« Blue Cerises : Saison 3 -Décembre- » de Sigried Baffert, Jean-Michel Payet, Maryvonne Rippert, Cécile Roumiguière

On retrouve la bande de 4 copains rencontrés dans la saison 1 et dans la saison 2 : Satya, Violette, Zik et Amos, chacun étant le personnage principal d’un tome.

Comme les fois précédentes, il y a l’histoire commune (cette fois c’est le réveillon du 31 décembre) et les histoires personnelles de chaque ami.

Lors de la dernière série, il y  avait beaucoup de non-dits et de secrets entre les Cerises et cela se ressent cette fois-ci. Il y a des rancoeurs entre eux et des vérités qui ressortent qui ne font pas plaisir à tout le monde.

J’ai moins aimé cette « saison », j’ai trouvé que c’était un peu trop rapide, pas assez fouillé… Peut-être est-ce du au fait que la partie commune aux quatre amis est trop limitée sur le temps et que cela rendait l’ensemble un peu redondant, ce que je n’avais pas ressenti jusqu’à présent. De plus, on sent que cette série est un marche pied pour des révélations qui ne sont qu’effleurées…

Alors malgré tout, j’attends avec impatience la suite car je veux savoir ce qu’ils vont devenir et je veux en savoir plus sur la mystérieuse Olivia!

(Lu en 2010)

En un monde parfait : Laura Kasischke

On commence ce roman en ayant l’impression d’être dans un épisode de « Desperate Housewives » mais on le finit avec l’impression d’être dans la période « pré-apocalyptique » qui a du précéder la situation décrite dans « La route » de Cormac McCarthy (pour ceux qui l’ont lu).

Jiselle est une hôtesse de l’air qui tombe sous le charme de Mark Dorn, séduisant pilote de ligne, veuf et père de 3 enfants. Ils se marient très vite (trop?) et Jiselle se retrouve belle-mère au foyer, très souvent délaissée pour des raisons professionnelles, en charge de deux adolescentes en conflit et d’un petit garçon attachant.

Tout cela ne serait qu’assez banal si au même moment les États Unis n’étaient pas en guerre et surtout si le pays n’était pas en proie à une mystérieuse maladie qui tue beaucoup de gens (« la grippe de Detroit »). De ce fait, le reste du monde boycotte les États Unis, les américains sont traités comme des parias et ne sont pas les bienvenus dans la plupart des pays. Le Capitaine Dorn et son équipage sont d’ailleurs « retenus » en Allemagne et Jiselle doit subir seule la vie avec sa belle-famille… Des gens meurent, la situation économiques est désastreuse, il y a des pénuries de tout…
J’ai beaucoup aimé ce roman que j’ai dévoré. C’est une vision double des États Unis : le monde parfait (« ils se marièrent etc.. ») et l’écroulement de la société de consommation et de la suprématie Américaine… et cela parait même assez réaliste…même si c’est noir!