Victime 2117 (T8) : Jussi Adler-Olsen (lu par Julien Chatelet)

Ce roman est la 8ème enquête du Département V (un service qui doit résoudre les « cold cases ») de Carl Mørck, Assad et Rose après « Miséricorde », « Profanation » et « Délivrance » , « Dossier 64 » et « L’effet papillon » et « Promesse » et « Selfies« .

Un journaliste espagnol trouve une idée d’article quand une 2117e réfugiée trouve la mort en Méditerranée. Le journaliste sent qu’elle a une histoire et il veut parler d’elle. Une photo de la victime et de deux femmes éplorées fait la une de tous les journaux européens et ça sera le point de départ de nombreux fils qui, s’ils semblent bien emmêlés au début, vont finir par ne faire qu’un.

Au Danemark, on retrouve le Département V et Carl Mørck et son équipe. Assad est très affecté par la mort du chef de la police qui était un peu son « protecteur ». Le hasard va le mettre en présence de la photo de la « victime 2117 » sur un journal et cela va le bouleverser et ouvrir une brèche dans sa vie et il va enfin se confier à Rose et Carl. Nous apprenons donc enfin le passé de Assad qui n’est pas celui qu’il faisait croire (comme les lecteurs s’en doutaient) mais je ne vais pas en dire plus sur ce sujet pour ne pas spolier!

En parallèle de la partie qui concerne directement Assad, Rose (qui après avoir été en dépression pendant deux ans suite aux évènements du dernier tome, se remet au travail au Département V) et Gordon sont aux prises avec un jeune homme perturbé et joueur de jeu vidéo, qui sous prétexte d’honorer la « victime 2117 », menace de devenir un meurtrier et qui joue avec la police.

Un tome très personnel pour le personnage d’Assad mais aussi très politique. On se croirait un peu dans un James Bond avec beaucoup de rebondissements. On sort un peu des habitudes du Département V avec un côté international et l’aide de la police allemande puisqu’une partie du récit se passe là-bas mais cela reste un roman policier intéressant.

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