Délivrance (T3) : Jussi Adler-Olsen (lu par Julien Chatelet)

J’étais contente de retrouver Carl Mørck et son assistant Assad du Département V qui doivent résoudre des enquêtes non résolues, les « cold cases ».

Cette fois-ci, l’enquête principale qu’ils mènent ne leur vient pas des vieux dossiers mais leur est arrivée avec plusieurs années de retard par une bouteille qui a été jetée à la mer et qui a été retrouvée par des pêcheurs Ecossais. Cette bouteille contient un message d’appel à l’aide dont une partie des lettres à disparue mais qui arrive sur le bureau de Carl car elle est écrite en danois avec du sang…

En parallèle à l’enquête nous avons des informations sur un personnage qui fait froid dans le dos : son histoire familiale, sa vie actuelle et ses méfaits… et surtout le fait que ce soit lui le criminel recherché…

Je n’ose pas trop en dire car l’ayant lu en version audio, je ne peux pas aller feuilleter le livre pour voir ce qu’i se passe au tout début et dont je peux vous parler et ce qui dois être caché… et pour un polar c’est quand même important 😉

Alors sachez juste qu’il y est question d’enlèvement d’enfants, de religion, de sectes religieuses,  de manipulation … L’enquête se résout petit à petit et le lecteur découvre d’autres éléments par l’histoire parallèle et ça fonctionne très bien…

Nous suivons aussi une autre enquête moins importante et nous retrouvons aussi des personnages récurrents : des questions sont posées au sujet de l’enquête qui a cloué le coéquipier de Mørck sur un lit d’hôpital (on sent qu’on n’en a pas fini avec cette affaire) et on s’interroge aussi sur Assad… que cache-t-il ? Les personnages de Rose la nouvelle assistante de Mørck (et sa sœur jumelle que tout oppose) ainsi que son ex-femme apportent quant à elle un aspect plus léger.

J’ai déjà lu et aimé Miséricorde  et Profanations et j’’ai hâte de lire la suite ! La version audio est très réussie, je n’ai lu Jussi Aldler-Olsen qu’en audio et j’ai toujours vraiment apprécié, ce sont des polars qui se prêtent bien à ce support. Le lecteur fait  très bien vivre les personnages et l’ambiance.