Jeanne la narratrice, raconte son histoire, son enfance pauvre dans un village de montagne en Suisse et sa vie de famille meurtrie auprès d’une mère battue et humiliée, d’un père alcoolique, violent et malsain et d’une soeur, abusée. Elle grandit ainsi, elle-même battue à 8 ans…

Son salut, physique, sera son départ à Lausanne à l’école normale pour devenir enseignante. C’est là qu’elle va s’approprier son corps par la nage et commencer à s’ouvrir sur les autres, se faire des amis et même connaître l’amour.

Mais pour autant la résilience n’est pas totale et elle a du mal à se détacher de son enfance traumatisante malgré un entourage qui l’aide elle ne peut pas oublier et elle ne comprend pas sa mère qui reste et elle ne peut pas pardonner à son père.

J’ai aimé ce roman très intime et j’ai trouvé intéressant cette incursion dans le traumatisme d’une enfance. Il y a aussi toute une réflexion sur les différences sociales.

J’ai aimé la manière dont la lectrice donnait vie au personnage de Jeanne tout en révolte et en recherche d’elle même.

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