Orange, New Jersey, 1918, l’entreprise United State Radium Corporation embauche des femmes pour peindre des chiffres de montres avec la peinture lumineuse « Undark ». Comme c’est une peinture chère et qu’un travail de précision est nécessaire, la technique est en trois points : « Lip »(lisser le pinceau avec les lèvres), « Dip » (prendre de la peinture) et « Paint » (peindre les chiffres sur le cadran).

Au début, les filles s’amusent des conséquences de l’utilisation de cette peinture : en en mettant sur leurs ongles ou en s’appelant les « ghosts girls » (les filles fantômes) car elles brillent dans le noir… Mais petit à petit les choses deviennent beaucoup plus sérieuses quand les unes après les autres elles tombent gravement malades car ce qu’elles ne savaient pas que ce qui fait briller cette peinture est le radium qui est une substance très dangereuse.

Elles se lancent dans un procès contre l’entreprise qui connaissait le danger mais qui joue la montre pour éviter d’avoir à reconnaître ses torts…

Cet album aux dessins crayonnés dans les tons verts et mauves montre d’abord toute l’insouciance des jeunes femmes qui s’amusent puis leur souffrances physiques et psychologiques du procès. J’ai beaucoup aimé cette histoire vraie qui montre à quel point le profit passe avant le bien-être des employées..

Petit bonus : en emmenant cette BD pour la lire dans ma chambre un soir, je me suis rendue compte que la couverture avait des détails qui brillaient dans le noir et j’ai trouvé ça très ingénieux 😉

BD qui se passe aux Etats-Unis

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