Résumé de l’éditeur : « 7 août 1974. Sur une corde tendue entre les Twin Towers s’élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires. Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu’il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n’avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants… Une ronde de personnages dont les voix s’entremêlent pour restituer toute l’effervescence d’une époque. Porté par la grâce de l’écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l’histoire d’un monde qui n’en finit pas de se relever.« 

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C’est curieux car j’ai mis 2 semaines à lire ce livre (donc assez doucement pour moi un livre qui n’est pas vraiment un pavé) et pourtant je n’ai pas une seule fois eu envie de l’abandonner, je ne m’ennuyais pas, c’est juste que je l’ai lu doucement comme s’il fallait prendre son temps.

J’ai beaucoup aimé la construction même si je pense que cela pourrait rebuter certains lecteurs mais moi, j’ai trouvé ça intéressant. C’est un roman mais on pourrait croire qu’il s’agit d’une recueil de nouvelles car on change de point de vue en changeant de personnage central et pourtant ils sont tous liés d’une manière ou d’une autre.

J’ai beaucoup aimé ces portraits de personnages, tous cabossés, qui cherchent tous leur place dans leur vie, avec ceux qui les entourent. Mais c’est aussi un portait des Etats-Unis à la fois très urbain et presque sauvage, des gens tellement différents.

Il y a un côté brut et violent dans ces histoires de vies mais il y a aussi beaucoup de poésie.

Je ne vais pas en dire plus, je vous conseille ce roman!

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6 commentaires sur « Et que le vaste monde poursuive sa course folle : Colum McCann »

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