06H41 : Jean Philippe Blondel

Deux personnes se retrouvent dans le train de 06h41 entre Troyes et Paris un lundi matin. Même si pendant tout le trajet ils font semblant de ne pas se connaître, ils ont un passé commun et le savent tous les deux.

Un passé court : ils n’ont passé que 4 mois ensemble quand ils avaient 20 ans, 27 ans auparavant. Mais ce temps ensemble et surtout leur rupture les a forgé, leur a permis d’être ce qu’ils sont aujourd’hui.

Les chapitres alternent les deux voix (ou plutôt les pensées des deux passagers) : Philippe qui est passé du jeune homme plein d’assurance à un homme à la vie très ordinaire et sans éclat et celle de Cécile qui était alors assez effacée et qui a plutôt bien réussi sa vie. Leurs pensées qui sont centrées sur leur passé commun les amènent chacun de leur côté à réfléchir sur leur vie actuelle.

J’ai aimé ce roman introspectif qui fait réfléchir sur celui ou celle que l’on était à 20, sur ce que l’on est devenu à plus de 40, sur les rencontres positives ou négatives, les erreurs, les chemins que l’on a pris, des chemins pas forcément tracés d’avance… Un roman plus profond qu’il n’en a l’air (comme souvent avec Jean-Philippe Blondel.

catégorie « Lettre » pour le Petit Bac 2016