Ce 6e tome de la série de Cormoran Strike n’est malheureusement pas encore traduit (le tome 5 a été traduit au bout de 1 an et 4 mois et ce tome a été écrit en août alors ça ne devrait plus être trop long 😉 ). J’ai dévoré ce roman de 1012 pages dans ma version anglaise en 1 semaine de voyage et je ne pouvais pas m’arrêter de le lire, c’était très addictif et j’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin ! Par contre, je ne sais pas trop par quel bout commencer à vous raconter l’histoire, pas seulement parce que ce n’est pas simple de résumer un pavé pareil mais aussi parce qu’il y a plusieurs éléments importants qui se mêlent.

Alors en essayant de ne pas rentrer dans les détails, l’enquête commence quand Edie Ledwell et Josh Blay sont agressés, poignardés après avoir été tasés. Edie est morte et Josh se retrouve paralysé. Ils sont les créateurs de « The Ink Black Heart », un dessin animé un peu décalé qui se passe dans un cimetière, très esthétique et à l’humour noir. Le dessin animé, qu’ils ont d’abord fait connaître sur Youtube, et qui a un grand succès avec une fan-base très importante et très impliquée dans la vie de son dessin animé préféré, principalement des ados et des jeunes adultes. A tel point qu’un jeu vidéo en ligne a été crée en parallèle par des fans pour les fans -sans que ce jeu soit pour autant reconnu par les créateurs du dessins animés. « Drek’s Game » qui a été crée par deux anonymes talentueux : Anomie et Morehouse.

Le jeu est toléré par les créateurs, même si Anomie n’a pas supporté que Edie Ledwell fasse une remarque désobligeante dessus et s’est alors mis à la cyberharceler. Le fait que Edie Ledwell et Josh Blay aient d’abord vendu le dessin animé à Netflix et soient maintenant sur le point de vendre les droits pour un film n’a pas arrangé les choses car les fans (et Anomie en particulier) considèrent qu’ils ont vendu leurs âmes au diable.

« Drek’s Game » est à la fois un jeu mais aussi un forum où les modérateurs peuvent discuter mais où les participants peuvent aussi ouvrir des conversations privées. D’ailleurs, malgré mon coup de coeur, je pense que cet aspect « physique » de la lecture du livre était compliqué à lire car il y a parfois 3 colonnes de conversations qui se déroulent en simultané. Ces conversations sont utiles car elles apportent des informations sur le déroulement de l’histoire en interne même si ça ne dévoile pas tout car les participants ont des pseudos. Par contre cette présentation pourra apporter de la confusion. Mon amie Mrs B m’a dit qu’elle avait arrêté de lire les forums, même si de mon côté, une fois que je me suis habituée, j’ai quand même aimé les lire. Par contre, j’ai évidement eu une pensée pour la version audio : je ne peux qu’imaginer le casse-tête que cela sera pour enregistrer ces passages! Je pense d’ailleurs que j’écouterai un extrait de ces passages pour voir comment ça a été fait!

Bref, L’agence de détectives de Cormoran Strike et Robin Ellacott doit trouver l’identité d’Anomie, qui continue sa campagne de dénigrement après la mort de Edie Ledwell, et bien sûr, ils vont en même temps être amenés à enquêter sur le coupable de la mort de la créatrice du dessin animé.

Les thématiques qui ressortent sont le cyberharcèlement mais aussi l’émergence de groupes d’extrême droite terroristes, des groupes d’hommes qui défendent « l’alpha mâle » et qui détestent les femmes (avec le côté « incel », ces hommes qui considèrent que les femmes sont la cause de leur célibat), toutes les intolérances possibles…

Du côté des relations entre Cormoran et Robin, il y a beaucoup d’évolution… Au tout début du roman, on pourrait même croire qu’il va enfin se passer quelque chose entre eux… Mais plus tard, Cormoran va avoir une petite amie et Robin va beaucoup s’interroger sur sa relations avec les hommes en général… Ils vont malgré tout chacun de leur côté se poser des questions sur ce qu’ils veulent l’un de l’autre… Je n’en dirai pas plus!

Voici mes avis sur les précédents tomes : L’appel du coucou (T1) / Le ver à soie (T2) La carrière du mal (T3) / Blanc mortel (T4) / Sang trouble (T5)

Sibylline : 1012 pages dans mon édition

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est AJFCJaXtkSlaLESN6hCUvlVEWVjdIDJBp3rMgBcvo_ccu2yNtHibkhPhyr84D2JuQ247nqd3ugQeAvTZYR8kn3Qd6TgEmsLjQjvXlTOzhG-S_zZYgzadnlKWtLTnfddkwcSMNk3mLK5LyA0tvscAxniepHfgbQ=w800-h565-s-no
Tadloiducine : 1012 pages dans mon édition

2 commentaires sur « The Ink Black Heart (T 6) (Pas encore traduit) : Robert Galbraith »

Laisser un commentaire