- il prend toute sa mesure dans le côté circulaire évoqué dans le titre : les histoires se répètent, les personnages essaient de s’en sortir mais s’enlisent dans leurs vies et dans les clichés qui représentent leurs vies.

J’ai finalement beaucoup plus aimé ce roman que je ne l’aurai cru au début.

J’ai repéré ce livre chez Coralie.

avec Manika : allons voir son avis!
catégorie « saison »

Baise-moi : Virginie Despentes (Lu par Rébecca Chaillon)

Résumé de l’éditeur : « Baise-moi est une déclaration de guerre au bon goût, aux beaux sentiments et à l’élégance. Des mots qui claquent, aussi violents que des coups de poing. Une écriture sans concession qui bouscule et renverse les stéréotypes. Plus qu’un roman : le cri d’une époque. Des mots qui giflent, aussi violents que des coups de poing. Une écriture sans concession qui bouscule et renverse les stéréotypes. Plus qu’un roman : le cri d’une époque. Rébecca Chaillon, performeuse engagée dans la cause féministe, livre une lecture habitée et renversante. Une écoute dont on ne peut plus se défaire. »

*

Virginie Despentes est une autrice que j’aime beaucoup et pourtant, elle est à mille lieues de moi. Avant le blog, j’ai lu « Les jolies choses », « Bye bye Blondie » et « Teen Spirit ». Ensuite j’ai lu « King Kong théorie » (un essai très intéressant), « Apocalypse bébé » (que j’ai moins aimé), « Vernon Subutex T1 », « Vernon Subutex T2 » et « Vernon Subutex T3 » (que j’ai lus en audio et beaucoup aimé).

« Baise-moi » est le premier roman de l’autrice qui a la réputation de ne pas avoir sa langue dans sa poche et qui a souvent traité des sujets en lien avec la prostitution, le sexe, le porno, la drogue et l’alcool et dans ce premier roman, tous les ingrédients étaient déjà là. J’ai lu que son premier éditeur avait fait noter « Avis aux parents : textes explicites » sur la couverture du livre et je dirai la même chose pour la version audio : « Avis aux parents : ne pas écouter sans écouteurs en public! »

Le début m’a paru un peu confus je dois l’avouer car on rencontre simultanément deux femmes qui ne se connaissent pas, paumées, à la limite de la marginalité, toutes les deux dans le milieu de la prostitution ou le porno et accro au sexe, très dépendante de l’alcool et qui vont, en parallèles vivre un évènement grave qui va les obliger à quitter leurs vies minables pour fuir. J’avais un peu de mal à les distinguer l’une de l’autre au début.

Manu et Nadine se rencontrent par hasard quand Nadine prend Manu en stop après que chacune ait commis un crime. C’est le début d’une sorte de road movie en France avec beaucoup de violence et de meurtres, car les deux femmes se sont rendue compte qu’elles aimaient tuer et qu’elles s’épanouissaient vraiment à tuer de façon totalement gratuite. Elles boivent aussi beaucoup (tellement que cela parait difficile de pouvoir fonctionner un tant soit peu clairement) et elles sont toujours à la recherche de sexe pour le sexe.

C’est vraiment cru et violent, noir et dérangeant mais c’est aussi un roman vraiment bien écrit avec des personnages vraiment bien campés, qui sont à la fois insupportables et touchantes et dans la version audio, la lectrice, Rébecca Chaillon, rend vraiment bien, dans la façon de lire, le mélange d’innocence et de noirceur des deux personnages.

Je ne sais pas si je peux vraiment recommander cette lecture car elle est difficile à conseiller du fait qu’elle touche à des sujets qui peuvent nous faire sortir de notre zone de confort mais si vous voulez vous laisser tenter, je peux vous encourager à lire la version audio qui est très bonne.

MERCI!
Catégorie Gros mot

Check-point : Jean-Christophe Rufin (Lu par Thierry Hancisse)

Résumé de l’éditeur : « Maud, 21 ans, mal dans sa peau et idéaliste, s’engage dans une ONG et se retrouve au volant d’un 15 tonnes sur les routes de la Bosnie en guerre. Les quatre hommes qui l’accompagnent dans ce convoi sont bien différents de l’image habituelle des volontaires humanitaires. Dans ce quotidien de machisme, Maud réussira malgré tout à se placer au centre du jeu. Un à un, ses compagnons vont lui révéler les blessures secrètes de leur existence. Et la véritable nature de leur chargement. »

*

Dans ce roman, on suit un convoi humanitaire en Bosnie. 5 personnes : une femme, jeune et sans doute la plus idéaliste du lot, le chef de l’équipe, qui semble n’avoir que son travail d’humanitaire et la fumette dans sa vie, deux anciens militaires qui sont copains et un autre homme assez distant. L’équipe va se déchirer car ils n’ont pas tous les mêmes objectifs dans cette mission.

