L’an dernier j’avais lu « Les Suprêmes » que j’avais beaucoup aimé et qui est ce que j’appelle un livre doudou : à la fois tendre et touchant. Je n’ai pas voulu lire « Les Suprêmes chantent le blues » tout de suite après pour ne pas me lasser mais un an après, j’ai bien apprécié de retrouver les personnages.

On retrouve donc Odette, Clarice et Barbara-Jean, les trois amies de toujours, surnommées les Suprêmes et leurs hommes… Même si quelques changements ont eu lieu depuis le premier tome 5 ans auparavant.

A l’occasion d’un mariage, El Walker, un guitariste de blues originaire de Plainview, revient pour jouer un morceau et pour rester quelques temps. Ancienne figure locale, le vieil homme abîmé par le diabète et surtout par ses anciennes addictions à la drogue, n’est pas ravi d’être de retour car il a toujours tout fait pour ne pas remettre les pieds dans son passé. Mais son hospitalisation va l’obliger à regarder sa vie en face et bribes par bribes, au fil des confidences faites à Barbara-Jean dont il a bien connu la mère dans le passé et par le caractère de bulldozer de Odette, le vieux bluesman va réveiller de nombreux secrets du passé…

Clarice, qui est devenue une pianiste renommée, se retrouve tiraillée entre ses craintes de l’échec, son plaisir à jouer, le bien-être qu’elle ressent dans sa nouvelle vie de « presque célibataire » et sa peur de devoir rentrer de force dans un moule qui ne lui correspond plus.

Odette, elle, avec son caractère fort, est toujours là pour les autres, même si elle peine à trouver le moyen d’aider son mari à y voir clair et qu’elle ne sait pas toujours conseiller le pardon à un ami qui a été bafoué par son père.

Au niveau historique et culturel, sur le plan de la vie des Afro-Américains, il y a bien entendu les rappels au passé (mais moins que dans le premier) mais ce qui est vraiment au coeur de cette histoire c’est la place du blues, musique noire par excellence.

Ce deuxième tome de la vie des « Suprêmes » est sur le même modèle que le premier : des histoires assez dramatiques mais traitées d’une manière qui pourrait s’apparenter à du « feel good » par certains aspects plus légers mais qui sont vraiment bien équilibrés. On a envie d’être amies avec les Suprêmes et je maintiens que c’est une histoire « doudou » comme le premier tome (mais je conseille quand même d’espacer la lecture de deux car cela se ressemble assez quand même.)

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un collègue mais je ne sais pas qui car je l’ai retrouvé dans le sac de livres que je donnais en salle des profs
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Lecture commune autour de l’auteur avec Nath Sci
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Catégorie art
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14 commentaires sur « Les suprêmes chantent le blues : Edward Kelsey Moore »

  1. Vu que j’ai lu les suprêmes, il y a beaucoup plus d’un an, je pense que je vais pouvoir les retrouver maintenant ! Et je te rejoins complétement sur l’idée du livre « doudou » !

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