Prix Audiolib 2017 : mon classement

Pour la 5ème année consécutive, je participais au Prix Audiolib et je dois dire que cette année encore, j’ai trouvé la sélection très bonne ce qui ne rend pas le classement facile!

Voici mon classement des 10 titres que j’ai découvert cette année :

1 :

Désorientale de Négar Djavadi, lu par Lila Tamazit.

Coup de coeur, pour le texte et la lecture audio

  *

2 :

Voici venir les rêveurs : Imbolo Mbue (lu par Julien Chatelet)

Quasi coup de coeur pour le texte et la lecture

 *

(mes 3 et mon 4 auraient pu être ex aequo)

3 :

Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre, lu par Philippe Torreton.

Très bon texte et très bonne lecture

*

4 :

 The Girls d’Emma Cline, lu par Rachel Arditi.

Très bon texte et une lecture qui m’a fait apprécier encore plus le texte que je connaissais déjà

 *

(Mes 5 , 6 et 7 auraient pu être ex aequo)

5 :

Le dernier des nôtres d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, lu par Rémi Bichet.

Une histoire très accrocheuse et une bonne lecture

*

6 :

 Petit pays de Gaël Faye, lu par l’auteur.

Un texte fort et une lecture très adaptée

*

7 :

Born to run de Bruce Springsteen, lu par Jacques Frantz.

Une incroyable surprise, je me suis laissée prendre par ce « personnage » et un lecteur qui lui colle à la peau

 *

8 :

 Jeux de Miroirs d’E.O. Chirovici, lu par Vincent Schmitt.

Pas mal mais pas non plus extraordinaire

*

9 :

 Opération Napoléon d’Arnaldur Indridasson, lu par Thierry Janssen.

Je me suis un peu ennuyée

 *

10 :

 Ma part de Gaulois de Magyd CHERFI, lu par l’auteur.

Abandon à cause de la lecture audio

*

Les autres jurés ont aussi fait leur classement et Audiolib fera ressortir 5 finalistes à partir de nos avis. Ensuite ce sera à vous de jouer en votant sur leur site.

Je vous en reparlerai bien sûr!

 Edit : Le lauréat 2017 est :

Mal de mère : Rodéric Valambois

Cette bande dessinée est d’autant plus forte que c’est l’histoire personnelle de l’auteur qui nous raconte son enfance, sa vie de famille quand ses frères et sœurs et lui-même vivaient avec leurs parents.

C’est un sujet lourd car il y est question d’alcoolisme et si ce n’est pas la première fois que je lis sur le sujet, c’est la première fois que je lis l’histoire d’une mère alcoolique. Et cela n’est vraiment pas anodin.

Cette mère est d’abord présentée comme une femme parfaite, elle est la mère par excellence qui crée un environnement propice à toute la famille. Le père lui est plutôt froid et distant, les enfants comme souvent prennent cette vie comme acquise.

Mais petit à petit, il y a plus de disputes entre les parents, des rancœurs, et le comportement de la mère change. Elle se « laisse aller », se distancie de sa vie de famille et petit à petit tous les membres de la famille réalisent que c’est l’alcoolisme qui s’est installé.

On passe alors par des séries de chutes -morales et physiques-, des tentatives de s’en sortir, des bouteilles cachées absolument partout, des stratégies pour acheter de l’alcool, de l’abandon de soi… Et des enfants qui sont pris en otage de cette situation qu’ils ne comprennent pas forcément et qu’ils ne maîtrisent pas.

Cette BD met mal à l’aise car on sait que l’alcoolisme est une maladie mais c’est toujours difficile de se dire que cette mère n’arrive pas trouver d’issue pour ses enfants et en cela on a du mal à la comprendre et l’excuser pour le mal qu’elle fait à ses enfants. Et en même temps, on comprend aussi qu’elle subit cette maladie qui semble incurable, elle en souffre aussi.

La conclusion de l’auteur, adulte, est très touchante :

« Je me suis longtemps demandé comment ma mère avait pu imposer cela à ses enfants. C’est quand je suis devenu papa à mon tour que j’ai réalisé que je m’étais trompé. Elle n’était pas seulement ma mère, elle était aussi une femme, une épouse, une institutrice. Je ne l’avais jugée que comme mère, alors que c’est d’abord à elle-même qu’elle avait infligé tout cela. Même si je ne sais toujours pas exactement pourquoi elle a lentement mis fin à ses jours, certains événements me sont apparus sous un autre angle. Car à mon tour je ne suis plus seulement un fils, mais aussi un homme et un père. »

J’ai trouvé cette BD très touchante et émouvante même si je n’ai pas particulièrement les dessins que j’ai trouvé un peu « grossiers ». Mais pour le sujet, cet album mérite d’être découvert !

