Garden of love : Marcus Malte

Je dois avouer que j’ai failli abandonner ce roman et que si je ne l’ai pas fait, c’était parce qu’Emmyne m’en avait dit le plus grand bien et que c’était très bien écrit. Et heureusement que j’ai tenu le coup car après environ 80 pages, je me suis mise à le dévorer au point de ne plus pouvoir le lâcher jusqu’à la fin! Au début je ne comprenais rien. Chaque chapitre ressemblait à un début de roman qui ne semblait pas avoir de lien avec les autres… Je ne savais pas qui était qui… Et puis Alexandre Astrid, flic à la dérive, reçoit un manuscrit qui raconte une histoire qui réveille sa mémoire car cette histoire c’est un peu la sienne… Les personnages ne sont pas tout à fait les mêmes que dans sa vie, les événements ne sont pas exactement fidèles… mais il n’a aucun doute, ce « roman » lui parle de lui. Et c’est là tout l’art de Marcus Malte : il nous raconte la même histoire de plusieurs façons, il a du roman dans le roman, on ne sait plus qui est « personnage », qui est réel, qui dit la vérité et qui ment…Et la confusion du début du roman devient tout d’un coup évidente! C’est extrêmement bien construit, accrocheur comme un polar mais noir comme un roman psychologique, avec des personnages détruits, des personnages manipulateurs et manipulés. Les personnages sont d’ailleurs forts et intrigants et le style est fluide et vraiment agréable. Il faut juste se laisser porter au début sans chercher à comprendre, les pièces du puzzle se mettent en place toutes seules! Très bon roman!
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