Ce roman d’Agatha Christie a tous les critères qu’on aime chez l’auteur. Nous sommes dans un milieu très aisé typiquement British. Un groupe de personnes se retrouvent pour un weekend dans une grande propriété.
La plupart des personnages sont de la même famille –Lucy et Henry Angkatell, plus âgés, accueillent tout le monde au « Vallon », leur propriété. Sont invités Edward Angkatell, propriétaire de la demeure d’enfance de la famille, Midge Angkatell, la plus jeune cousine, qui n’ayant pas de fortune personnelle est obligée de travailler, Henrietta Savernake, la cousine artiste, indépendante et moderne.
Lucy a aussi invité John Christow, un médecin assez supérieur qui est aussi l’amant d’Henrietta et sa femme Gerda qui lui est entièrement soumise. Le hasard veut que les deux maisons voisines du Vallon soit celles de Veronica Cray, une actrice qui revient juste des Etats Unis et qui est aussi le premier amour de John Christow, et Hercule Poirot qui est d’ailleurs invité à déjeuner pendant le weekend.
Ce jour-là, alors qu’Hercule Poirot arrive au Vallon, tout le monde découvre John Christow mort à côté de la piscine et Gerda avec une arme à feu à la main…
Ce roman est un peu différent des autres romans d’Agatha Christie car le crime et l’enquête sont plus des prétextes pour décortiquer les différents personnages et cela se révèle être plus un roman psychologique de personnages que seulement une enquête. Il y a aussi une réflexion sur les relations humaines et sociales. Hercule Poirot n’est d’ailleurs pas très présent dans cette enquête. Les personnages prennent vraiment le dessus.
J’ai beaucoup aimé cette histoire.
43e Agatha Christie de ma collection