Certains sont là pour des raisons qui ne correspondent pas aux lignes directrices de l’humanitaire mais dans l’esprit des personnes concernées ce sont des actions plus concrètes que juste apporter des médicaments.

Ce qui aurait pu être une mission de routine se transforme alors en road movie, une véritable course poursuite entre les deux camions quand une scission sépare le groupe…

Cette aventure est à la fois une réflexion sur la guerre en ex-Yougoslavie et finalement toutes les guerres civiles mais aussi sur ce que c’est que de faire de l’humanitaire et l’intervention de personnes extérieures à ce genre de conflit.

J’ai plutôt aimé ce texte même si j’ai trouvé que le personnage de Maud change sa vision du monde et s’investit dans une relation et dans des décisions politiques très vite, très intensément et cela m’a paru un peu artificiel.

Cette image a un attribut alt vide ; son nom de fichier est ACtC-3d6rytwO6_YaN4XNK57cBkQG8O_BoE9kXGelqL8PHLEJwZBnjGgAPTCvUKQ0Y3hBdRL3M1cwtk1USs4XCp2pK5-jF71ZD4DXUpZf1bw1B7V2IWPVZNqJmoXaNzfuScjbpDr61DoBnUbpCCIzoz52eBh=w250-h372-no
catégorie « voyage » de ma ligne audio

Le printemps suivant T1 Vent lointain : Margaux Motin

Résumé de l’éditeur : « Après une vie de mère célibataire un peu chaotique mais libre et indépendante, Margaux replonge à pieds joints dans la vie de couple. Mais cela ne se passe pas sans heurts et des perturbations se profilent à l’horizon. Et si c’était l’occasion de chercher à comprendre ce qui provoque ces nuages qui viennent de si loin ?
Sept ans après La Tectonique des plaques, Margaux Motin reprend avec humour et émotion le fil du récit de son parcours de femme moderne toujours en quête d’épanouissement personnel et de connaissance de soi. »

*

Ma collègue M m’a proposé cette BD parce qu’elle ne la tentait pas du tout et j’avoue que je ne savais pas à quoi m’attendre ou plutôt, je m’attendais à une BD vraiment girly et un peu « parisienne » et « fashion » et en fait j’ai été très agréablement surprise!

Margaux est une jeune femme qui vient de s’installer dans une maison au bord de mer avec son amoureux Paco et leurs filles respectives. C’est l’histoire de l’adaptation à la vie en commun dans un couple depuis le moment où on fait les cartons pour emménager ensemble jusqu’aux concessions qu’il faut faire pour supporter de vivre ensemble…

Et c’est plutôt amusant tout en évoquant des sujets bien réels de la vie de couple! Personnellement, j’ai reconnu pas mal de travers de mon couple dans les petits conflits que nous rencontrons quand il s’agit de prendre des décisions sur la déco dans la maison, le ménage ou le jardinage!

Je pense que cette BD pourra parler à pas mal de monde même si le personnage de Margaux est sans doute un peu « too much » ou « intense » dans ses réactions!

Une bonne découverte que j’ai conseillée à L’Homme qui a bien aimé et qui, quand je lui ai demandé s’il nous reconnaissait, a dit « Tout le monde peut s’y reconnaître un peu, non? »! (Je vais maintenant la conseiller et la redonner à la collègue qui me l’avait donnée, elle sera peut-être agréablement surprise aussi 😉

Pour voir des planches, cliquez ici!

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est ACtC-3fhpD91oVu8DxcNteNlndYaeakSrcL6hOqDvO7E0giRHJkfA--gJGZ7lvg-LCqi-lO-zlFlwBijcrql3K9L1RZZ6Inc4sMiAaw8mpHpK-hNF8NT5dnGU120FqhaCXUfZV4UDRFCo21XBiD-mBPI9qc2mw=w223-h226-no

Chez Antigone
ma collègue M : merci!
Catégorie « météo »

De pierre et d’os : Bérengère Cournut

Résumé de l’éditeur : « « Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l’Arctique depuis un millier d’années. Jusqu’à très récemment, ils n’avaient d’autres ressources à leur survie que les animaux qu’ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d’animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L’eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu’accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. » (note liminaire du roman). Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur. Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo. « 

*

L’histoire est celle d’une jeune fille Inuit qui se retrouve tout d’abord seule sur la banquise et qui va survivre avec ses connaissances de chasse. Puis elle va se mêler à des groupes d’autres nomades et avoir un enfant. Ce récit est l’occasion de montrer la vie et les traditions des Inuits qui est assez fascinant. C’est entrecoupé de poèmes / chants.

