Résumé de l’éditeur : « Le blizzard fait rage en Alaska. Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît.
Il n’aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l’enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s’engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile. Avec ce huis clos en pleine nature, Marie Vingtras, d’une écriture incisive, s’attache à l’intimité de ses personnages et, tout en finesse, révèle les tourments de leur âme.
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J’ai eu un coup de coeur pour ce roman dont je ne savais rien d’autre que la quatrième de couverture qui donne en fait le point de départ sans trop en dire et c’est très bien comme ça!

Dans l’environnement hostile de l’hiver en Alaska, en particulier lors d’une journée de blizzard, un enfant a disparu alors qu’il était avec Bess. Le reste de l’histoire va se concentrer sur la recherche de la jeune femme et du petit Thomas par Benedict (le père de Thomas) et Cole (un ami du père de Benedict).

Le roman va alterner les voix de Bess, Benedict, Cole et Freeman (un ancien policier qui est arrivé en Alaska quelques années auparavant et qui s’est lié d’amitié avec Benedict mais que Cole ne supporte pas car il est Noir). Chacun va parler de sa vie actuelle mais surtout chacun d’entre eux va raconter les secrets et les drames qui les ont forgés et qui ont amenés certains d’entre eux à s’installer dans cet état loin de tout ou le poids de la disparition d’un personnage que nous ne verrons pas mais qui est très présent : le frère de Benedict.

C’est délibérément que je ne rentre pas dans les détails de chacune de ces vies car ce roman est assez court mais vraiment riche et tout est distillé petit à petit.

J’ai vraiment aimé ce roman qui est très bien construit avec ces personnages tous un peu cassés par la vie. Ce roman chorale est à la fois une histoire très psychologique mais c’est aussi construit comme une enquête et un thriller.

J’ai beaucoup aimé aussi la lecture à quatre voix qui apportait un vrai plus à la construction et qui donnait aussi une identité à chaque personnage..

13 commentaires sur « Blizzard : Marie Vingtras (lu par Alice de Lencquesaing, Sébastien Pouderoux, Patrick Mille et Stéphane Boucher) »

    1. Je te le conseille ! Je ne vais pas prendre Blizzard dans paysage car c’est plus un phénomène météorologique qui ne dure pas (je prends neige car ça modifié le paysage pendant parfois des mois)

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  1. J’ai l’impression que ce roman fait l’unanimité. Je l’ai lu à sa sortie en 2021. C’est un roman à la fois bref et dense. J’ai adoré.

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  2. Je suppose que la construction du récit (quatre monologues enchevêtrés en très courts chapitres) s prête particulièrement bien à l’adaptation « audio »…
    Pour ma part, c’est grâce à dasola que je l’ai lu en « papier ».
    (s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola

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