Walk me to the corner : Anneli Furmark

J’ai emprunté cette BD par hasard sur le nom de l’autrice et après avoir juste feuilleté les dessins et c’est une belle découverte!

Elise une femme de 56 ans, mariée depuis 23 ans avec Henrik, ayant deux fils jeunes adultes. Un jour, elle rencontre par hasard une femme qui s’appelle Dagmar, elle aussi la cinquantaine, mariée avec une femme et mère de deux filles. Le courant passe bien entre elles et après avoir échangé des messages, elles s’aperçoivent que même si elles vivent à 700 km l’une de l’autre en Suède, elles veulent se revoir.

Elles tombent amoureuses et Elise en parle tout de suite à Henrik : elle les aime tous les deux et ne veut pas faire de choix. Elle vit cette passion à distance avec des rencontres une fois de temps en temps à cause de la distance qui les sépare.

Mais quand le mari de Elise lui avoue qu’il a commencé une relation avec une jeune femme, tout s’écroule autour d’elle car elle l’aime encore et par ailleurs, Dagmar, si elle l’aime aussi, n’envisage pas de quitter sa femme…

C’est une histoire qui pourrait sembler banale : l’amour et la passion qui tombe par hasard et qui vient perturber un couple heureux mais qui ronronnait peut-être un peu mais la différence et le grand intérêt pour moi de cette BD c’est le fait que les personnages principaux aient la cinquantaine. C’est vraiment intéressant de voir une femme mure dans cette situation avec la découverte de plein d’inconnus : tomber amoureuse après plus de 20 ans avec la même personne, le fait de tomber amoureuse d’une femme alors qu’elle n’avait jamais eu de relation homosexuelle avant, le fait de se retrouver seule pour la première fois depuis 30 ans…

A un moment, Elise compare leur histoire à « un « Brokeback Mountain » pour mamies branchées » et c’était très touchant!

Au niveau des dessins, ce ne sont pas à proprement parler des cases mais plus des bulles de couleurs, de petites peintures avec pas mal de gros plans sur les visages.

Vous pourrez voir des planches sur le site de l’autrice ici

De cette autrice j’avais aussi parlé de « Peindre sur le rivage« .

Céleste : Il est temps, monsieur Proust Tome 2 : Chloé Cruchaudet

J’avais adoré le tome 1 : Céleste « Bien sûr, Monsieur Proust » et je suis très contente d’avoir lu ce deuxième tome, même si je n’ai pas eu le même coup de coeur mais je sais que si j’avais lu une intégrale ou les deux à la suite, j’aurais eu le coup de coeur pour l’ensemble.

La poésie et les trouvailles graphiques pour faire vivre la relation entre Marcel Proust et Céleste sa gouvernante sont vraiment un plaisir de lecture!

On y retrouve un Marcel Proust caractériel et égoïste mais à qui s’est attachée Céleste malgré tous les caprices qu’il lui fait vivre.

Pour voir un extrait, cliquez ici!

J’ai aimé tout ce que j’ai lu de Chloé Cruchaudet qui fait toujours des choses très variées et différentes mais toujours très sensibles : « Mauvais genre« , « Groenland Manhattan« , « Ida« , « La poudre d’escampette« , « La Croisade des Innocents » et « Les belles personnes« .

chez Mélanie et @mel_coccinelle : littérature

Crayon noir, Samuel Paty, histoire d’un prof : Valérie Igounet et Guy Le Besnerais

Résumé de l’éditeur : « Dans l’après-midi du 16 octobre 2020, Samuel Paty est assassiné par un islamiste tchétchène. Il venait d’avoir 47 ans. Il était père d’un petit garçon. Samuel Paty aimait la musique, le rock des années 80, surtout Sigur Rós, U2, Goran Bregovic, Pink Floyd et Apocalyptica. Il était passionné d’histoire, appréciait la poésie, lisait Baudelaire, Balzac, Maupassant, Zola, Flaubert et Julien Green. Il jouait souvent aux échecs. Au tennis et au ping-pong aussi. Dans la salle des professeurs, il déambulait avec sa tasse « Star Wars » à la main. Ses élèves l’appréciaient pour son enseignement… et pour ses blagues consignées dans un carnet jamais loin de son cahier de classe. Un jour, il avait dit à une ancienne élève : « Je voudrais que ma vie et ma mort servent à quelque chose. »

