J’ai lu et eu un coup de coeur pour « Il est juste que les forts soient frappés » qui raconte la vie de Théo et Sarah et ce roman est une sorte de suite, puisqu’on retrouve Théo et ses enfants avec sa nouvelle compagne Cléo. Je ne veux pas trop en dire sur le lien entre ce roman et le précédant mais je vous conseille vivement de lire « Il est juste que les forts soient frappés », avant comme moi, mais peut-être que le contraire passe aussi car finalement on pourrait sans doute prendre le premier comme un flash-back.

Théo et Cléo sont amoureux et Cléo doit faire sa place dans la vie de Théo auprès de ses enfants qui sont orphelins de mère depuis peu. L’auteur raconte aussi la jeunesse et la vie de famille de Cléo.

Cléo doit trouver sa place de fille et de mère car le roman est une histoire sur la famille, la famille recomposée de Cléo et Théo mais aussi la famille de naissance de Cléo, une famille déjà hors-normes et de la maternité sous ses différentes formes.

C’est une très belle histoire d’amour, plusieurs histoires d’amour, sur les différences façons de s’aimer et de montrer son amour.

La construction est intéressante aussi car il y a des narrateurs extérieurs absents des périodes qu’ils racontent : la mère de Cléo quand il s’agit principalement de son enfance, et qu’elle était une mère toujours en mouvement et très peu présente, et le père de Cléo qui devient le narrateur après sa mort et qui porte un regard très bienveillant sur le présent de sa fille.

J’ai beaucoup aimé ce roman et ses personnages attachants.

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