A Bordeaux, trois histoires se croisent, au début sans lien les unes avec les autres : Louise, une jeune mère célibataire qui travaille comme auxiliaire de vie auprès de personnes âgées, ancienne droguée qui subit la violence de son ex. Le commandant de police Jourdan, un homme qui a du mal à supporter ce qu’il vit tous les jours dans son travail et qui va y perdre son couple. Et enfin, Christian, ancien militaire, tueur en série qui tue des femmes par pulsion et qui a eu une enfance noire…
Ce roman est vraiment noir, sombre voire glauque avec la famille de Christian mais un roman qui arrive à faire se rejoindre tous les personnages et s’entremêler les intrigues. C’est un polar assez classique mais qui mêle également des aspects sociaux et psychologiques très intéressants : les violences envers les femmes, qu’elles soient arbitraires ou par un proche, les conséquences au long terme de traumatismes divers. Et il est aussi ancré dans l’époque, avec en filigrane les manifestations des gilets jaunes et l’opposition de Jourdan à la manière dont ceux-ci sont traités par la police.
J’ai bien aimé ce roman, même si j’ai eu un peu de mal à entrer dedans au début car ça partait un peu dans tous les sens avant de voir le lien. Il faut aussi avoir le moral pour le lire car c’est vraiment un roman « anti feel good » (moi, ça me va bien, je n’aime pas le « feel good ») car c’est parfois rude!
J’ai bien aimé la manière dont le roman est lu par Ariane Brousse qui sait donner vie aux personnages masculins aussi bien que les personnages féminins.
Et la fin… terrible, n’est-ce pas ?
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Oui! Le genre de fin où tu dis « Oh non!!! » 🙁
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Ohhhh je ne sais pas…..je n’ai pas l’humeur a du sombre sombre….;)
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c’est vrai qu’il faut avoir le moral!
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Cet auteur est décidément trop glauque pour moi, j’avais eu la même impression avec le titre avec les chiens.
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je vais faire une pause avant de relire l’auteur 😉
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Noir et glauque = pas pour moi !
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je peux comprendre!
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Bon, zut, pas pour moi je crois !
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peut-être pas 😉
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J’ai lu la version papier c’est vrai qu’il vaut mieux le lire à un momnet où tout va à peu près bien dans sa vie.
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Oui, on se dit que les pauvres personnages n’ont vraiment pas de chance dans la vie, c’est sombre!
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