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce roman que j’avais repéré sur les blogs alors j’étais ravie de le trouver au CDI du collège (dans une version scolaire mais avec le texte intégral). Le sujet des nations autochtones m’intéresse en général mais je dois avouer que je n’ai pas été sous le charme de cette histoire. Ou plus exactement, je devrais dire que j’ai aimé la première moitié et que la deuxième moitié m’a parue longue et répétitive et que j’ai fini par la lire un peu en diagonale. Et pourtant, ce n’était pas un roman long. Peut-être qu’une nouvelle aurait suffit?

Je n’ai pas non plus été emballée par les chants qui entrecoupent le récit et j’ai aussi été gênée par le côté intemporel du roman car je ne savais pas situer à quelle époque cela se passait. c’est sans doute l’effet recherché mais j’aurais préféré que ce soit plus clair pour situer si c’était la vie actuelle ou la vie du début du siècle.

Repéré chez Philisine Cave

Cette image a un attribut alt vide ; son nom de fichier est ACtC-3eKsVyBP7Sdx9lJCOWCItkWkRPySIPoY2Q57qnLBiwu_Sqmqy_np2yd4eXniRwnWcvxO769pyTQeKdLF6PL1l5uUQLKL8NjlnWowxdS_YVgg22VoUgfC2fOBloVWj5MWmkviyeqyWejtczX-3Rr-jNW=w468-h540-no
avec Antigone et Nath Sci : allons voir leurs avis!

Où va le blog cette semaine?

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est newsletter-oc3b9-vous-emc3a8ne-le-blog-cette-semaine.jpg

Où va le blog cette semaine?

Je suis de retour même si je n’étais jamais très loin de Facebook et d’Instagram pendant cette pause, ni très loin des livres (j’ai beaucoup lu pendant ces vacances), ni très loin du blog car j’avais beaucoup de billets à taper! Et c’est donc reparti pour un tour! Je suis ravie de vous retrouver!

Quel est le programme cette semaine?

Demain, dimanche 22 août, je vous donnerai mon avis sur « De pierre et d’os » en LC avec Antigone et Nath Sci et sur la BD « Le printemps suivant ».

Mardi 24 août, je vous parlerai de deux livres audio : « Check Point » et « Baise-moi ».

Si vous pouviez avoir une petite pensée pour moi, ça serait gentil car je me fais à nouveau opérer (rien de grave mais bon, cela reste une anesthésie générale, et toutes les bonnes ondes sont bonnes à prendre 😉

Jeudi 26 août, il y aura mon avis sur « L’été circulaire ».

Et enfin, samedi 28 août, je vous parlerai d’un pavé de l’été : « Tout le bleu du ciel ».

En ce moment, avec les yeux, je suis en train de lire « L’hôtel de verre » de Emily St.John Mandel et avec les oreilles, j’audiolis « Nord-Michigan » de Jim Harrison (Lu par Thierry Hancise) ». Ma prochaine lecture papier sera « Le père – La mère – Le fils » de Florian Zeller et ma prochaine lecture audio sera « L’Étranger dans la maison » de Shari Lapena (lu par Odile Cohen).

Je vous souhaite de bonne semaine et de bonnes vacances si vous en avez et belles lectures à tous! A bientôt!

Happy birthday to me!

Aujourd’hui c’est mon anniversaire, j’ai 48 ans et pour la première fois, avec mes problèmes de santé je me sens un peu moins jeune qu’avant… J’ai vu le chirurgien hier et ce n’est pas encore fini mais j’ai bon espoir de reprendre du poil de la bête pendant l’année qui s’ouvre à moi aujourd’hui!

Joyeux anniversaire! Tu n’es pas vieille. Mais tu n’es pas jeune.

En attendant, je vais fêter mon anniversaire en famille, sur le voilier de mes parents (comme presque tous mes anniversaires d’enfance!) et profiter encore des vacances!

Ma tradition, c’est aussi de souhaiter aussi un bon anniversaire à une belle brochette de blogueuses d’août : Aifelle qui est du 7 août, à Sophie Herisson qui est du 8  août, Saxaoul et à Asphodèle qui sont du 9 août ainsi qu’à Val des Quotidiennes de Val qui est du 11 août et Steff ma fidèle partenaire des rendez-vous photographiques mensuels qui est du 14 août mais surtout à Estellecalim qui est née le même jour que moi et qui fête aussi son anniversaire aujourd’hui!

Vive les blogueuses lionnes 😉