La Rochambelle : 5 km

Je suis une coureuse « du dimanche »… J’ai commencé à aimer le sport quand ça a cessé d’être obligatoire, c’est à dire après le lycée. J’ai vite eu du plaisir à courir et même s’il y a eu des périodes où j’ai arrêté, j’y ai vite repris goût!
 
J’ai aussi participé à plusieurs courses : une fois 8 km, une fois 14 km, plusieurs fois 17 km et plusieurs fois 21 km (le fameux semi-marathon)… Mais attention, je ne suis pas une archarnée : c’est seulement une course par an (et encore, pas tous les ans) et toujours la même : « Les Courants de la Liberté » à Caen.
 
Cette année, en « bons parents indignes », nous avons pris notre bébé malade sous le bras avec ses médicaments et nous sommes partis pour un week end sportif… Alors, bon, sachant que je n’ai couru que 4 ou 5 fois depuis la naissance de Baby B, je ne me suis pas inscrite au semi-marathon cette année, ni aux 10 km que L’Homme a couru dimanche mais j’ai décidé de faire « La Rochambelle » qui (ne) fait (que) 5 km.
 
La Rochambelle est une belle course pour une bonne cause. C’est une course réservée aux femmes et qui est au profit de la lutte contre le cancer du sein. Nous étions 10000 femmes (oui, 10 mille…je n’ai pas fait de faute de frappe) habillées d’un tee-shirt rose vif à courir (ou marcher) dans les rues de la ville.
 
C’était très joyeux et festif, très coloré et même très émouvant! Je dois dire que quand j’étais dans la foule avant le départ (toute seule car je n’ai jamais retrouvé ma copine dans la vague rose!) j’étais entre rires et petite larme à l’oeil! Il y avait une telle unité malgré les différences : des femmes de tous les âges, de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes conditions physiques… C’était beau!
 
Un article de Ouest France pour en savoir plus et une vidéo de France 3 Normandie pour voir un peu l’ambiance!
 
Et puis, je suis aussi contente de moi car j’ai couru les 5km sans souffrir du tout en environ 40 mn et j’ai vraiment pris du plaisir (si, si, je vous assure, on peut courir en souriant!) et puis j’ai été accueillie par un petit bébé tous sourires à l’arrivée!!
 
L’année prochaine, je compte bien avoir repris mon rythme de croisière et de recourir un semi-marathon (et un jour… un marathon!) mais j’ai bien envie de refaire cette course aussi pour l’ambiance!

L’arrivée (… le rouge des joues clash un peu avec le rose du tee-shirt 😉


Commentaires laissés sur canalblog :
Bravo pour le sourire à l’arrivée !!!! sympa cette course pour une bonne cause )
Posté par Sandrine (SD49), lundi 14 juin 2010
chouette !
Posté par Orchidée, lundi 14 juin 2010
@Sandrine : Merci…je dois avouer que j’ai beaucoup souris pendant la course, il y avait des animations sur la route, des inconnus aux terrasses qui nous encourageaient! Et puis pour la bonne cause on avait vraiment l’impression de participer à un évenement!
@Orchidée : L’année prochaine, tu la fait??
Posté par enna, lundi 14 juin 2010
Vraiment sympa tous ces T shirts roses pour la bonne cause. Et ça va particulièrement avec tes joues à l’arrivée. Bravo à toi pour cette bonne action.
Posté par valérie, lundi 14 juin 2010
@Valérie : quand on peut allier bonne cause et plaisir, pourquoi se priver!
Posté par enna, lundi 14 juin 2010
Moi je trouve que sur la photo le rouge aux joues est plutôt « rose », donc totalement en accord avec le tshirt.
Félicitation
Posté par Tiphanya, lundi 14 juin 2010
@Tiphanya : Merci! Effectivement je crois que le rose du tee-shirt se reflète sur mes joues, mais en vrai j’étais bien rouge
Posté par enna, lundi 14 juin 2010
Moi aussi je cours !
Posté par clochette, lundi 14 juin 2010
@Clochette: ça fait du bien, n’est-ce pas?!! (les gens qui ne courent pas ont toujours du mal à y croire,mais c’est vrai!
Posté par enna, lundi 14 juin 2010
J’ai mis du temps à y trouver du plaisir ! Pendant longtemps j’étais super fière de moi et APRES avoir couru mais depuis quelque temps cela me fait aussi du bien PENDANT ! A bientôt !
Posté par clochette, mercredi 16 juin 2010 |
@Clochette : c’est vrai, au début il faut être prêt à souffrir un peu mais au bout d’un moment c’est tellement agréable! (ou alors on est maso Posté par enna, jeudi 17 juin 2010

« Wasurenagusa » (« Le poids des secrets T4 ») de Aki Shimazaki

Kenji Takahashi est le beau-père de Yukio, le mari de Mariko. Avant de se marier avec Mariko, son premier mariage n’a pas duré à cause de la pression de sa famille qui n’acceptait pas que la grande lignée à laquelle il appartenait ne s’éteigne faute d’enfant et accusait leur belle-fille d’être stérile. En réalité, c’est Kenji qui est stérile et lorsque sa famille s’oppose à son mariage d’amour avec Marika du fait de ses origines « douteuses » (elle est orpheline) et de son enfant né hors mariage, il se rebelle enfin et coupe les ponts avec sa famille.

Son seul lien avec son passé sera sa nurse avec laquelle il a gardé des contacts. Plus tard, à une époque où il éprouve des remords à avoir rejeté sa famille ainsi, il apprend que ses propres parents lui ont toujours caché un lourd secret sur ses propres origines.

Encore une fois, les secrets de familles, la filiation et l’absence de parents sont au coeur de ce 4ème tome. L’auteur insiste sur le poids des apparences et de ce qui est convenable ou non de faire dans la société japonaise, même si cela sépare des familles.

Très intéressant et toujours écrit avec beaucoup de finesse.

(Pas compté dans la PAL car aussitôt acheté aussitôt lu!)

Shimazaki Aki : « Tsubaki » (« Le poids des secrets » T 1)

Shimazaki Aki : « Hamagury » (« Le poids des secrets » T 2)

Shimazaki Aki : « Tsubame » (« Le poids des secrets » T 3)

Shimazaki Aki : « Hotaru » (« Le poids des secrets » T 5)

« Tsubame » (« Le poids des secrets T3 ») de Aki Shimazaki

Le troisième tome de cette série met en avant Mariko, la mère de Yukio. On commence dans son enfance au moment du tremblement de terre qui a détruit Tokyo en 1923. On y apprend qu’elle était en réalité Coréenne, comme sa mère et son oncle mais qu’après leur disparition, prise en charge par le prêtre d’un orphelinat, elle est devenue Japonaise.

Les Coréens ont été très mal traités et même massacrés par les Japonais a cette époque. Elle garde le poids de ce secret car même âgée elle a peur des conséquences que cela pourraient avoir socialement sur toute sa famille… Et pourtant avec l’âge des souvenirs de son passé lui reviennent…

On trouve encore ici le poids des traditions japonaises sur la société et sur les individus et le rejet des étrangers.

Poignant et « instructif » sur le Japon.

(Pas compté dans la PAL car aussitôt acheté aussitôt lu!)

Shimazaki Aki : « Tsubaki » (« Le poids des secrets » T 1)

Shimazaki Aki : « Hamagury » (« Le poids des secrets » T 2)

Shimazaki Aki : « Wasurenagusa » (« Le poids des secrets » T 4)

Shimazaki Aki : « Hotaru » (« Le poids des secrets » T 5)