A Tokyo, le café Funiculi Funicula est un petit café hors du temps et pourtant, c’est aussi un lieu de rencontres et de rendez-vous, un endroit agréable, un peu désuet … Mais pas seulement …

C’est aussi un endroit où on peut voyager dans le temps mais avec des conditions très particulières : tout d’abord, ce retour dans le passé ne peut se faire que pour voir quelqu’un qui est déjà venu au Funiculi Funicula, rien de ce qui pourra être dit ou fait lors de ce voyage ne pourra changer le présent et la « visite » ne pourra durer que tant que le café servi pour voyager est encore chaud… et enfin, on ne peut faire le voyage qu’une fois.

Dans ce café vont se croiser des personnes qui ont des regrets et qui vont aller faire une incursion dans le passé pour y voir plus clair sur leur présent car même si le présent ne change effectivement pas, les personnes qui reviennent ne sont plus tout à fait les mêmes puisqu’ils savent des choses sur eux qu’ils n’auraient pas pu connaitre sans cela.

Je ne veux pas en dire trop, sachez juste que les personnages sont touchants et les histoires à la fois réalistes et émouvantes mais pleines d’espoir. Le côté « fantastique » du voyage dans le temps est loin d’être spectaculaire, c’est plutôt « feutré » comme fantastique et cela se marie vraiment bien avec l’ambiance du café.

Concernant l’écriture, j’ai bien aimé la forme qui ressemble un peu à des nouvelles car chaque partie pourrait presque lue indépendamment des autres, même s’il y a des liens entre chaque partie mais c’est presque comme un court feuilleton. On pourrait craindre que ce soit un peu trop « feel good » mais j’ai trouvé que l’auteur ne tombait pas dans ce travers car c’était très subtile : les personnages se sentent mieux mais ce n’est pour autant pas mièvre.

Seul bémol pour moi (et c’est sans doute parce que je n’ai pas l’habitude des romans japonais), j’ai fini par ne plus m’occuper des noms que j’arrivais pas à enregistrer (je ne savais jamais qui s’appelait comment) mais ce n’a pourtant pas été un frein à mon plaisir de lecture car on comprend très vite qui est qui.

J’ai aimé la manière dont le roman était lu par Philippe Spiteri qui apportait une douceur à l’ensemble.

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12 commentaires sur « Tant que le café est encore chaud : Toshikazu Kawaguchi (lu par Philippe Spiteri) »

  1. J’ai commencé à l’écouter et oui, le nom des personnages est une complication. On arrive à suivre mais c’est un peu frustrant.

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    1. En fait j’ai vite repéré les gens par rapport aux histoires (c’est comme avec les noms nordiques même en lecture papier je survole le nom sans vraiment le lire 😊

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