C’est aujourd’hui seulement que je réalise que ce billet tombe le jour de la fête des mères… Un hasard …

Petit Bac 2017 catégorie « famille »

« Apple tree yard » (« Portrait d’une femme sous influence » ) de Louise Doughty

Je vais commencer par une petite parenthèse pour vous expliquer pourquoi j’inscris ce roman au rendez-vous « Olé olé » de Stéphie : « Le 1er mardi c’est permis » 😉 Ce roman m’a été prêté par ma maman qui me met parfois des petits mots pour me dire qu’elle a beaucoup aimé ou pas. Elle a 80 ans et lit de tout mais cette fois le petit mot m’a beaucoup fait rire !

« Tu as demandé à lire celui-ci. Ne convient pas à une vieille grand-mère. Sexe, sexe + encore du sexe mais il faut lire jusqu’au bout pour voir ce qui va se passer. Je ne veux pas le récupérer -mes amies sont toutes des grand-mères aussi ! »

 

Alors, je ne suis pas d’accord avec ma mère, il n’y a pas du « sexe, sexe et encore du sexe » dans tout le roman, il ne faudrait pas inquiéter les lecteurs un peu pudiques mais c’est vrai que l’histoire est basée sur une histoire sexuelle.

En effet, Yvonne, le personnage principal, une femme de 52 ans, mariée depuis toujours avec son époux, mère de deux enfants adultes, scientifique renommée, commence une aventure avec un parfait inconnu qui l’entraîne dans un lieu discret mais public et avec qui elle fait l’amour à la hussarde alors qu’elle n’avait jamais trompé son mari et elle semble elle-même prise par surprise par cet évènement.

Elle ne connait pas le nom de cet homme, elle sait juste qu’il travaille pour le palais de Westminster où cette rencontre a eu lieu. Elle pense ne jamais le revoir mais cette aventure lui trotte évidemment dans la tête. Ils finissent par se revoir et à nouveau faire l’amour dans un lieu public -une ruelle appelée « Apple Tree Yard »- mais cette fois-ci cela aura des conséquences dramatiques.

Je ne veux pas trop en dire car le roman est composé d’allers et retours dans le passé, qu’ils soient chronologiques dans l’histoire entre Yvonne et son mystérieux amant mais aussi dans la vie de famille de cette femme ainsi que sa vie professionnelle. Il y a aussi une grande introspection de la part d’Yvonne vis-à-vis de son aventure mais aussi d’un drame qui va la détruire et influencer sa vie et celle de nombreuses autres personnes (dont je préfère ne rien dire ici)

Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’histoire commence par un prologue dans lequel on découvre Yvonne sur le banc des accusés dans un tribunal, conjointement jugée avec un homme…

J’ai beaucoup aimé ce livre qui pourrait être qualifié de polar mais qui va bien au-delà. C’est un roman qui pose beaucoup de questions sur la place des femmes dans la société, les femmes de la cinquantaine qui ont réussi tout en menant de front tant de choses et qui se retrouvent toujours à devoir se justifier de leurs choix et de leurs actions. Il y est question aussi de psychologie, du pouvoir de la persuasion, du frisson de la nouveauté dans une relation, de violence sexuelle….

Bref, je vous le recommande, même si il n’y a pas autant de sexe que ça 😉

  

 chez Stephie

 ma maman

 objectif 2017 : -17          chez Antigone

pour ma catégorie « aliment » (= pomme)

 chez Cryssilda et Lou

Food in England : A table!

Pendant mes vacances anglaises nous avons mangé pas mal de choses bien typiques :

Tea rooms

 Perfect Tea time cakes!

 

Scones and flapjacks

 

In a caf’ :

 Moi, je mangeais un délicieux coronation chicken sandwich!

 

Pub lunch :

 Bangers and mash (saucisses purée) , fish and chips, pie and gravy

 

Take away

 Fish and chips au bord de la mer

 

Curry house :

 Restaurant Indien : ça fait aussi partie de la culture culinaire anglaise

  

 English sweets

 

 Typiques des lieux touristiques anglais, même au milieu de nulle part on a croisé ces petits vans de vendeurs de glaces

 

Les Supermarkets sont le reflets de ce que l’on mange, non?:

 Rayons géants de « crisps » (les chips)

 Rayons géants de sodas 

 Rayons géants de céréales de petit déjeuner

 Rayon géant de thés, cafés et autres boissons chaudes : Do you want a « cuppa »?

