La vie d’adulte : Sophie Adriansen, Eloisa Scichilone et Mauro Gandiniqui + [Billet guest star de Mrs B]

J’avais envie de lire cette BD depuis sa sortie, d’abord pour Sophie Adriansen et puis parce que ce que j’en avais entendu dire par des blogueuses amies me tentait beaucoup. Et comme le Père Noël ne me l’a pas apportée sous le sapin, je me la suis offerte 😉

C’est un double coup de coeur : pour l’histoire et pour les dessins que j’ai trouvés vraiment très beaux! A la fois doux et lumineux, ils accompagnent parfaitement l’histoire et portent le lecteur dans un univers de douceur. Les parties sur Rome, et l’Italie en général, donnent vraiment envie d’y aller!

L’histoire est très inspirante. C’est celle de Marina qui suite à un problème de santé grave fait le bilan de sa vie … Elle réalise alors qu’elle n’est pas heureuse : son travail ne lui plait plus, l’homme avec qui elle vit n’a plus rien d’idéal et même les relations avec sa mère ne sont pas forcément positives….

Suite à une rencontre à l’hôpital, elle quitte tout, presque sur un coup de tête, et part à Rome, puis en Toscane où elle va faire d’autres rencontres, apprendre à ne plus être au centre, à donner aux autres et grâce à cela recentrer sa vie.

Elle va grandir et évoluer de rencontre en rencontre, va écouter son instinct et se trouver, trouver une nouvelle vie qui lui correspond vraiment.

J’ai adoré cette histoire qui montre bien qu’on est acteur de sa vie, même si parfois on se sent empêtré dedans et que les rencontres que l’on fait peuvent apporter des petits cailloux pour retrouver son chemin vers la personne qu’on voudrait/pourrait être.

A lire!

billet guest star de Mrs B :
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Je ne suis pas très BD et Enna le sait et pourtant j’ai dévoré « La vie d’adulte ».

Je ne m’appelle pas Marina, je n’ai pas 30 ans mais comme elle j’ai été brutalement amenée à réfléchir à ma vie suite aussi à un problème de santé. Voilà donc un début d’histoire tout à fait plausible.

Cette BD parlera donc à toutes celles (je trouve que cette BD est féminine) qui se posent des questions sur leur quotidien, qui hésitent entre rester, fuir ou se réinventer.

Les dessins ont beaucoup contribué à mon plaisir. Les couleurs pastels, les dessins un peu flous se marient parfaitement à l’histoire.

L’été où tout a fondu : Tiffany McDaniel + [Billet guest star de Coralie]

J’avais eu un gros coup de coeur pour « Betty » de Tiffany McDaniel et ma gentille collègue Coralie l’avait aussi aimé et comme elle a adoré ce roman de la même autrice (le 2e à être publié en France mais qui est en réalité son premier roman), elle l’a tout de suite mis dans mon casier. J’étais ravie car j’avais évidemment envie de le lire après tant aimé « Betty »!

Alors je vais le dire tout de suite, j’ai abandonné ma lecture au bout de 300 pages (environ les deux tiers) et je suis vraiment déçue car j’avais envie d’aimer mais vraiment, je n’ai pas pu me forcer plus car je m’ennuyais. J’avoue même que si j’ai été jusqu’à la page 300 c’était parce qu’il m’avait été prêté avec enthousiasme. 😦

Voici le résumé de l’éditeur : « Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d’un vert intense planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l’âme meurtrie, heureux d’être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l’incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d’une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors d’étranges événements qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu’une vague de chaleur infernale frappe la petite ville.« 

*

Alors sans raconter l’histoire plus que ça, je vais vous dire pourquoi j’ai abandonné. J’ai trouvé le début très lent et à partir de la moitié, j’ai trouvé ça assez confus et brouillon, un peu répétitif aussi, sans doute des défauts de premier roman mais sur un livre de 470 pages, c’est long… J’ai aussi trouvé que c’était dommage de situer le roman en 1984, car tout le long j’avais l’impression de lire un roman qui se serait passé dans les années 1950 (ou alors c’était fait exprès pour montrer que les choses n’étaient pas bien différentes entre ces deux époques? Pourquoi pas, mais c’était trop subtil!) Et j’ai aussi trouvé que les personnages étaient trop survolés.

L’idée de base était intéressante notamment l’alternance de point de vue avec l’histoire en 1984 où le jeune Fielding, a 13 ans et plus tard avec un Fielding adulte, qui donne du recul à ce qui s’est passé… Mais je n’ai pas eu le courage d’aller au bout pour savoir ce qui s’est passé entre les deux périodes…

billet guest star de coralie :

Coucou! C’est moi, la collègue qui a prêté à votre chère blogueuse le roman « L’été où tout a fondu », et de mon côté j’ai beaucoup aimé le lire!

