« Roudoudou Blues » de Arnaud Le Roux et Marion Laurent

J’ai acheté cette BD un peu par hasard dans une solderie (Noz pour ne pas la nommer !) car quand on trouve des BD neuves de chez Futuropolis à 2,99 € on ne peut pas résister ! Je n’en avais jamais entendu parler mais je vais commencer par dire que ce n’est pas une BD qui m’a beaucoup marquée, ni par l’histoire, ni par le dessin. Dix jours après l’avoir lue, j’ai un peu de mal à m’en souvenir pour être tout à fait honnête.

Alors je vous recopie le résumé de l’éditeur :

« Samuel Rives est un romancier à succès Quand on lui demande quel est le secret de son imagination fertile, il répond de façon évasive que c’est comme si quelqu’un se tenait derrière lui et lui dictait les mots, phrases après phrases. Une boutade, mais qui le ramène des années en arrière, durant les années soixante-dix…
Samuel a 8 ans. Ses parents dirigent une petite troupe de théâtre qui connaît un certain succès. Si cela permet de voir du pays, cela ne l’aide pas à avoir des amis de son âge. Ainsi, le seul ami de Samuel est un ours en peluche, répondant au nom de Roudoudou. Répondant est le terme exact, car quand Samuel lui parle, l’ours lui répond !
Pourtant un jour, la troupe est chamboulée par l’arrivée d’une nouvelle comédienne et de sa fille Estelle, 9 ans.
La fillette, au départ intriguée, devient jalouse des relations entre Samuel et Roudoudou.
Arrivés à l’adolescence, les sentiments des trois principaux protagonistes vont s’exacerber… »

Bon, je n’ai rien à ajouter sur l’histoire, à part que je l’ai trouvé pleine d’incohérences et que la relation de Samuel avec son « Roudoudou » était un peu tirée par les cheveux. Et surtout, je ne peux pas dire que j’ai été très touchée par les personnages qui m’ont tous semblés assez égoïstes et pas attachants.

De plus, je n’ai pas particulièrement aimé les dessins que j’ai trouvés assez grossiers tant dans les traits que dans les couleurs.

En bref, vous l’aurez compris, je ne vous recommande pas particulièrement cette BD…

 

 

       BD de la semaine saumon chez Mo

 Objectif 2017 :  -12

« Disclaimer » (« Révélée ») de Renee Knight

 

Choisir un thriller quand on vient d’abandonner deux lectures successives est une bonne idée car souvent ils sont construits pour nous accrocher et cela a fonctionné pour moi.

Mais le problème c’est que je ne peux pas dire grand-chose sur ce roman car le lecteur est laissé un bon moment dans le mystère le plus profond et je ne dois/veux pas trop en dire pour ne pas déflorer le plaisir de la découverte et de ne pas savoir !

Catherine est une femme d’une cinquantaine d’année qui vit avec son mari, ils viennent de déménager et leur fils Nicholas qui a 25 ans vit dans son propre appartement. Catherine est très perturbée car elle vient de lire un roman qui, elle en est persuadée, parle d’elle et ce qu’elle a lu (et nous, lecteurs, ne connaissons pas pour le moment) réveille en elle un mal être et la terrorise. Elle ne veut et ne peut en parler à personne…

En parallèle, nous découvrons un vieil homme qui a perdu sa femme et qui raconte sa vie et qui parle notamment d’un livre qu’il a écrit…

Je n’en dis pas plus -vous vous doutez bien que c’est l’homme qui a écrit le livre… Mais pourquoi ? Quel est le secret de Catherine ? Et comment cet homme est-il au courant ?

Ce roman est un thriller psychologique qui montre comment des secrets peuvent remonter du passé et avoir des conséquences sur le présent, plus tard, alors qu’on s’y attend le moins. Il y a aussi l’idée que les non-dits et les secrets peuvent être interprétés et quand on veut absolument préserver un secret, on peut empirer les choses…

En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce roman qui joue avec l’idée de la réalité et de la fiction en passant par le support d’un roman.

 

 objectif 2017 : -11

 chez Antigone 

 

 chez Titine

J‘inscris ce texte au Défi Livres de Argali 

« Les enfants de justes » de Christian Signol (lu par Philippe Allard)

Ce roman raconte la vie d’un couple simple et ordinaire qui vit dans la campagne française au moment de la 2ème guerre mondiale.

Ordinaires, pas tant que ça, car quand on leur propose d’aider la résistance en faisant passer des gens dans la zone libre, ils le font sans hésiter. Et quand on leur propose d’héberger une fillette juive puis un petit garçon juif, ce couple sans enfants et sans à priori le fait avec naturel et un amour de parents.

Ce roman est une tranche de vie de « justes », ces hommes et femmes qui ont contribué à aider des Juifs pendant la guerre et en cela c’est une belle histoire. Mais je ne peux pas dire que je suis emballée par le roman. Ça se « laisse lire » (il est bien lu par Philippe Allard) mais c’est assez plat – j’ai surtout pensé que ça ferait un bon téléfilm du dimanche soir et en version papier, je pense que je l’aurai abandonné. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à l’histoire à part que cela manque d’originalité, c’est assez « déjà vu » et c’est juste un peu mou.

Je ne vous le déconseille pas mais il y a tant de meilleurs romans à lire sur cette époque qu’il ne me parait pas essentiel.

   Chez Sylire

 par Sandrine (cliquez pour voir son avis)

 2ème ligne Catégorie « famille »