 Rayon de « pain » : le fameux « loaf of bread » anglais, leur fameux pain qui fait les meilleurs toasts mais les sandwiches mous dont on a tous le souvenirs des voyages scolaires 😉

« Deux drôles de bêtes dans la forêt » de Fiona Roberton

Mon avis de maman :  

Une mignonne petite fille dans une jolie forêt trouve un adorable petit animal sauvage qui lui parait triste. Elle décide de le secourir et le ramène chez elle. Elle le transforme vite en animal domestique : vêtements, cabane, promenade et présentation à ses copains. Elle est très heureuse d’avoir trouvé ce petit être et quand il s’enfuit, elle est triste.

Cette histoire serait assez banale, si elle n’était pas immédiatement suivie de la même histoire exactement… Ou pas exactement justement, car elle est narrée du point de vue du petit animal sauvage qui lui raconte qu’il a rencontré une bête sauvage dans la forêt qui l’a kidnappé et à qui il a réussi à échapper !

Cette histoire est à la fois mignonne et rigolote par son tour inattendu mais c’est aussi une histoire qui permet de se rendre compte qu’il y a toujours deux points de vue à une histoire et qu’il ne faut pas croire que ce que l’on perçoit est la vérité et que parfois on croit bien faire et on peut faire du mal malgré soi. C’est donc aussi une histoire qui apprend mais sans être donneuse de leçons pour autant.

L’avis de Bastien 7 ans et demi en CE1 (avis pris sous sa dictée et quand il y a des choses entre parenthèses, c’est qu’il m’a dit « entre parenthèses » 😉

 

 

C’est celui pour lequel j’ai voté à l’école et à la médiathèque. C’est un coup de cœur pour moi car il y a deux versions et j’adore l’histoire (surtout la deuxième par rapport à la première.)

Ca parle d’une petite fille (on connait pas son nom). Elle voit une drôle de bête dans la forêt et elle croit qu’elle est triste alors elle l’emporte avec elle. Elle lui fait plein de choses qu’elle croit gentilles. Mais à un moment, la petite bête s’enfuit.

Mais la deuxième partie n’est vraiment (mais vraiment) pas pareille et pourtant elle a des points communs.

Au début, c’est bien mais la deuxième partie est tellement pas pareille que c’est marrant, c’est pour ça que j’ai aimé.

Les dessins étaient bien faits et le dessin de la drôle de bête : je les ai trouvés marrants !

 

 Ma page préférée : c’est parce que j’adore les paroles de cette page !

 

   

 sélection CE1

Catégorie « lieu » pour ma ligne jeunesse 

 chez Titine

« Imbattable Tome 1 : Justice et légumes frais » de Pascal Jousselin

 

Mon avis de maman : 

J’ai repéré cette BD grâce à un billet de Ludo (cliquez sur son nom) et je m’étais dit que ça pourrait vraiment plaire à Bastien et quand je suis allée à la médiathèque et que je suis tombée dessus, je l’ai pris sans même le feuilleter. Bastien l’a commencé et son enthousiasme m’a donné envie d’une de le lire et de deux, de faire un billet de blog avec lui (sa réaction quand je le lui ai proposé ayant été : « Oh oui ! Comme ça, ça donnera envie à d’autres gens de le lire ! » et il me demande si le tome 2 est à la médiathèque (je ne sais même pas si un tome 2 est sorti !!) 😉

« Imbattable » n’est pas une BD simple à résumer ! Le personnage d’Imbattable est un super héros qui, comme son nom l’indique est imbattable et il se sert de ses « pouvoirs » parfois pour combattre le méchant et ses robots, parfois pour aider la police à arrêter des voleurs mais parfois aussi juste pour rendre service… Il prend même un stagiaire avec lui qui a aussi des super pouvoirs

Mais quels sont ces fameux pouvoirs ? Et bien c’est tout l’intérêt de cet album : l’auteur joue avec les codes de la bande dessinée, avec les cases et la chronologie. Imbattable monte et descend dans les cases, va dans le futur ou dans le passé de la planche et n’est ainsi pas tenu par les contraintes géographiques ou temporelles. L’auteur joue avec nous, avec nos habitudes de lecture. C’est très intriguant et amusant. Quant au « stagiaire » Two D, un adolescent qui a la voix qui mue, son superpouvoir est aussi lié à notre perception de l’image : il peut toucher les éléments que l’on voit en arrière-plan comme s’ils étaient à portée de sa main.

