Ainsi résonne l’écho infini des montagnes : Khaled Hosseini

Je vais commencer par vous dire de ne pas lire la 4ème de couverture car je trouve qu’elle fausse un peu l’idée du roman… Elle axe un peu trop sur la relation entre deux personnages du tout début alors que cela va bien au-delà. Par contre, je suis tout d’accord quand il est écrit : « Des années cinquante à nos jours, d’une petite cahute dans la campagne afghane aux demeures cossues de Kaboul, en passant par le Paris bohème des seventies et le San Francisco clinquant des années quatre-vingt, Hosseini le conteur nous emmène dans un voyage bouleversant, une flamboyante épopée à travers les grands drames de l’Histoire. »

Cette histoire est celle qui commence dans un village afghan, quand un père vend sa petite fille de  3 ans à une famille aisée de Kaboul. On suit alors toutes une galerie de personnages au fil des lieux et des époques qui ont tous plus ou moins un lien avec cette petite fille et tous ces points de vue différents donnent ainsi une vision globale d’une histoire familiale mais aussi sur l’évolution du monde.

J’ai beaucoup aimé ce roman, j’ai aimé passer d’un univers à l’autre, d’un personnage à l’autre (à part peut-être la partie sur l’enfance du médecin grec, qui n’est pas inintéressante mais qui à mon avis perd le fil conducteur jusqu’alors présent dans le roman et m’a un peu lassée).

C’est plus qu’une saga familiale, c’est un voyage humain que j’ai trouvé touchant. J’ai trouvé que par rapport à ses deux précédents romans, Khaled Hosseini devenait un auteur plus universel moins purement afghan, tout en gardant une grande tendresse pour son pays.

Merci aux Éditions Belfond

Lecture « Lieu » pour ma ligne générale du Petit Bac 2014

24 commentaires sur « Ainsi résonne l’écho infini des montagnes : Khaled Hosseini »

  1. Une lecture dont je garde un bon souvenir mais j’ai trouvé que l’histoire s’éparpillait un peu de trop. J’aurais préféré qu’elle reste plus proche de son fil conducteur.

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  2. Je n’ai ressenti cela qu’avec l’histoire du médecin grec, son enfance : là
    j’ai trouvé qu’il n’y avait plus aucun lien avec l’histoire de base et j’ai
    trouvé ça dommage mais le reste j’ai trouvé ça cohérent. J’ai bien aimé
    (mais ce n’est pas le coup de coeur que j’ai eu pour les 2 précédents.

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    1. oui moi aussi j’ai lu des avis mitigés pendant ma lecture mais je ne suis
      pas d’accord avec les gens qui disent que c’est trop décousu, je trouve
      qu’il y a vraiment un lien entre les histoires et que chaque partie donne
      une image plus large de l’histoire (ce que les anglais appellent « The
      bigger picture » (je ne trouve pas d’expression française aussi imagée).
      C’est moins poignant que les deux autres de l’auteur mais j’ai bien aimé!

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    1. oui, il me semble que moi aussi enfin, je ne l’écouterai peut-être pas
      en entier car il sera vraiment frais dans mon esprit, mais je pourrai le
      découvrire autrement! J’espère qu’il te plaira!

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    1. Je ne dirai pas « beaucoup trop long » mais la partie sur la jeunesse du
      médecin grec était à mon avis inutile au roman. Mais ça ne m’a pas empêché
      d’aimer

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    1. Enna : C’est assez différent, j’ai bien aimé malgré quelques défauts relevés chez
      d’autres lecteurs mais qui ne m’ont pas gâché le plaisir de lecture.

      Rachel : oui j’ai lu…les longueurs…

      Enna : Oui, mais moi je n’en ai pas souffert

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  3. Tout comme toi j’ai beaucoup aimé ce roman même s’il donne moins dans l’émotion que Les cerfs-volants. Tu as raison de souligner qu’il ne faut pas s’attacher à l’histoire qu’on nous présente comme principale entre Abdallah et Pari. C’est l’erreur que j’avais faite au départ et je me sentais frustrée qu’Hosseini nous emmène ailleurs. Puis j’ai compris qu’il avait étudié des thèmes communs mais à travers plusieurs histoires et personnages : le lien entre parents et enfants, le handicap et sa perception par les autres. Bref, j’ai trouvé ce roman très bien construit et pensé. Il me reste à lire Mille soleils splendides.

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    1. J’ai eu des coups de coeur pour les 2 premiers mais cela ne m’a pas empêché
      de bien aimer celui-là aussi, sans doute moins fort mais touchant quand
      même.

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    1. Enna : Alors que moi pas du tout, j’ai trouvé que le passage en Grèce n’apportait
      rien mais j’ai quand même vraiment bien aimé ce roman!

      Liliba : tu avais lu les deux précédents ?

      Enna : Oui et j’avais eu des coups de coeur pour les deux. J’ai trouvé celui-ci
      différent mais j’ai quand même aimé (mais pas de coup de coeur)

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