Ce roman est à la fois une histoire de l’après-guerre et de la Grande Guerre de 14-18 mais c’est aussi une sorte d’enquête pas tout à fait policière mais un vrai questionnement sur la folie de la guerre et les choix de vie… Un mélange très intéressant d’émotions et de retour sur l’histoire de la guerre et de la société française de l’époque.

L’histoire se déroule dans les années 1920. Le narrateur, un ancien soldat de l’armée française qui a perdu une main très tôt dans le conflit, est en charge de retrouver des soldats portés disparus mais pas encore déclarés officiellement morts.

Il est chargé par une mère de très bonne famille, de rechercher la trace de son fils le soldat Joplain car elle est certaine qu’il n’est pas mort. Le narrateur va remonter la trace qu’il a de ce jeune homme. Remontrer sur les traces de la guerre et aussi de sa jeunesse et découvrir qu’il n’est pas tout à fait celui que sa mère dit… En effet, contrairement à ses dires, l’enquête montre que Joplain était terriblement amoureux de sa jeune fiancée, Lucie.

Cette enquête nous fait entrevoir la vie de Joplain mais pas seulement car les interlocuteurs qui parlent de lui dévoilent, au-travers de différents portraits, les horreurs de la guerre et cela rend ce roman vraiment très humain. D’autant que le narrateur devient obsédé par cette histoire.

J’ai beaucoup aimé cette histoire et j’ai aussi trouvé la version audio très réussie.

Catégorie « adjectif »

13 commentaires sur « Le Soldat désaccordé : Gilles Marchand (lu par Laurent Natrella) »

Laisser un commentaire