Il faut dire que j’avais vraiment hâte de le commencer : « Betty », de la même autrice, m’avait bouleversé et figure depuis dans mon top 3 des romans préférés. J’aime beaucoup les éditions Gallmeister dont je guette régulièrement les sorties, et surtout j’ai acheté « l’été où tout a fondu » dans une très belle librairie en Provence, la librairie des Bleuets, halte agréable cet été en compagnie de ma grand-mère, mon parrain, ma tante et mon plus jeune cousin. Vous la sentez, la plus-value émotionnelle de ce livre?

Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai aussi accentué mon rythme de lecture parce que je sais que je suis passée à côté de certains romans (coucou la saga des Cazalet). La lecture pour s’endormir ne suffit pas, alors on troque le portable au petit déj’ pour une petite place sur le canapé, un plaid, un porridge et le bouquin.

Alors oui, il est peut-être moins fort que Betty, et j’ai moins apprécié les deux niveaux de narration, enfin, surtout les moments où on retrouve Fielding vieil homme aigri (au présent, dans un futur proche?) car plus confus et plus sombre. 

Par contre, j’ai été ravie de retrouver le talent de Tiffany Mc Daniel pour raconter les fables. J’ai beaucoup apprécié la figure de Sal, petit garçon qui se présente comme le diable, et la façon dont il bouscule les personnages de l’intrigue. Sa sensibilité m’a émue et m’a permis de me plonger dans l’histoire de ce roman. 

Maintenant, j’attends avec impatience le nouvel ouvrage de Tiffany Mc Daniel, dont la sortie américaine est prévue en 2023!

par ma gentille collègue Coralie

[Billet Guest Star par L’Homme] Bob Marley Un héros universel : Alexandre Grondeau

Aujourd’hui, j’ai un guest star sur le blog car L’Homme étant un fan de Bob Marley c’est lui qui a eu la mission de lire ce livre pour Babelio et nous livrer son avis! Je lui laisse la parole :

Bob Marley, héros universel, est sans aucun doute connu de tous sur cette planète. Notamment pour sa capacité à générer des tubes à chacun de ses albums. Peut-être avait-il ce que l’on appelle du génie ou en tout cas la capacité à savoir s’entourer. Sa carrière suscite toujours de l’intérêt et on écrit donc toujours des livres sur sa musique.

Je ne connaissais pas Alexandre Grondeau mais j’avais déjà vu l’excellent et indispensable film documentaire « Marley ».

J’ai retrouvé dans ce livre la biographie que je connaissais mais avec des précisions et des commentaires intéressants comme la comparaison avec Malcom X ou Diégo Maradona. J’aurais néanmoins aimé que certaines idées aient mérité un développement plus approfondi.

Comment celui qui a dédié sa vie à Jah Rastafari ait pu interpréter sa maladie incurable si jeune et au faîte de sa carrière. Serait-il d’ailleurs devenu universel s’il avait été amputé ?

L’auteur imagine dans l’épilogue le destin que Bob Marley aurait pu connaître s’il était encore parmi nous à 75 ans. C’est vrai que ce genre de personnalité avec une telle ascension suscite le manque et l’imagination.

Merci à   et La Lune sur le toit

Et c’est aujourd’hui son anniversaire, pour son 46e anniversaire il est confiné avec nous alors espérons qu’il tienne le coup 😉

[Billet Guest Star par Mrs B] Petits secrets, grands mensonges : Liane Moriarty (lu par Danièle Douet)

Tout d’abord il faut que vous sachiez que  je suis une ACCRO des séries anglophones. Et c’est sous cette étiquette que j’interviens chez Enna .

Tout a commencé par la série «Little Big Lies» ( je persiste à utiliser le titre anglais) tiré du roman de Liane Moriarty (mais ça je ne l’ai su que plus tard). Il va sans dire que j’ai dévoré les 7 épisodes (en VO of course). Personnages féminins extraordinaires, musique grandiose (d’ailleurs j’ai mis la bande son au moment où j’écris ce billet, thèmes bouleversants (il suffit de lire le billet d’Enna pour en savoir plus). Bref un vrai coup de cœur. D’ailleurs au collège où je travaille ma collègue Marlène et moi parlions des personnages comme si nous les connaissions ( quand je vous dis que je suis une droguée … oh calamité !).