*

Je ne vais pas résumer mieux que ce que l’éditeur en dit : c’est l’histoire de l’attentat contre Samuel Paty : ce qui s’est passé avant et qui a entraîné l’escalade macabre, le jour J et les conséquences et la vie après…

J’ai beau avoir suivi à l’époque ce qui s’est passé mais cette lecture m’a beaucoup émue, aux larmes… J’ai été très touchée par l’homme et révoltée par l’enchainement des évènements et puis inquiète sur l’évolution de la société.

Un documentaire très humain que je vous conseille.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Catégorie prénom de ma ligne BD

Il est où le patron ? Chroniques de paysannes : Maud Bénézit  et Les paysannes en polaire  

Dans cet album, on suit trois femmes agricultrices : Jo est encore en formation sur le point de reprendre la ferme de chèvres de celui qui la forme, Anouk a changé de vie il y a quelques années pour devenir apicultrice et Coline, est une mère de famille qui s’occupe d’une ferme de brebis avec son mari.

Elles se retrouvent sur les marchés où elles vendent leur miel et leurs fromages et se lient d’amitié. Elles échangent sur leur expérience de l’agriculture mais surtout du sexisme qu’elles doivent endurer que ce soit administrativement ou auprès des gens qu’elles côtoient que ce soient les clients ou les entrepreneurs ou autres agriculteurs : la question « Il est où le patron? » étant bien trop fréquente.

C’est une BD féministe et très instructive sur le monde l’agriculture. J’ai bien aimé!

Pour feuilleter, cliquez ici!

Catégorie « personne » de ma ligne BD

La bête (T1 et T2) : Zidrou et Frank Pé

J’avais repéré cette BD quand nous sommes allés visiter le Centre Belge de la Bande Dessinée à Bruxelles.

A priori je ne suis pas particulièrement attirée par les BD du style « Le Marsupilami » car je trouve les dessins trop enfantins mais ces deux albums (deux gros albums d’ailleurs, plus des romans graphiques) sont d’un style beaucoup plus « adulte » et réaliste et j’ai beaucoup aimé.

Dans le premier tome, nous sommes dans les années 1950, on découvre un étrange animal qui a été capturé par des trafiquants d’animaux exotiques : une espèce de singe jaune à pois avec une queue démesurée … Il débarque sur le port d’Anvers et s’échappe.

Dans la banlieue de Bruxelles, François est un petit garçon qui vit seul avec sa mère, vendeuse de moules sur le marché. Ils n’ont pas la vie facile car François est l’enfant d’un soldat allemand reparti après la guerre et ils doivent supporter le regard méprisant des adultes et des enfants. François adore tous les animaux et recueille tous ceux qu’il croise. C’est comme cela que la « Bête » arrive chez lui.

Pour feuilleter le tome 1, cliquez ici!

François ayant amené sa bête à l’école commence à se faire des amis malheureusement, quand celle-ci mort un de ses camarades, la fourrière est impliquée. Voulant le sauver, François et ses nouveaux amis vont vivre des aventures ensemble.

C’est aussi à ce moment là que le vétérinaire qui a aperçu la bête a informé le professeur Sneutvelmans, un expert en cryptozoologie, qui est persuadé d’avoir découvert un animal légendaire et qui veut absolument le récupérer.

J’ai bien aimé cette BD pour son côté aventure mais aussi pour l’aspect plus touchant de la vie de François, cet enfant qui a du mal à se faire une place dans sa propre vie puisqu’il n’a jamais connu son père et qu’il l’idéalise bien que ça soit la cause de ses malheurs et qui trouve une raison d’être dans les animaux un peu éclopés ou différents qu’il adopte.