Pas facile à expliquer, n’est-ce pas ? Je vais donc vous montrer quelques exemples !

Jeu sur le découpage des cases!

 

Sur cette planche, Two D est sur le toit d’un immeuble et il peut toucher l’arbre et le lampadaire qui sont rééllement au sol et loin de lui.

*

*

J’ai trouvé l’idée de base vraiment très intéressante et j’ai vraiment aimé ce jeu avec le support BD mais je dois avouer que je me suis un peu lassée au bout d’un moment car c’est un peu répétitif, mais Bastien va maintenant vous donner son avis !

 

L’avis de Bastien 7 ans et demi (avis pris sous la dictée) : 

C’est un héros qui contrôle la magie de la BD.

C’est rigolo ! Il y a des moments où on comprend rien, mais rien et il faut réfléchir mais c’est drôle quand même !

J’ai beaucoup aimé !

 

Ma page préférée : parce qu’au début, il y a un gros robot, Imbattable le décapite d’un coup et puis après il recommence sa conversation normalement avec la vendeuse de légumes !

  

   

 

   

 

 catégorie « aliment » de ma ligne jeunesse

Les cahiers d’Esther -Histoires de mes 10 ans : Riad Sattouf

Cette BD est composée d’une planche par page et une anecdote de la vie d’Esther par page mais l’ensemble de la BD montre une année de la vie de la fillette de 9-10 ans. Elle parle de sa famille (son père qui est formidable, beau, gentil et fort, sa mère qui est gentille (mais très discrète) et son frère qui est au collège, un horrible individu qui l’embête tout le temps et qui est un digne représentant de la gente masculine (empirée par l’adolescence) selon les critères d’Esthèr.

Car pour Esther, qui est à cet âge entre la petite fille et la préado, les garçons sont avant tout les pires êtres sur terre mais aussi l’objet d’une certaine fascination (enfin, les « bad boys » surtout, ceux qui ressemblent à des garçons du collège !).

Elle nous raconte aussi sa vie à l’école avec ses copines, ses jeux, enfantins encore, et les rivalités entre les clans et la violence qui existe aussi chez les plus grands (même si son père est persuadé que de la mettre dans une école privée la préservera de cela).

Au fil des pages, elle évoque son amour de la musique pop (style Tal et Kendji Girac) et de la danse (son idée de la perfection c’est d’être souple pour bien danser) et sa passion pour l’Iphone (que son père lui refuse avant le collège).

Elle est à la fois gentille et mignonne par certains aspects, un peu naïve et innocente et parfois assez méchante et contente d’elle. C’est un savant mélange de ce qu’est la fin de l’enfance quand on veut tout être à la fois et qu’on ne s’est pas encore bien trouvé.

C’est aussi une photographie d’une époque (qui sera vite datée par contre je pense) et de notre société à un moment précis.

Par contre, je m’interrogeais aussi sur la continuité des planches : est-ce que chaque planche est d’abord parue en feuilleton ? Car il y a souvent des rappels de pages précédentes (pour les noms, les liens entre les personnages ou les situations) et quand on lit la BD à la suite, c’est un peu répétitif et lassant.

Bravo à Riad Sattouf d’avoir su donner chair à cette petite Esther.  Alors moi je suis curieuse de savoir qui est cette « Esther » vu que chaque planche est annotée « Ecrits d’après les histoires vraies d’Esther A. »

Polaroïd : Séverine Vidal et Julien Castanié

Roman court, album pour adolescents ou BD avec beaucoup de texte, ce livre est une sorte d’ovni au niveau de la forme mais c’est une bonne surprise sur le fond. Je n’en avais jamais entendu parlé (je l’ai encore une fois acheté un peu par hasard chez Noz mon soldeur habituel) mais c’est un livre qui devrait plaire aux jeunes lecteurs de 13 ans et plus.

L’histoire est celle de Anna et de sa bande de copains qui se connaissent depuis toujours : Manel son petit ami, Clothilde, sa meilleure copine, et Mollusque, le bon copain. Ils vivent leurs vies de jeunes ensemble mais il y a une ombre au tableau : Anna reçoit régulièrement des polaroïds d’elle à différents âges mais elle n’a aucune idée de qui les lui envoie ni pourquoi. Anna ayant été adoptée, ses amis se demandent si cela n’est pas sa mère biologique dont elle ignore tout. Elle prend cela à la légère au début mais cela finit par l’angoisser un peu.