Et puis quelques semaines après avoir quitté Madeline, Jane et Céleste, je tombe à la médiathèque sur un livre audio intitulé «Petits secrets grands mensonge ». It rings a bell …. je décide de l’emprunter …. et bien j’ai AUTANT aimé que la série, un délice. La lectrice est très bonne et j’ai eu l’impression à nouveau de côtoyer des copines. Il faut aussi avouer que la série est très fidèle au roman et pourtant cela ne m’a pas gêné. Et croyez moi on devrait tous avoir une Madeline comme copine !!!

avec Enna (Cliquez pour voir le billet)

[Billet Guest Star par Mrs B] Moi, Malala : Malala Yousafzai et Christina Lamb (lu par Guila Clara Kessous)

Malala …. ou l’histoire bouleversante d’une jeune fille qui, dès son plus jeune âge, a compris l’importance de l’éducation et qui se bat pour le droit des filles à aller à l’école…. au risque de sa propre vie.

La Swat Vallée…. du Paradis à  l’Enfer.

Ce livre est d’une incroyable richesse géographique, culturelle, historique et citoyenne. L’amour de Malala pour sa vallée, pour sa culture,  est présent dans chaque chapitre et que cette vallée à l’instar de ses habitants  a souffert : l’arrivée des Talibans, les crues, les bombardements, un tremblement de terre, l’exode de sa population au gré des décisions politiques. 

Ce roman se décline sous la forme d’une chronologie des événements (de «  Avant les Talibans » à « Une deuxième vie ») et est narrée à la première personne. La jeunesse de l’auteur se ressent  à travers ses disputes avec ses copines d’école ou ses relations avec ses frères et d’un autre côté elle est si mature  et si pleine d’humanité. Sans oublier l’amour de ses parents  qui l’ont toujours poussée à lutter pour ses idées dans un monde où les garçons sont rois.

Malala, je vous admire et je vous respecte. Merci à Christina Lamb, co-auteure, pour ce magnifique moment de courage.

Quant à la lectrice Guila Clara Kessous elle a su admirablement incarner la voix de cette jeune fille  courageuse et optimiste.

Un grand merci à Audiolib !!!!

Et Mrs B m’a non seulement donné envie de découvrir ce texte mais elle me l’a prêté alors je le lirai aussi bientôt!

[Billet Guest Star par Mrs B] State of wonder (Anatomie de la stupeur) : Ann Patchett

Que cela me semble insurmontable d’écrire la critique de ce livre tant il m’a plu !! Amazonie, science, mort suspecte, tribu, émotions, sentiments, découverte de soi même, déchirement….

Tout commence avec une lettre qui annonce la mort d’Anders le collègue de travail de Marina (qui travaille pour un groupe pharmaceutique) lors d’une expédition en Amazonie où il avait été envoyé sur les traces du Dr Swenson qui « aurait » fabriqué un médicament contre l’infertilité grâce à une tribu « She found a village of people in the Amazon, a tribe where the women go on bearing children until the end of their lives ». (Elle a trouvé un village où les femmes donnent naissance même âgées).

Dans cette lettre le Dr Swenson affirme qu’Anders a été enterré sur place et qu’il faut annoncer la nouvelle à sa femme Karen. Cette dernière refuse d’y croire et le groupe pharmaceutique tient à retrouver le Dr Swenson. Seule Marina semble être en position de satisfaire les deux parties et la voilà à son tour en Amazonie avec les flèches empoisonnées des différentes tribus (dont une est cannibale), les serpents venimeux, les insectes, la chaleur suffocante, la beauté de la forêt vierge… une vraie Odyssée dans l’inconnu … jusqu’au sacrifice douloureux ( et j’ai ressenti cette douleur) que Marina devra faire .

Des personnages captivants et une bonne intrigue font de ce roman un coup de cœur. Je ne crois pas qu’il soit encore traduit en français et je doute avoir été très claire….

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[Billet Guest Star par Mrs B] Le chuchoteur : Donato Carrisi

Un thriller d’un écrivain italien qui m’a tenue en haleine jusqu’au dénouement final.

Mila, jeune policière spécialiste des enlèvements d’enfants est appelée en renfort dans une histoire macabre. Cinq fillettes ont été enlevées et l’équipe d’agents spéciaux sous les ordres d’un criminologue vient de découvrir… six bras gauches dans des petites fosses .

Qui a commis ces crimes épouvantables ? Où sont les corps et qui est cette sixième fillette dont personne n’a signalé la disparition ?

L’équipe finira par comprendre que ce tueur en série subliminal garde cette dernière vivante et joue avec les policiers. Commence alors une course contre la montre pour la retrouver avant qu’il ne la tue.

J’ai suivi Mila de page en page, souffrant avec elle, traversant l’enfer avec elle et ne pouvant malgré tout m’arrêter de lire tant le suspens est profond, tant l’état psychologique du monstre est retord, tant les rebondissements sont nombreux.

J’ai choisi ce livre par hasard à la médiathèque car il avait l’annotation «coup de coeur» .

