Je vais commencer par vous dire de ne pas lire la 4ème de couverture car je trouve qu’elle fausse un peu l’idée du roman… Elle axe un peu trop sur la relation entre deux personnages du tout début alors que cela va bien au-delà. Par contre, je suis tout d’accord quand il est écrit : « Des années cinquante à nos jours, d’une petite cahute dans la campagne afghane aux demeures cossues de Kaboul, en passant par le Paris bohème des seventies et le San Francisco clinquant des années quatre-vingt, Hosseini le conteur nous emmène dans un voyage bouleversant, une flamboyante épopée à travers les grands drames de l’Histoire. »
Cette histoire est celle qui commence dans un village afghan, quand un père vend sa petite fille de 3 ans à une famille aisée de Kaboul. On suit alors toutes une galerie de personnages au fil des lieux et des époques qui ont tous plus ou moins un lien avec cette petite fille et tous ces points de vue différents donnent ainsi une vision globale d’une histoire familiale mais aussi sur l’évolution du monde.
J’ai beaucoup aimé ce roman, j’ai aimé passer d’un univers à l’autre, d’un personnage à l’autre (à part peut-être la partie sur l’enfance du médecin grec, qui n’est pas inintéressante mais qui à mon avis perd le fil conducteur jusqu’alors présent dans le roman et m’a un peu lassée).
C’est plus qu’une saga familiale, c’est un voyage humain que j’ai trouvé touchant. J’ai trouvé que par rapport à ses deux précédents romans, Khaled Hosseini devenait un auteur plus universel moins purement afghan, tout en gardant une grande tendresse pour son pays.
Merci aux Éditions Belfond