L’originalité de cette histoire c’est qu’elle est racontée sous la forme du journal intime d’Anna… C’est avec son point de vue par lequel nous commençons mais comme ses 3 amis qui se retrouvent par hasard avec le cahier entre les mains, ce journal intime est ensuite rempli par chacun des amis. Chacun lit ce que les précédents ont écrit et raconte son point de vue et la suite de l’aventure.

Donc, il y a un petit côté enquête mais surtout une incursion dans la vie de ces  ados bien ancrés dans leur époque  et dans leurs sentiments.

Challenge Petit Bac 2017 catégorie « objet »

Wake up America 1963-1965 Tome 3 : John Lewis, Andrew Aydin et Nate Powell

J’avais énormément aimé les tomes 1 et 2 de cette série sur une période historique des Etats-Unis qui me passionne : la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains dans les années 60.

Ici, le sujet central est l’application du droit de vote pour les Noirs qui se voyaient illégalement interdire leurs droits fondamentaux en leur imposant des règles arbitraires et des brimades. Le message que les militants essaient de faire passer c’est « un homme, une voix ».

Il y est aussi question de certains changements, certaines divergences de points de vue au sein des organismes de défense des droits civiques. L’objectif étant malgré tout de faire avancer la cause, mais cela ne se fait pas sans tension. On voit aussi l’enjeu que cela peut avoir pour le gouvernement américain.

La ville de Selma a été au cœur de cette période. Une marche pacifique y a eu lieu et a été réprimée dans la violence par la police. Des scènes qui ont choqué la population au niveau national après que cela soit passé à la télévision. Et la suite, avec des soutiens de tous horizons, va donner une vraie visibilité au mouvement.

Mais il y a aussi les drames des militants qui vont au cœur du Sud des Etats-Unis pour persuader le plus de Noirs d’aller voter et qui sont assassinés comme des chiens…

Pour la petite histoire, j’ai lu cette BD au moment du deuxième tour des élections présidentielles françaises et ce récit où des hommes et des femmes mourraient pour avoir le droit de voter a pris une saveur toute particulière !

Je vous recommande fortement de découvrir les 3 tomes de cette série passionnante !

Mon avis sur le tome 1 
Mon avis sur le tome 2

J’ai envie de revoir le film « Mississippi burning » et « Selma ».

Merci  aux Editions   

 chez Mo

 avec Antigone (Cliquez sur son nom pour voir son avis)

Opération Napoléon : Arnaldur Indridason (Lu par Thierry Janssen)

Je vais commencer par vous dire que si je n’ai pas abandonné ce roman, je l’ai quand même lu de façon un peu distraite et je ne suis pas emballée… Je l’ai trouvé vraiment « too much » … trop de personnages, trop de fils conducteurs, trop de rebondissements, trop de coups de chance et en plus j’avais deviné très vite ce qui se cachait derrière « l’opération Napoléon »…

Bref, c’est un polar qui se situe en Islande et qui a pour base le krach d’un avion militaire allemand pendant la deuxième guerre mondiale. Cet avion est recherché depuis des dizaines d’années car le glacier (je ne vais même pas essayer d’écrire le nom du glacier, ne l’ayant pas vu écrit !) l’a « avalé ». Mais, l’armée américaine vient de le repérer à nouveau et lance une opération pour le récupérer.

Cela se serait arrêté là si le frère de Kristin et un ami à lui n’avait pas repéré des troupes de soldats sur le glacier et un avion nazi et n’en avait pas parlé à sa sœur au téléphone. Kristin est ensuite prise à partie par des hommes qui essaient la supprimer mais elle s’échappe et avec l’aide de son ancien amant américain, elle remonte dans les souvenirs des pilotes de la base américaine en Islande et fini par découvrir des choses qu’on essaie de cacher depuis si longtemps…

Bon, ajoutez à ces histoires de guerre et histoires de diplomatie entre les Américains et les Islandais, des histoires de familles, des histoires plus ou moins d’espionnage…

Ce n’était vraiment pas un roman pour moi mais si ce genre de romans rebondissants vous plait, et que les invraisemblances ne vous gênent pas trop je vous le recommande mais sinon passez votre chemin.

A part ça, la version audio est réussie et le lecteur réussit à faire vivre tous les personnages et c’est clairement grâce à lui que je suis allée jusqu’au bout de ma lecture !

Sélection du Prix Audiolib 2017 :

Les avis de AproposdelivresLaureMeuraïe,  Sandrine (les autres jurés du prix Audiolib)

Catégorie « personne connue » de ma ligne « audio » du Petit Bac 2017