Et je danse, aussi : Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat

J’ai eu envie de lire ce roman après avoir vu les auteurs à La Grande Librairie où ils expliquaient comment ils avaient écrit ce roman épistolaire en s’envoyant des passages de textes au fur et à mesure sans s’en dire plus et cela m’a intrigué.

Le roman est un échange de mails entre Pierre-Marie Sotto, auteur de romans, réputé et goncourisé et Adeline Parmelan, une femme qui lui a envoyé une grosse enveloppe avec juste son nom et adresse mail à l’arrière. Comme il imagine que c’est un manuscrit d’une fan et qu’il ne souhaite pas le lire, il la contacte pour le lui renvoyer mais petit à petit une conversation épistolaire commence entre eux.

Ils se confient, se livrent, donnent beaucoup d’eux même et c’est une amitié qui se tisse alors entre eux. C’est parfois drôle, parfois triste, il y a un condensé de vie dans ces courriers.

Et puis Pierre-Marie finit par ouvrir la fameuse enveloppe ce qui fait prendre un autre tournant à leur relation.

J’ai lu ce roman très vite pendant les vacances et je l’ai plutôt bien aimé et il y a même certains aspects du roman que j’ai beaucoup aimé (je me suis souvent identifiée à Adeline dans certains aspects de sa vie). Pourtant je ne suis sans doute pas aussi enthousiaste que j’aurais voulu l’être.

Je crois que j’aurai préféré que les auteurs se contentent des échanges entre Pierre-Marie et Adeline car j’ai trouvé que la correspondance entre Pierre-Marie et ses amis Max et Josy et surtout le personnage de Lisbeth assez lourds et cassaient le rythme de la relation entre les deux personnages principaux qui à mon avis se suffisait à elle-même.

Cependant, j’ai trouvé que c’était un bon roman détente !

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali   car un des personnages est auteur et il y a de beaux passages sur l’écriture.