*

Bastien (14 ans) qui a déjà lu des « Marsupilami » me dit que ça donnait l’impression d’un « prequel » de ces BD. Lui a moins aimé le 2e tome mais c’est peut-être parce qu’il attendu longtemps entre le tome 1 et le tome 2 alors que moi, j’ai lu les deux à la suite comme une intégrale et j’ai trouvé que tout s’enchaînait bien.

Pour feuilleter le tome 2, cliquez ici!

Catégorie animal de ma ligne jeunesse

La nuit des temps (d’après le roman de René Barjavel) : Christian de Metter

J’ai emprunté cette BD car j’en avais lu du bien dans un rendez-vous de la BD du mercredi (mais je ne sais plus qui en avait parlé C’était chez Gambadou!) et que j’avais lu le roman « La nuit des temps » en presque une nuit quand j’étais au lycée. Je me souvenais juste de l’intensité avec laquelle je l’avais lu à l’époque et le fait que c’était une histoire d’amour incroyable… Mais pas beaucoup plus…

Alors, la première chose que je vais dire sur cette BD c’est que les illustrations sont très belles, toutes en ombres et en couleurs chaudes et dorées.

C’est une histoire de science fiction : le présent est dans le futur pour nous, un futur dans lequel une expédition scientifique internationale découvre une activité anormale dans les glaces de l’Antarctique. Dans le plus grand secret, une mission va creuser la glace et découvrir les vestiges incroyablement bien conservés d’une civilisation datant de plus de 900 000 ans. Deux corps sont maintenus dans la glace, intacts, une femme jeune et un homme plus âgé. Un des chercheurs qui participe à la réanimation et à la communication avec la jeune femme tombe amoureux d’elle.

Grâce à une technique de traduction, ils arrivent à communiquer avec la jeune femme qui leur explique la société dans laquelle elle vivait : une guerre entre deux planètes les a détruits et ils ont mis en place leurs connaissances technologiques pour espérer pouvoir sauver le reste du monde par leur savoir… Et le monde moderne a justement besoin de ces connaissances.

Mais surtout au coeur du témoignage de Eléa, il y l’amour inconditionnel qu’elle partageait avec Païkan.

Alors je ne peux pas dire que j’ai retrouvé l’émotion que j’avais ressentie quand j’avais lu le roman quand j’étais jeune (mais c’est aussi pour cela que j’hésite toujours à relire des livres que j’ai aimés il y a longtemps) mais cela reste une très belle histoire et une belle adaptation.

Pour voir des planches, cliquez ici!

Catégorie couleur de ma ligne BD

Le loup en slip (T2 et T4) : Paul Cauuet, Wilfrid Lupano, Mayana Itoïz

J’avais déjà lu le tome 1 et le tome 3 de la série « Le loup en slip » et j’avais beaucoup aimé. Alors quand, à Bruxelles, on a vu une expo sur « Le loup en slip » au Centre Belge de la Bande Dessinée, ça m’a donné envie d’en relire!

Le loup en slip se les gèle méchamment (Tome 2)

Dans le premier tome, tout le monde avait peur du loup, qui était tout le temps en colère et très effrayant car il avait froid. Depuis qu’il a eu son slip, tout allait bien… Dans ce 2e tome, le village est florissant avec des « usines » de fromage, de pain et de noisettes mais il neige et il fait froid… Le loup inquiète les habitants de la forêt car il est très grognon : il traverse le village chaque jour et quand on lui demande si’l va bien, il répond « Ca ne va pas! On se les gèle! »

Ils s’interrogent tous : que se gèle-t-il donc? Courageux mais pas téméraires, ils envoient les plus jeunes du village découvrir ce qui ne va pas pour le loup et … ces messagers disparaissent les uns après les autres…

La « brigade anti-loup » tout incapable qu’elle a toujours été, reprend du service…

Pour voir un extrait, cliquez ici!

