J’avais repéré ce roman dans le podcast des Bibliomaniacs et je l’ai lu après l’avoir emprunté à la médiathèque avant de découvrir qu’il faisait partie de la sélection du prix Audiolib. Je suis ravie car je l’ai beaucoup aimé!

L’auteur alterne deux parties : une histoire familiale, l’histoire de sa famille dans une petite ville de l’arrière-pays niçois, en commençant par des grands-parents issus de l’immigration, devenus bouchers et presque notables, son père, le fils responsable qui a repris la boucherie familiale et plus particulièrement la vie de son oncle Désiré, qui a est tombé dans l’héroïne et qui a contracté le SIDA. Il y dépeint la difficulté de vivre avec cette maladie pour les malades et les proches.

L’autre partie est plus factuelle : il s’agit d’une histoire de la découverte du SIDA et toute l’évolution des connaissances autour de la maladie, les soins, la recherche, les échecs et les victoires, les guerres d’ego des scientifiques, l’abnégation de ceux qui ont donné leurs vies à comprendre le SIDA, les victimes…

J’ai beaucoup aimé ce roman, que j’appellerai un « roman documentaire », à la fois très intime et personnel et à la fois instructif et complet. Ce que j’ai aimé aussi c’est que les deux histoires se complètent bien : l’évolution de la maladie de l’oncle et sa vie sont en miroir de la partie sur l’histoire de la maladie.

J’ai vraiment apprécié la version audio, le texte est très bien lu avec ce qu’il faut de distance tout en étant doux.

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