Bravo Donato Carrisi pour ce roman dont la couverture est aussi dérangeante que le livre .

avec Sandrine

[Billet Guest Star par Mrs B] Les revenants (The raising) : Laura Kasischke

Shelly assiste, une nuit de pleine lune, a un accident de voiture dans lequel Nicole (jeune étudiante) perd la vie alors que son petit ami Craig (étudiant lui aussi) en réchappe miraculeusement.
Shelly décrit la scène de l’accident comme «beautiful» et s’indigne des articles de presse qui refusent de prendre en compte son témoignage qui contredit totalement ce qui est écrit (que Nicole a été retrouvée morte dans un bain de sang par exemple) et qui font de Craig le coupable idéal, surtout aux yeux des camarades de Nicole qui faisaient partie de la sororité Oméga Thêta Tau aux rites d’initiation très étranges.
Quelques mois plus tard, Craig, qui a tout oublié de l’accident suite à un traumatisme crânien, est de retour à l’université où enseigne le professeur Mira Polson, anthropologue qui donne des cours sur la mort et auxquels décide d’assister Perry, le colocataire de Craig car il est sûr d’avoir aperçu Nicole à ses propres funérailles, ainsi que sur le campus.
S’alternent les points de vue de Shelly (hantée par la scène de l’accident), Mira (hantée par des souvenirs d’enfance et la mort de sa mère), Perry (qui dit avoir vu le fantôme de Nicole) et Craig (hanté par ses souvenirs avec la jeune fille) ainsi que des retours en arrière pour que l’on comprenne les relations entre les différents personnages que je ne mentionnerai pas tous mais qui ont tous un rôle dans cette histoire.
Tout cela est très bien construit, un peu à la manière d’un roman policier. Laura Kasischke m’a tenu en haleine la première moitié du livre avec le mystère autour de la mort de Nicole et cette inquiétante sonorité. J’ai aussi eu envie d’être un personnage du livre pour assister aux cours du Professeur Mira Polson.
Je regrette cependant d’avoir résolu cette énigme bien avant la fin… ce qui a un peu gâché la lecture finale.

avec Aproposdelivres et Enna

[Billet Guest Star par Mrs B] Afterwards (Juste après) : Rosamund Lupton

« Afterwards » est le second livre de Rosamund Lupton après « Sister » ( A toi ma soeur). Cela faisait un bon moment que je l’avais acheté mais comme j’avais DEVORÉ et ADORÉ «  Sister » j’avais peur d’être déçue. Et bien non .

Grace est une mère de famille avec deux enfants Adam 8 ans et Jenny 17 ans. C’est elle le narrateur et elle s’adresse à son mari.

Alors qu’elle assiste à l’école à la journée du sport, un incendie se déclare dans le bâtiment. C’est alors qu’elle se rend compte que sa fille Jenny se trouve à l’intérieur et décide de braver les flammes pour la sauver. Nous les retrouvons toutes deux à l’ Hôpital, inconscientes, blessées, brûlées, intubées. C’est alors qu’un phénomène étrange se produit. Leurs esprits de détachent de leurs corps et leur permettent de communiquer entre elles et d’assister sans être perçues à ce qui se passe autour d’elle : le chagrin du père, la colère de la tante, le silence d’Adam, l’enquête policière. Et on y croit !!!

De pages en pages on assiste à des drames, des rebondissements dans l’enquête, des relations émouvantes entre mère et fille, l’amour d’un mari, le désespoir d’un père, des adieux…

Une fois le roman fini j’ai eu comme un besoin de me recueillir quelques minutes pour, moi aussi, par esprit, dire à Grace quelle mère formidable elle a été .

« I will come into your dreams and speak soft words when you think of me. There is no happy ever after but there is an afterwards. This isn’t our ending ».

Je ne sais pas quand il sera traduit en français mais je vous conseille fortement de le lire et en attendant de lire «  Sister ».

[Billet Guest Star par Mrs B] Un bûcher sous la neige (Witch Light) : Susan Fletcher

Ecosse,1692.Corrag, jeune fille emprisonnée et qui attend le bûcher pour « sorcellerie » reçoit la visite de Charles Leslie, un pasteur irlandais jacobite qui cherche à en savoir plus sur le massacre de Glencoe dont elle a été témoin.
Il suffit de fermer les yeux après chaque chapitre pour se laisser entraîner dans ce monde qu’elle nous décrit, la beauté de ses paysages, la sensation de liberté mais aussi la peur et l’amour. Charles Leslie est tout aussi émouvant par son évolution psychologique. De son aversion pour la « sorcière » au début du roman il en ressort plus humain au contact de Corrag.
C’est un beau roman au vocabulaire qui nous enivre. Un coup de cœur.

 avec Enna