Le loup en slip n’en fiche pas une (Tome 4)

Dans ce tome, les habitants de la forêt s’interrogent sur les revenus financiers du loup. Il a de l’argent pour s’acheter ses bo buns mais il ne travaille pas … S’il ne le gagne pas honnêtement c’est qu’il doit le voler. Alors il est envoyé en prison et la brigade anti-loup va mener l’enquête.

A chaque personne qu’ils rencontrent pour parler du loup, ils découvrent que le loup est loin d’être oisif! Et pourtant malgré tout son travail personne ne le paie… Alors d’où vient cet argent?

La réponse est en lien avec son slip!

*

J’ai autant aimé que les première fois! C’est drôle, c’est mignon (plein de détails à regarder sur les pages du village) mais il y a aussi une réflexion sociale très intéressante! Et puis ça finit toujours avec un clin d’oeil aux Vieux Fourneaux!

Pour voir mon avis (et celui de Bastien) sur le tome 1 « Le loup en slip », cliquez ici et pour voir mon avis sur le tome 3  »Le loup en slip – Slip hip hip ! », cliquez ici!

Catégorie animal et objet pour ma ligne BD

Long way down : Jason Reynolds et Danica Novgorodoff (Billet avec Bastien)

Je suis tombée sur cette BD dans les nouveautés de la médiathèque par hasard à la fin du mois de février et même si je savais que je n’aurai pas le temps d’en parler en février, comme elle était parfaite pour l’African American History Month challenge je prolonge un peu en mars!

L’histoire est celle de Will, un adolescent Afro-Américain de 15 ans qui vit dans un quartier un peu sensible (mais assez ordinaire). Un jour, Shawn, son frère aîné se fait tirer dessus et meurt. Will ne prend pas le temps de réfléchir, il se souvient juste des trois règles que Shawn lui a inculquées depuis l’enfance : « Ne pas pleurer. Ne pas balancer. Se venger. »

Il crois savoir qui a tué son frère : un ancien ami d’enfance qui a changé de quartier et qui appartient à un gang. Sûr de lui, il prend une arme à feu qu’il trouve dans le tiroir de son frère et se rend dans l’immeuble de son ennemi.

Dans l’ascenseur, il se retrouve en présence de fantômes de son passé : littéralement des fantômes car ces personnes sont tous des proches qui sont morts, tués par armes à feu dans la rue… Son frère aîné qu’il n’a pas connu, son oncle, son père, une amie d’enfance, le meurtrier de l’un d’entre eux son frère Shawn. Tous vont lui parler, lui raconter que leurs morts ont toutes été causées de près ou de loin par ces fameuses « trois lois ». Ils essaient de lui faire comprendre que c’est un cercle infernal et qu’en renonçant à tuer ce jeune homme il peut renverser cette malédiction…

J’ai beaucoup aimé le propos qui montre bien que ces morts par armes à feu, tellement fréquentes aux Etats-Unis et particulièrement chez les jeunes Afro-Américains, sont souvent dues à des règlements de comptes qui n’ont en général pas de raisons d’être à part des fiertés mal placées et un cercle vicieux. C’est un point de vue très intéressant.

J’ai eu un coup de cœur pour les illustrations et les couleurs : des aquarelles, des ombres, des découpages d’images originaux. Pour voir des extraits : cliquez ici!

Cette BD est une adaptation du roman de Jason Reynolds. De cet auteur, j’ai aussi lu le roman jeunesse « Ghost! »

Avis de Bastien (14 ans) :

Le personnage principal, Will, est un adolescent Noir dans un quartier découpé en différents territoires par les gangs. Alors qu’il sort un jour, son frère est tué d’un coup de pistolet. Alors, et pour suivre les Lois enseignées par son frère, il doit 1: ne pas pleurer, 2: ne pas balancer et 3: se venger… Il prend une arme et se met en route pour trouver l’assassin présumé de son frère. Alors qu’il prend l’ascenseur pour descendre de son appartement, plusieurs personnes, toutes mortes, vont lui apparaitre, et lui raconter comment les Lois, les gangs et le cycle vicieux des vengeances ont détruit leur vies. Va-t-il enrayer ce cycle sans fin ?

