Ce roman est raconté avec trois points de vue qui s’alternent et se complètent. En 1986, Evelyn Couch, se lie d’amitié avec Ninny Threadgoode alors qu’elle rend visite à sa belle-mère une fois par semaine. Elle s’entend beaucoup mieux avec cette vieille dame de 86 ans qui, tout en lui remontant le moral sur sa vie de quinquagénaire, lui raconte des bribes de ses souvenirs de jeunesse qui sont ensuite racontés plus en détails avec le point de vue des personnages de l’époque. Dans les années 1930, en Alabama, aux alentours de Birmingham, on va suivre la vie des habitants d’un petit village qui tourne principalement autour de la gare et du Whistle Stop Café. Ces deux époques sont entrecoupées par des petites chroniques de la « Gazette de Weems » écrites par la postière, qui servent un peu d’introduction à chaque nouvelle histoire.

Ce roman est à la fois amusant et touchant. Toutes ces tranches de vie racontent des histoires de famille avec leurs joies et leurs peines, les relations amoureuses, avec notamment Idgie et Ruth, les deux femmes qui tiennent ensemble le café et qui élèvent ensemble le fils de Ruth.

Mais c’est aussi le portrait du Sud des Etats-Unis dans les années 1930 avec les vagabonds subissant la crise et surtout avec le racisme lié à l’époque de la ségrégation. Même si parmi les personnages principaux, le racisme n’est pas un sujet entre les personnages noirs et blancs qui sont très proches les uns des autres, le roman montre bien toutes les injustices et les risques liés au fait d’être noirs aux Etats-Unis.

J’ai beaucoup aimé ce roman et la manière dont il était lu.

J’avais vu le film au cinéma en 1991 et j’en avais gardé un vague (mais bon) souvenir et j’ai maintenant très envie de le revoir!

Et j’ai aussi très envie de faire des beignets de tomates vertes! J’en ferai peut-être pour garder la recette pour l’année prochaine!

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