J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée que j’ai dévorée en une soirée : l’histoire est prenante, mais surtout, les dessins, la mise en page et le choix des couleurs à certains passages font vraiment ressentir les émotions et les sensations du personnage. Son incompréhension et sa peur sont très bien représentées. Les dessins à l’aquarelle sont très beaux, et l’histoire aussi.

Catégorie adjectif de ma ligne BD

Mojo : Rodolphe et Georges Van Linthout

Slim Whitemoon est un musicien de blues, Noir du Mississippi, coureur de jupons et n’ayant pas envie de rester sur place. Il rêve de devenir un bluesman célèbre. Un jour, en sautant dans un train de marchandises, il rencontre Tom et ils arrivent à Chicago en plein hiver… C’est un choc! Il se retrouve seul sous la neige avec uniquement sa guitare pour essayer de s’en sortir.

Sa vie sera faite de musique, de beaucoup d’alcool, de toujours beaucoup de femmes et des copains… Il fait la rencontre d’autres musiciens emblématiques comme Blind Lemon Jefferson, Sonny Boy Williamson, Robert Johnson… Il connaitra une célébrité inattendue dans une tournée européenne avec des groupes anglais comme les Yardbirds et les Animals… Pour finir par retomber dans l’anonymat.

C’est aussi une fresque de la vie des Afro-Américains dans les états du Sud comme du Nord, avec les injustices et la terreur qu’ils doivent supporter (notamment les lynchages et pendaisons dans les arbres…), c’est aussi un portrait de l’histoire américaine et une histoire du Blues.

Il y a une postface qui démêle le vrai du faux et presque tout est vrai, ou presque vrai… Mais je dois dire que j’ai trouvé cet album très intéressant!

Les dessins, en noir et blanc, servent très bien l’histoire et l’ambiance. Pour voir des extraits, cliquez ici!

Et faute de pouvoir écouter Slim Whitemoon , on peut écouter le blues de Sonny Boy Williamson avec les Yardbirds :

ou avec les Animals :

Perpendiculaire au soleil : Valentine Cuny-Le Callet

Cette BD est vraiment ce que l’on appelle un roman graphique (c’est même un pavé de 430 pages). C’est un album parfait pour l’African American History Month challenge et un coup de coeur tant pour le sujet que le graphisme!

À 19 ans, Valentine Cuny-Le Callet passe par une association qui s’occupe de mettre en contact des prisonniers condamnés à mort et des citoyens ordinaires pour correspondre. Elle va commencer à écrire à Renaldo McGirth, un condamné à mort américain. C’est un jeune Noir condamné pour meurtre même s’il clame son innocence. Mais Valentine ne s’intéresse pas de savoir s’il est coupable ou pas, juste échanger par courrier. En tant qu’artiste, elle passe souvent par les dessin ou d’autre formes d’art dans ses lettres et Ronaldo aussi.

Cet album nous fait découvrir le système carcéral américain mais aussi au sens plus large à la vie aux Etats-Unis, en particulier pour les Afro-Américains en revenant sur la vie de Renaldo.

Il y a aussi toute la relation amicale qui se tisse entre Valentine et Renaldo qui vont se livrer, de lettre en lettre, par des dessins, et vont apprendre à se connaître et même se rencontrer.

Il y a aussi toute l’introspection et les questionnements des deux auteurs, car même si le nom de Renaldo McGirth ne peut pas apparaître sur le livre pour des raisons légales, mais il a participé par des dessins faits lors de leurs échanges alors qu’ils avaient décidé d’écrire leur amitié et cette vie dans 5m² et à distance.

Les dessins d’ailleurs sont magnifiques, en noir et blanc, très noirs, organiques, tout en ombre et en reliefs. J’ai adoré!

Pour voir un extrait, cliquez ici!

chez Fanny (Pour le thème de l’amour, même si ici c’est plus une amitié!)